Ce vendredi 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture des JO Paris, les spectateurs ont assisté au duo surprenant entre la Garde républicaine et la chanteuse Aya Nakamura.
Dans les colonnes du Parisien, le capitaine Frédéric Foulquier, chef de la Musique de la Garde républicaine, s’est exprimé sur ce « moment unique » de sa carrière, avec la rencontre entre deux mondes que tout oppose. Dans un tableau du grand show orchestré par Thomas Jolly, la Garde républicaine se produisait avec la chanteuse Aya Coco Danioko, plus connue sous son nom de scène Aya Nakamura.
« C’était un moment très fort, très intense, avec une certaine pression »
« C’était un privilège », a déclaré Frédéric Foulquier à nos confrères, qualifiant cette séquence d’« atypique ». « C’était un moment très fort, très intense, avec une certaine pression, je ne vous le cacherai pas », a-t-il ajouté, expliquant qu’il fallait être « à la fois concentré », en raison de la chorégraphie à reproduire, mais aussi parce qu’il fallait « contenir un peu l’émotion » pour ne pas être submergé par celle-ci.
Le gradé a décrit « quelque chose d’assez indescriptible ». « Un peu comme dans un rêve finalement, parce que c’est très bref, donc on essaie d’en déguster chaque seconde », a-t-il encore confié. N’étant pas un « grand danseur », il souligne avoir dû particulièrement travailler ses pas de danse et s’être « fait violence » afin de pouvoir se « fondre dans la masse ».
« Se retrouver sur l’essentiel autour d’un art qui est la musique »
C’est lors d’une réunion, courant janvier, que la Garde républicaine a appris sa participation à cette cérémonie. « À l’époque, nous ignorions l’identité de la star qui allait être associée à ce tableau, jusqu’à ce qu’on découvre petit à petit la partition », a-t-il mentionné.
En raison de la polémique, suscitée il y a quelques mois par l’éventuelle présence de l’artiste franco-malienne à cet événement, Frédéric Foulquier estime auprès de nos confrères que cela en faisait « un challenge encore plus excitant », l’objectif étant de « faire taire un peu les mauvaises langues et de démontrer qu’on peut se retrouver sur l’essentiel, autour d’un art qui est la musique ».
Montrer que la Garde républicaine « évolue aussi avec son époque »
Selon lui, il était également important de montrer qu’une institution comme la Garde républicaine, la gendarmerie nationale à laquelle notre République appartient, « évolue aussi avec son époque, qu’elle est dans son époque ».
L’un de ses confrères a souligné que la Musique de la Garde républicaine a « vraiment l’habitude d’aborder un peu tout type de répertoire ». « Tous les participants étaient extrêmement fiers d’avoir participé à cet événement unique », a-t-il conclu.
Le duo entre l’interprète de Djadja et les 60 musiciens de la Garde républicaine a ravi de nombreux spectateurs. Bien que la prestation n’ait pas fait que des émules – certains l’ayant pointée du doigt -, de nombreux spectateurs ont applaudi ce mélange de modernité et de tradition qui a mis en lumière la richesse de la culture française.
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