« Les Nuits des étoiles » reviennent et joueront les prolongations avec trois veillées aux étoiles et Mars en invité vedette. Les Perséides, la traditionnelle pluie d’étoiles filantes du mois d’août, illumineront le ciel jusqu’au 15 août.
Tous les ans, entre la mi-juillet et la mi-août, de petites particules de la comète Swift-Tuttle croisent l’orbite terrestre. En rentrant dans notre monde, les petits débris cométaires cognent dans les molécules de l’atmosphère. Ce choc, extrêmement violent, produit de la lumière. Chaque débris se transforme alors en « étoile filante ».
Cette année, le spectacle devrait être à son apogée dans la nuit du 12 au 13 août. « Mais déjà, à partir du 7 août, les conditions seront idéales », note l’AFA, l’Association Française d’Astronomie.
Cela arrive à grands pas! Dans moins d’une semaine, la nuit du 12 au 13 août, il y a la fameuse nuit des étoiles filantes!
Le pic des Perséides montrera de 70 à 110 étoiles filantes par heures ! Aide pour les repérer, où regarder etc ⤵️ pic.twitter.com/LsP59G9N3D— SpaceScience? (@SpaceScience_) August 6, 2020
Cette année, la planète rouge sera particulièrement proche de la Terre (et donc plus lumineuse). Elle sera au plus près – 63 millions de kilomètres – en octobre.
Les deux planètes se croisent ainsi tous les 26 mois. Mais cette fois, les amoureux du ciel ont la chance que cela se produise en été, la période où la météo est la plus propice à l’observation et où la planète rouge est haut sur l’horizon.
« Il y a des années comme ça qui sont très particulières, une fois tous les 10 ou 15 ans », rappelle Michel Viso.
Entre le 10 et le 13 août, c’est les perséides, une pluie d’étoile filante avec entre 60 et 70 météores par heure ! La Lune ne devrait pas gêner l’observation cette année. Ces météores sont des débris éjectées par la comète Swift-Tuttle (en vidéo, le flot complet des météoroïdes) pic.twitter.com/AalHN5uxe5
— Norédine Benazdia (@Benazdia) August 9, 2018
« Cette période particulière est une aubaine pour les astronomes amateurs, qui ne manqueront pas d’observer et de photographier la planète rouge, comme pour les agences spatiales, qui y voient l’opportunité d’envoyer des missions en raison de sa distance proche », explique l’AFA.
Avec un peu de patience, les astronomes amateurs pourront deviner « des taches sombres de plus en plus petites » à la surface de la planète. « Même avec une petite lunette, on peut reconnaître de grandes régions et l’une de ses calottes polaires, comme un point blanc », détaille l’AFA dans le programme de la veillée.
Souvenirs d’été – #Perséides filmées depuis le #Valais (#Alpes, #Suisse) la nuit du 11 août – Adrien Mauduit : https://t.co/1C8ltOQn0F pic.twitter.com/y6iwVUzZwS
— Guillaume Séchet (@Meteovilles) August 31, 2017
Mais pour mettre toutes les chances de son côté, les spécialistes recommandent de fuir les lumières de la ville, de privilégier la mer et la montagne et d’être patient (il faut compter au moins 10 minutes pour que la vision s’habitue à l’obscurité).
« Il faudrait que les villes se mettent d’accord pour éteindre l’éclairage urbain pendant plusieurs heures que les gens des villes voient le ciel comme ils ne le voient jamais. Ca serait un grand phénomène ! », suggère Michel Viso.
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