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Cette espèce d’antilope à l’allure singulière peut survivre toute sa vie sans jamais boire d’eau

juillet 28, 2021 22:33, Last Updated: juillet 28, 2021 22:33
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Parmi les innombrables merveilles du règne animal, il existe un type d’antilope africaine, le gérénuk, connue pour sa qualité unique de pouvoir survivre toute sa vie sans jamais boire d’eau.

Le gérenuk – qui signifie « cou de girafe », en raison de son long cou – est originaire de Somalie, de Tsavo, du sud de Djibouti et des terres sèches et arides du nord du Kenya.

En guise d’incroyable moyen de survie contre son habitat sec, le gérénuk a développé la capacité de puiser toute l’eau dont il a besoin dans le feuillage, explique le Sheldrick Wildlife Trust du Kenya.

(Avec l’aimable autorisation de Sheldrick Wildlife Trust)

Antilope d’apparence curieuse, le gérénuk, aussi nommé gazelle de Walker, antilope girafe ou gazelle-girafe, a développé certaines caractéristiques pour l’aider à atteindre les pousses tendres que ses voisines, l’antilope et la gazelle, ne peuvent pas atteindre. Un long cou avec une petite tête et la capacité de se tenir debout sur ses puissantes pattes arrière permettent à la créature d’atteindre le sommet des arbustes et des buissons jusqu’à 2,5 mètres du sol. Elle est même plus grande que les humains.

Ses longs cils et les poils sensoriels de son museau et de ses oreilles lui permettent de trouver le chemin le plus sûr à travers les arbustes.

Le gérénuk orphelin « Nuk », à Sheldrick Wildlife Trust, à Kaluku (Avec l’aimable autorisation de Sheldrick Wildlife Trust)

Les gérénuks disposent également d’un arsenal de défenses contre la perte d’eau, notamment des voies nasales adaptées qui empêchent la perte par évaporation, une urine très concentrée et un mode de vie sédentaire. Le choix de leur lieu d’errance est également stratégique : en préférant rester à l’écart des sources d’eau permanentes, le gérénuk évite la concurrence avec des espèces plus dépendantes de l’eau et les concentrations plus élevées de prédateurs.

Une autre stratégie de sécurité est leur préférence pour les petits groupes. Les gérénuks sont souvent aperçus seuls, mais les groupes d’environ cinq individus ne sont pas rares à Tsavo. Les groupes plus importants sont plus fréquents à mesure que les terres deviennent plus arides. En Somalie, jusqu’à 25 à 30 gérénuks peuvent brouter ensemble lorsque le feuillage est riche et dense.

(Avec l’aimable autorisation de Sheldrick Wildlife Trust)

Sheldrick Wildlife Trust, l’une des plus anciennes organisations caritatives de protection de la faune sauvage en Afrique et une organisation de conservation de premier plan, a eu l’occasion d’observer de plus près cette espèce fascinante lorsqu’elle a sauvé un petit gérénuk orphelin, Nuk, en 2013. Publiant sur Facebook, le Trust a expliqué qu’ayant perdu sa mère, le petit « a surpris les éleveurs de bétail en accompagnant les chèvres lors de leur retour à la maison [dans le centre de conservation] ».

Nuk a repris sa liberté de son plein gré après un an de soins au siège de terrain du Trust à Kaluku. Il s’est lié d’amitié avec un troupeau d’impalas, mais a été chassé par les mâles après avoir développé des cornes et exprimé un intérêt pour leurs femelles.

(Avec l’aimable autorisation du Sheldrick Wildlife Trust)

Bien que le gérénuk soit considéré comme quasi-menacé en raison du braconnage et de la perte d’habitat, on espère que Nuk finira par trouver une partenaire gérénuk et fonder sa propre famille.

« Il semble qu’il s’amuse beaucoup, et il a peut-être établi son propre territoire », a déclaré Amie Alden, responsable de la communication et des médias du Trust, à The Dodo. « Bien que ce soit doux-amer de ne pas le voir, nous sommes fiers qu’il ait clairement trouvé sa place dans la nature. C’est donc une histoire pleine de succès. »

(Avec l’aimable autorisation du Sheldrick Wildlife Trust)
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