Pour le ministre de l’Intérieur, les parlementaires de la France Insoumise constituent une menace pour la République.
Ce mercredi 10 juillet, Gérald Darmanin était l’invité de Laurence Ferrari pour La Grande Interview sur CNews. Il est revenu sur le programme du Nouveau Front populaire qu’il qualifie de « délirant », pointant entre autres, la violence de certains parlementaires envers les forces de l’ordre.
« Il y a La France insoumise et ses parlementaires qui soutiennent des positions, à mon avis, tout à fait contraires à ce qu’est la République », a déclaré Gérald Darmanin, poursuivant ainsi : « Ils sont anti-police… Ils pensent que les policiers tuent, il y a des manifestations dans lesquelles participent les dirigeants de La France insoumise où ils disent « Suicidez-vous » aux policiers qui les protègent, pour autant… Ils veulent désarmer la police, supprimer la BAC… »
Pour le ministre de l’Intérieur, l’actualité des tensions entre forces de l’ordre et émeutiers en est un exemple : « À Sainte-Soline, dans une semaine, nous recommençons et nous voyons bien que des parlementaires du Nouveau Front populaire, pour une grande partie, sont du côté de ceux qui envoient des pavés, des haches sur la tête des gendarmes… c’est absolument impossible ! J’aime trop la police et la gendarmerie pour discuter avec ces gens-là ! »
« Jean-Luc Mélenchon met dans notre pays le gène de la division »
Parallèlement au programme du NFP, Gérald Darmanin a déclaré que nombre des membres du NFP sont « individuellement dangereux », à l’image d’Adrien Quatennens, ex-député LFI et proche de Jean-Luc Mélenchon, qui proposait « une grande marche » sur Matignon afin d’imposer un Premier ministre de gauche.
Qualifiant ces propos de « marche factieuse », M. Darmanin s’en est pris directement au leader de La France insoumise, estimant que « Jean-Luc Mélenchon met dans notre pays le gène de la division ». En effet, selon lui, « il y a des gens qui ont marché dans les années précédentes. Ce n’étaient pas des partis démocratiques. Jean-Luc Mélenchon est trop fin historien, fait trop de références culturelles et historiques pour ne pas voir ce qu’il dit et ce qu’il fait », conclut-il.
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