Chapitre 1. Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Le spectre du communisme n'a pas disparu avec la désintégration du Parti communiste en Europe de l'Est

Par L'équipe éditoriale des « Neuf Commentaires sur le Parti communiste »
31 août 2021 07:12 Mis à jour: 16 mars 2023 14:08

Epoch Times publie, sous forme de série, un nouvel ouvrage, Comment le spectre du communisme dirige le monde, traduit du chinois et écrit par les auteurs des Neuf Commentaires sur le Parti communiste.

Le projet du spectre du communisme de détruire l’humanité est à l’œuvre depuis des siècles. C’est une myriade d’arrangements qui se manifestent dans le monde labyrinthique des affaires sociales, des mouvements populaires aux élites dirigeantes, au niveau planétaire et dans l’histoire, qui a œuvré pour prendre l’homme dans ses filets et l’éliminer.

Table des matières

1. Corrompre la pensée humaine
2. Subvertir la culture traditionnelle
3. Le communisme en Orient et en Occident
4. Le démantèlement de la société
5. Diviser pour mieux régner
6. La dissimulation et la défense

* * *

Introduction

Le projet du spectre du communisme de détruire l’humanité est à l’œuvre depuis des siècles. Il a commencé par réduire la spiritualité des hommes à peau de chagrin, en les coupant de leurs origines divines. À partir de là, il a progressivement conduit les peuples du monde à rejeter leurs traditions et leurs cultures millénaires, méticuleusement façonnées par le divin et données aux hommes comme standards dignes d’une vie humaine.

Privée de cet ancien héritage, l’intégralité de la société humaine s’effondre à une vitesse sans précédent. Pendant ce temps, les agents du spectre sur terre exploitent la confusion de la société pour mettre leurs sinistres projets en place et les font passer pour de la « libération » et du « progrès ».

Ces deux cents et quelques dernières années, l’influence du spectre a fini par complètement prendre possession du dédale des affaires sociales et des développements de l’histoire. Son influence revêt des formes très diverses et même contradictoires, que ce soit la brutalité assumée du communisme des pays de l’Est ou la subversion, par petites touches, de la politique, de la culture et de la société en Occident.

1. Corrompre la pensée humaine

Dans le monde d’aujourd’hui, les critères pour discerner le bien du mal ont été inversés. Ce qui est droit est présenté comme le mal et le vice est qualifié de compassion. Des concepts sinistres passent pour de la science et la logique des scélérats passe pour de la « justice sociale ». Le « politiquement correct » sert à imposer un contrôle de la pensée et le concept de « neutralité de valeur » rend les gens insensibles aux atrocités et aux brutalités.

L’homme a été créé par le divin et les croyants reçoivent sa protection. En conséquence, le premier objectif du spectre pour atteindre la destruction de l’humanité est de couper le lien qui unit les hommes au divin.

Le chant socialiste L’Internationale affirme qu’il n’y a jamais eu de CréateurDans les années 1850, le philosophe matérialiste allemand Ludwig Feuerbach a affirmé que Dieu n’était que la projection de la nature intrinsèque de l’homme. En réalité, les standards de la moralité humaine, la culture, la structure sociale, la raison viennent tous du divin. Lorsqu’arrivent des tempêtes, la foi en Dieu est comme une ligne d’amarrage, elle permet à l’humanité de ne pas être submergée par les vagues.

L’athéisme convainc les plus arrogants de jouer à Dieu et de chercher à prendre en main le sort des autres et de la société. Les chefs de file des mouvances communistes se déifient eux-mêmes. Alors qu’il se penchait sur le bain de sang qu’a été la Révolution française, le philosophe anglais Edmund Burke a dit : « Quand les hommes jouent à Dieu, en réalité ils agissent comme des démons ».

L’un des concepts associés à l’athéisme est le matérialisme, selon lequel l’âme n’existe pas. Le matérialisme a prospéré à l’époque de la Révolution industrielle, quand les progrès rapides dans le domaine des sciences, de la technologie et de la production ont alimenté un véritable culte de l’empirisme et de l’athéisme. Les gens ont commencé à ne plus croire aux miracles divins et ont rejeté les commandements divins. Le concept de matérialisme dialectique est le cœur même du marxisme, ainsi que des autres idéologies radicales. Dans l’histoire récente, la théorie dialectique a trouvé naissance chez le philosophe allemand Georg Hegel, en tant que système de principes de pensée logique. Le marxisme a absorbé certains éléments du travail d’Hegel, et en a exagéré la nature dialectale et conflictuelle.

Entre les mains du spectre, le matérialisme et l’athéisme deviennent des armes pour renverser la spiritualité humaine, saper la moralité et détruire la culture traditionnelle. Le matérialisme et l’athéisme ont posé les jalons de tout un système de prétentions intellectuelles entièrement biaisées. La corruption de la philosophie est allée de pair avec la corruption de la science. Le culte de la « rationalité scientifique » a remplacé la raison habituelle par un type de religion séculaire utilisée pour réprimer la foi et nier la moralité, et renforçant ainsi la vision athéiste du monde.

La communauté scientifique contemporaine rejette tous les phénomènes que ses propres méthodes ne peuvent expliquer ou vérifier et les relègue au domaine de la superstition ou de la pseudo-science, quand elle ne refuse pas tout bonnement de les prendre en considération. En cherchant à dominer la pensée académique et le système éducatif, elle les inonde de théories athéistes telles que le darwinisme. Le darwinisme est une interprétation biaisée des phénomènes de l’évolution qui a été largement adoptée comme un levier pour séparer l’homme du divin. Elle met l’humain et les animaux sur un pied d’égalité, sapant ainsi d’emblée la conscience de soi du genre humain et son respect envers la création divine. Le XXe siècle aura vu la théorie de l’évolution s’imposer dans les domaines de la recherche et de l’éducation. Aujourd’hui, ceux qui croient à une création qui ne soit pas fruit du hasard sont ridiculisés. En plus de leurs impacts sur les sciences naturelles, l’athéisme et le matérialisme ont donné naissance à de nombreux courants philosophiques et idéologiques enracinés dans la notion de lutte. La théorie de l’évolution ne domine pas seulement le domaine de la biologie, mais aussi celui des sciences sociales. De la théorie originelle de Darwin a découlé le concept pernicieux de darwinisme social avec ses notions de « sélection naturelle » et de « survie du plus fort », réduisant ainsi la communauté des nations à une vaste jungle barbare où règne la lutte.

Cette philosophie démoniaque de la lutte a également envahi le domaine du langage. Les définitions et les nuances des mots ont été travesties afin de coller à la pensée athéiste et matérialiste. Dans le roman dystopique 1984 du Britannique George Orwell, la « novlangue » est un langage artificiel créé pour renforcer le contrôle du Parti sur la population. Sous beaucoup d’aspects, les conceptions d’Orwell sont devenues réalité. La « liberté » est désormais la définition que l’on donne à un état hors de toute astreinte à la moralité, hors de toute loi ou toute tradition. Des expressions telles que « les hommes naissent égaux » ou « tous les hommes sont égaux devant la loi » ont été travesties pour faire le jeu d’un égalitarisme absolu. La « tolérance » est devenue un concept dévié qui veut dire accepter toutes sortes de pensées et de conduites déviantes. La raison est devenue l’instrument d’une pensée empirique bornée. Dans l’optique de l’égalité pour tous, la justice est devenue la « justice sociale ».

Ainsi que le disait le leader républicain chinois Tchiang Kai-Chek, le but du communisme n’est pas de résoudre des problèmes, mais bien « de pousser les contradictions planétaires à leur paroxysme et de s’assurer que la lutte des hommes entre eux soit sans fin ».

C’est ce que l’histoire nous a montré de façon répétée. Le communisme incite les gens à se haïr les uns les autres, génère et exacerbe les conflits et s’empare du pouvoir par le biais d’une révolution violente ou bien par subterfuge. Dans tous les cas, la soi-disant « libération » que les révolutionnaires promettaient finit dans le lavage de cerveau, le meurtre et la tyrannie.

2. Subvertir la culture traditionnelle

La culture orthodoxe de l’humanité vient du divin. En même temps qu’elle maintient le fonctionnement normal d’une société humaine, son rôle le plus important est d’apporter à l’humanité les moyens nécessaires à la compréhension de ce que le divin enseigne quand viennent les derniers temps et de la sauver.

Une culture d’inspiration divine apporte une puissante protection morale contre le mal. Le spectre du communisme s’attache donc à détruire la culture humaine en retournant les gens contre leurs propres traditions.

La propagation de l’athéisme et du matérialisme affaiblit les racines religieuses de la civilisation et donne naissance à de nouveaux mouvements idéologiques ancrés dans la lutte. Dans les sociétés séculaires, les représentants du spectre détruisent en sous-main l’éducation traditionnelle, créent de l’art moderne dégénéré, font la promotion de la promiscuité sexuelle et de la pornographie, et généralisent la consommation de drogues. Ce qui relève de la faute morale et ce qui est repoussant est porté aux nues, présenté comme une libération et devient synonyme d’expression libre.

Pendant des milliers d’années, l’éducation traditionnelle a su préserver et donner en héritage la culture raffinée de l’humanité. Les élèves apprenaient à travailler avec diligence à la maîtrise de savoir-faire professionnels, artistiques et académiques, et ils apprenaient à être de bonnes personnes et de bons citoyens.

À partir du XIXe siècle, les nations occidentales ont mis en place des systèmes d’éducation publique gratuite. Cependant, à l’aube du XXe siècle, la pensée athéiste et anti-traditionnelle a commencé à imprégner graduellement les programmes, aidée par des pédagogues de gauche qui avaient infiltré les universités et exerçaient leur influence sur les politiques éducatives. La théorie de l’évolution est devenue un enseignement obligatoire et le politiquement correct est devenu la norme dans les études sociales. Les manuels scolaires se sont progressivement remplis d’athéisme, de matérialisme et de lutte des classes. La culture traditionnelle, telle qu’elle est montrée en exemple dans les grands classiques de la littérature, étant en porte-à-faux avec ce courant idéologique, a été graduellement marginalisée ou réinterprétée selon les théories sociales modernes, coupant les élèves intelligents et vifs de la possibilité de comprendre la sagesse que recèlent les œuvres littéraires les plus importantes de l’humanité.

La créativité et la curiosité des élèves sont désormais gaspillées dans des activités qui ne visent rien de concret, tandis qu’on ne leur apprend rien des fondamentaux de la vie et du travail. L’apprentissage des mathématiques et de la lecture a chuté. Le volume horaire des cours est lourd et coupe les enfants de leurs parents et de leurs familles, faisant que les enfants sont constamment baignés dans ce système éducatif dégénéré. En invoquant le besoin de « penser par soi-même », l’école a encouragé les élèves à être anti-tradition et anti-autorité, et à mépriser la société et leurs aînés. Ils sont abreuvés des théories d’extrême-gauche dans le domaine de l’histoire ou des sciences sociales et sont immergés dans une culture vulgaire du divertissement.

Dans les pays régis par les régimes communistes, les élèves sont systématiquement endoctrinés aux études politiques marxistes, depuis la maternelle jusqu’aux études supérieures. La culture et la foi traditionnelles sont entièrement remplacées par la culture athéiste et communiste de la haine et de la lutte. À force de grandir sous un barrage constant d’endoctrinement idéologique, les enfants de ces pays intègrent la même logique tordue que celle du Parti communiste.

Les courants excentriques et déviants sont au cœur de la culture de consommation d’aujourd’hui, tandis que les anciennes professions ont été perdues. Les standards traditionnels de l’artisanat et l’éthique des affaires n’existent plus. Coupés de leur culture traditionnelle et de leurs modes de vie, les gens s’éloignent toujours davantage du divin. La société d’aujourd’hui voue un culte à la liberté sexuelle et à la perversion. Les jeunes sont accros aux jeux vidéo, aux réseaux sociaux et à la pornographie.

L’art s’est retrouvé sous le coup d’attaques permanentes. Les arts traditionnels et respectables venaient du divin et sont d’abord apparus dans les temples, les églises et autres lieux de culte. L’art véritable montre la vérité, la bonté, la beauté et l’honneur, et permet le maintien d’une culture morale orthodoxe. Un fatras d’objets divers s’est installé dans les galeries d’art. Des peintures noires et sinistres dépeignent le monde des ténèbres. L’impressionnisme, puis le surréalisme, et autres styles grotesques ont remplacé les œuvres exquises de l’antiquité et de la renaissance. En littérature, les œuvres classiques qui incarnaient la sagesse de toute une civilisation sont tombés en défaveur et on leur préfère des écrits modernes creux et alambiqués.

La musique, qui autrefois était composée et jouée dans la conscience du respect dû au divin, est maintenant dominée par du bruit et des obscénités. La culture pop est remplie de thèmes démoniaques qui font l’apologie de la violence et de la drogue. Des célébrités qui ont des millions de fans font la promotion de modes de vie immoraux et dégénérés.

Tout ce qui relève du sublime, ce qui est noble et pur, est tourné en ridicule, quand tout ce qui est vulgaire et affligeant est porté aux nues.

 3. Le communisme en Orient et en Occident

Le communisme se caractérise par sa philosophie athéiste de la lutte. Son mode d’organisation politique et ses idéologies tirent leurs origines des gangs mafieux et des sectes. À l’Est, le communisme est représenté par les régimes totalitaires et leurs chefs sans pitié, notamment Vladimir Lénine, Joseph Staline, Mao Zedong, Jiang Zemin et ceux qui ont suivi. À l’Ouest la situation est plus complexe car ce sont les élites gouvernementales, économiques, académiques ou religieuses qui manigancent pour miner la société.

Alors que les églises étaient autrefois vertueuses, de nos jours elles ont été contaminées par la religion séculaire qu’est le socialisme. Que ce soit le fait du contrôle politique des régimes communistes, ou bien l’interprétation mal inspirée de quelques prêtres incroyants, l’enseignement traditionnel et les écritures saintes ont été modifiés. La théorie de la libération a répandu dans une foi pourtant juste les idées du marxisme et de la lutte des classes, et la perversion morale s’est répandue au sein du clergé. À cause de cela, beaucoup de croyants ont abandonné l’espoir qu’ils avaient en l’Église et ont abandonné la foi en un Dieu sauveur.

Comme l’État et l’Église, la famille fait partie des points d’ancrage de la civilisation humaine. C’est un bastion important de la moralité et de la tradition qui sert de conduit de transmission culturelle entre les générations. Les mouvances de gauche dans le monde entier font la promotion du féminisme, de la libération sexuelle, de l’homosexualité, sapant la structure traditionnelle de la famille et l’harmonie des genres. Ces courants idéologiques légitimisent et encourage la promiscuité, l’adultère, le divorce pour convenance personnelle et l’avortement, et détruisent les relations saines entre les gens ainsi que les standards fondamentaux de toute existence humaine. Détruire la famille est un des facteurs clés du projet du démon pour détruire l’humanité.

Le totalitarisme dans les pays de l’Est

La Russie était affaiblie par sa défaite lors de la Première Guerre mondiale, ce qui a obligé le Tsar à abdiquer. Se saisissant de l’occasion et du chaos politique, les révolutionnaires communistes ont lancé la révolution d’Octobre pour renverser le gouvernement constitutionnel. À la suite d’une guerre civile brutale, les communistes ont fondé le premier régime communiste au monde, l’Union soviétique, et ont utilisé ses vastes ressources pour exporter la révolution à l’étranger via l’Internationale communiste.

Le Parti communiste chinois (PCC) a été créé en 1921 avec le soutien de l’URSS. Sur les dizaines d’années qui ont suivi, les communistes ont mené une rébellion traître et violente contre la République de Chine. Le PCC a tiré profit de l’invasion japonaise lors de la Deuxième Guerre mondiale et continué sa lutte contre le régime du Parti nationaliste pendant et après cette guerre. En 1949, les communistes se sont emparés de l’intégralité du continent chinois et ont fondé le régime totalitaire de la République populaire de Chine.

Les Partis communistes soviétique comme chinois ont massacré sans vergogne des dizaines de millions de leurs citoyens alors même que le pays n’était pas en guerre. Pour asseoir son idéologie marxiste malfaisante, le PCC a lancé la Révolution culturelle, une déclaration de guerre sans précédent contre les cinq mille ans de la culture traditionnelle et de la civilisation chinoise.

À partir des années 1980, le Parti a introduit des réformes économiques pour empêcher sa propre chute, tout en conservant la sphère politique sous son contrôle totalitaire strict. À ce jour, le Parti maintient sa main de fer sur le pouvoir en lançant des campagnes de répression, comme les arrestations des défenseurs de la démocratie et la persécution du Falun Gong.

Que ce soient la Cour impériale de Chine, les monarchies de droit divin en Occident ou le système des « freins et contrepoids » des systèmes démocratiques ouverts, tous ont été établis pour servir les humains selon les spécificités de chaque culture et de chaque environnement. Bien qu’il ne soit pas parvenu à prendre le pouvoir par la révolution en Occident, le spectre du communisme a eu recours à la subversion idéologique pour établir et exercer son contrôle. Malgré l’absence de révolution violente, les pays occidentaux ont renoncé aux méthodes étatiques rigoureuses et ont massivement adopté diverses caractéristiques du système communiste : une imposition élevée, des « États providence » obèses, des administrations omniprésentes et corporatistes, le règne du « politiquement correct ».

Les lois, qui tirent leur origine de la moralité et des commandements divins, ont été transformées pour faire place à des compréhensions déviées de l’éthique et de la liberté. Dans les pays communistes de l’Est, la loi existe au service du régime. En Occident, la loi est par défaut interprétée selon des critères d’extrême gauche et modifiée de façon à déraciner les notions de bien et de mal. Les législations traitent les crimes graves avec laxisme, encouragent des modes de vie qui soutiennent l’adultère, sapent la famille et contrôlent étroitement les droits des individus à se défendre et à faire entendre leur voix.

Les gouvernements, comme les citoyens, ont été entraînés dans une culture qui mélange surconsommation et avarice. Les élites financières ont fait fi de la sagesse traditionnelle qui prévalait dans la bonne gestion d’une économie quand elles ont remplacé l’étalon-or par un système monétaire fluctuant. Les banques et les États encouragent l’accumulation permanente de dettes, générant ainsi des crises économiques à répétition et érodant les souverainetés nationales.

Le spectre du communisme se sert de la mondialisation pour démanteler ces souverainetés. Il a eu successivement recours à des organisations comme la Ligue des nations puis les Nations unies. Ces organismes, annoncés comme des structures de résolution des conflits et désaccords internationaux, sont en réalité des instances de décisions mondiales dont les projets sont nocifs. L’ONU, bien qu’elle reçoive le gros de ses financements par les pays occidentaux, est au fur et à mesure tombée sous l’influence de pays communistes comme la Chine. Les organisations internationales sont utilisées pour répandre l’idéologie d’extrême gauche et pour saper les intérêts nationaux. Leur but est de mettre la planète entière sous le joug d’un seul et unique hyper-gouvernement totalitaire qui imposerait un contrôle administratif et idéologique serré ainsi qu’un contrôle des populations à l’échelle planétaire.

Ces grands projets, notamment ceux d’extrême gauche, ont gagné une grande influence dans les pays occidentaux grâce aux grands médias. Dans les pays dirigés par les régimes communistes, toute la presse est soumise à la censure de l’État, quand elle n’est pas gérée directement par le Parti communiste. Ailleurs, les médias dépendent de puissants intérêts financiers et politiques. Les reportages et les propos honnêtes sont enfouis sous une avalanche de sensationnalisme, de bien-pensance ou d’informations fausses.

4. Le démantèlement de la société

Pour renverser la société humaine traditionnelle, le spectre a généré des conflits sociaux, une immigration de masse et d’autres types de soulèvements à l’échelle planétaire. Ce phénomène impressionnant est en marche depuis plusieurs siècles.

La guerre et les révolutions

S’emparer du pouvoir politique est un des passages clés du communisme pour détruire la société. Karl Marx, tirant les leçons de la Commune de Paris, explique que la classe ouvrière doit renverser l’appareil d’État existant pour le remplacer par son propre État. Le pouvoir a toujours été au cœur de la théorie politique marxiste.

La guerre est l’un des outils les plus efficaces du spectre pour détruire le vieil ordre international, pour détruire des bastions entiers de la tradition et pour accélérer le développement de l’idéologie communiste. De nombreuses guerres ont été menées sous son impulsion. La Première Guerre mondiale a amené l’effondrement de plusieurs empires européens, notamment la Russie tsariste, ce qui a ouvert la voie à la révolution bolchevique.

La Deuxième Guerre mondiale a, elle, apporté les conditions nécessaires à la prise de pouvoir du Parti communiste en Chine et à l’invasion par l’URSS de l’Europe de l’est. C’est ainsi que le bloc socialiste de l’après-guerre a pu se former. Cette guerre aura également amené les désordres de la décolonisation, exploitée par les régimes soviétique et chinois pour promouvoir le mouvement communiste mondial. Les mouvements de libération nationale ont ancré de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine dans le camp socialiste.

L’instigation de la révolution suit ce processus :

  1. susciter la haine et la discorde parmi les gens
  2. tromper et mentir aux gens puis établir un front révolutionnaire uni
  3. vaincre les forces de résistance les unes après les autres
  4. recourir à la violence pour créer un climat de terreur et de chaos
  5. lancer un coup d’État
  6. réprimer les réactionnaires
  7. mettre en place un nouvel ordre et le maintenir par la terreur révolutionnaire.

Les pays communistes ont cherché à lancer une révolution mondiale par le biais de l’Internationale communiste, en exportant l’activisme révolutionnaire et en créant des soulèvements sociaux dans les pays non communistes par le biais des partis de gauche de ces pays.

Le communisme exploite les divisions entre les gens et canalise les colères individuelles en une colère collective. Les révolutions communistes tirent leur réussite du terrorisme et les régimes communistes suivent des politiques de terrorisme d’État. La plupart des mouvements terroristes actuels s’inspirent du modèle organisationnel de Lénine, et les communistes soviétiques et chinois ont soutenu les groupes terroristes de par le monde qui travaillaient à nuire à l’ordre public et à fragmenter les sociétés.

Crises économiques et crises sociales

Partout sur la planète, les mouvances socialistes et communistes se saisissent des agitations liées aux crises économiques pour se frayer un chemin vers les positions d’influence, avec pour but, le moment venu, de renverser l’ordre social existant.

Les crises économiques peuvent être créées ou utilisées pour encourager les révolutions ou pour présenter les mouvements socialistes sous les traits de sauveurs. Quand les hommes politiques des pays démocratiques recherchent désespérément des solutions, ils signent des pactes faustiens et dirigent graduellement leurs pays vers plus de gouvernement et plus d’imposition à caractère socialiste. Comme le dit Saul Alinsky dans son Manuel pragmatique pour radicaux réalistes (Rules for radicals), « les vraies actions reposent dans la réaction de l’ennemi ».

Le krach boursier des années 30 signale le début pour les États-Unis et l’Europe d’un engagement en faveur d’un type de gouvernement interventionniste au niveau social. De même, la crise financière de 2008 a intensifié le basculement vers des politiques de gauche.

Avec l’accélération de l’industrialisation et de la mondialisation, est venue l’immigration massive. Depuis l’antiquité, les hommes ont connu des mouvements migratoires. Cependant, les déplacements rapides de populations au niveau national ou international qui caractérisent nos temps modernes sont le fruit des manipulations du spectre.

L’immigration de masse dissout les identités nationales, les frontières, les souverainetés, les traditions culturelles et la cohésion sociale. Au fur et à mesure que de grands blocs de populations sont arrachés à leurs identités traditionnelles, il devient plus facile de les absorber dans le courant de la modernité. Il n’est pas simple pour un immigrant de s’acclimater à un environnement nouveau et d’y trouver un moyen de subvenir à ses besoins, et encore moins de participer efficacement à la vie politique et aux traditions culturelles des pays qui l’accueillent. Les nouveaux arrivants sont un vivier facile pour les partis de gauche qui cherchent de nouveaux électeurs. Et pendant ce temps, l’immigration crée les conditions propices aux animosités raciales ou religieuses.

Le communisme utilise les courants sociaux pour enflammer les passions et agiter les gens, envenimer les conflits, mobiliser un maximum de gens prêts à déstabiliser la société, matraquer leurs opposants, imposer leur discours et se présenter comme les tenants d’une supériorité morale. On trouve des exemples de ce type dans les mouvements anti-guerre et dans l’environnementalisme, que les communistes ont pris en otage pour leurs propres desseins.

5. Diviser pour mieux régner

Le spectre du communisme manipule les gens en suivant leurs motivations et caractéristiques. Il peut enlever la vie à certains ou se servir de la rapacité des autres. Il peut exploiter l’idéalisme ou les émotions des hommes et les endoctriner comme pions d’une révolution ou d’une rébellion.

Éliminer la contestation

Certaines personnes sont plus perspicaces ou plus ancrées dans les valeurs traditionnelles et ont moins de risques de se faire avoir par ces manipulations. Dans des pays au passé long et riche, il n’est pas simple de convaincre les gens de se laisser tromper. Le spectre communiste n’hésite alors pas à liquider physiquement ceux parmi la population qui démasquent son complot et qui sont suffisamment courageux pour chercher à s’y opposer. C’est ainsi qu’il arrange les campagnes de répression politique, les persécutions religieuses, les procès publics truqués et les assassinats.

En Chine, qui peut se targuer de cinq mille ans d’une civilisation inspirée du divin, le PCC n’aurait pu détruire l’ordre culturel sans lancer des campagnes politiques successives qui ont tué des dizaines de millions de gens. Il a ciblé tout particulièrement les savants, la classe bourgeoise et les croyants qui œuvraient comme gardiens de la culture traditionnelle chinoise.

Les nouvelles élites de toutes les nations et de toutes les industries ont suivi une voie démoniaque tandis que le spectre s’attache à satisfaire leurs intérêts propres et leur accorde un niveau de pouvoir proportionnel à leur niveau d’adhésion à son projet. Ceux qui recherchent la célébrité et l’influence recevront réputation et autorité. Pour les amoureux de l’argent, il arrangera des profits. Il fait grossir l’égo de l’arrogant et laisse l’ignorant satisfait. Il en séduira d’autres par la science, le matérialisme ou la liberté d’expression sans borne. Il transformera les idéaux des individus pleins d’ambition et de bonnes intentions en auto-encensement : ceux-ci auront la satisfaction rassurante d’être Présidents, Premiers ministres, intellectuels reconnus, politologues, administrateurs, banquiers influents, professeurs d’université, experts, lauréats du Prix Nobel et ainsi de suite, avec statut social, influence et vastes fortunes. Une fois en place, ces grandes personnalités sont récupérées chacune selon leurs spécificités. Beaucoup d’entre eux deviennent les agents ignorants du spectre et, selon l’expression de Lénine, « des idiots utiles ».

Abrutir le grand public

L’idéologie communiste manipule le savoir du public en recourant à des récits narratifs faussés, en trompant les gens avec un système éducatif biaisé et en contrôlant les médias grand public. Il utilise l’impression de sécurité des gens et leurs intérêts superficiels pour qu’ils ne voient pas plus loin que ce qui les concerne de façon immédiate : s’intéresser aux divertissements vulgaires, aux sports de compétition, aux ragots sur les réseaux sociaux, se laisser aller à leurs penchants sexuels. En même temps, les hommes et femmes politiques ne flattent que les plus bas dénominateurs communs pour tromper la vigilance et les jugements des gens, et capter leur vote.

Dans les pays communistes et totalitaires, le peuple n’est jamais autorisé à se mêler à la politique. Dans les pays démocratiques, ceux qui veulent œuvrer au bien commun sont monopolisés par des questions de second ordre (le droit des transgenres par exemple) rappelant ainsi le célèbre stratagème de l’histoire militaire de la Chine antique : « Cacher la route que l’on emprunte mais se montrer au grand jour quand on répare le pont. » Des informations qui deviennent virales, des nouvelles sensationnelles et même des attaques terroristes ou des guerres sont orchestrées pour masquer les intentions véritables du communisme.

Le public est endoctriné selon les codes de conscience du modernisme et on fait appel à lui pour étouffer la minorité de gens qui s’attachent obstinément à la tradition. Les intellectuels émettent de lourdes critiques sur les folklores traditionnels des différents pays de la planète, générant ainsi des préjugés bornés chez la plupart des gens. Les concepts de créativité et d’indépendance intellectuelle sont détournés afin de monter la jeunesse contre l’autorité et de l’empêcher d’intégrer le savoir et la sagesse des cultures traditionnelles.

Dans les pays communistes, après que les représentants de la culture traditionnelle ont été massacrés, le gros de la population a été endoctriné dans la révolution. Après la prise de pouvoir du PCC en Chine, il aura fallu vingt-cinq ans pour faire grandir ceux qu’on appelle en Chine les « jeunes loups », terme qui désigne tous ceux qui, ayant grandi sous le communisme, ont été endoctrinés à haïr et tuer les ennemis de classe. On les a encouragés à se battre, à détruire, à voler et à tout incendier sur leur passage.

Le PCC a activement fait grandir le sentiment meurtrier chez les gens. Pendant la Révolution culturelle, des adolescentes ont sans scrupule battu leurs professeurs à mort dans le cadre de la croisade idéologique de Mao. Aujourd’hui, l’armée des petites mains qui pullulent sur internet, active sur plusieurs réseaux sociaux chinois, appelle sans cesse au combat et à la tuerie avec des messages comme : « récupérer les îles Diaoyu, même si la Chine finit en ruine » ou bien « que la Chine soit recouverte de cimetières plutôt que d’échouer à exterminer jusqu’au dernier des Japonais ».

En Occident, le Parti communiste regarde fièrement vers la Révolution française et la Commune de Paris. À chaque révolution et à chaque insurrection vient son groupe d’émeutiers sans scrupule, sans remord, sans compassion.

Fragmenter la société

Aujourd’hui, les anciennes générations sont marginalisées et mises en retrait de la société à un rythme accéléré. Alors que les jeunes reçoivent de plus en plus de droits, de pouvoir politique et de privilèges, les anciens perdent leur statut d’autorité et de prestige, précipitant encore davantage la coupure entre l’humanité et la tradition. La littérature contemporaine, les arts et la culture populaire, tous doivent suivre les goûts et les valeurs des jeunes, qui eux-mêmes subissent et suivent la pression des dernières modes de peur d’être ostracisés par les autres.

Les progrès rapides dans le domaine de la technologie et de la science font que les personnes âgées ne parviennent pas à suivre et à s’adapter aux énormes changements sociaux qui en découlent. La transformation des zones urbaines et rurales et l’immigration de masse participent conjointement à couper les personnes âgées du monde et à les déraciner du présent. L’angoisse et l’impuissance de leur solitude sont exacerbées par la réalité de la vie moderne, alors que les jeunes gens sont dans un rapport constant de compétition qui leur laisse peu de temps pour leurs parents et pour les personnes âgées de leur famille.

Dans les modèles de société humaine traditionnelle, les gens s’aident les uns les autres. Quand il y a des conflits, ils ont la religion, la moralité, les lois et les coutumes pour les résoudre plus efficacement et pour coopérer davantage.

Une société organisée de la sorte ne s’effondre pas du jour au lendemain. Elle doit d’abord être fragmentée en petites unités atomisées afin de dissoudre le rapport d’interdépendance entre les individus et les couper les uns des autres.

Quasiment tous les standards imaginables ont été utilisés pour diviser la société en groupes qui s’opposent et pour instiller la haine et la lutte chez les gens. Les classes sociales, les sexes, les ethnicités ou les dénominations religieuses peuvent tous être des terreaux fertiles à la division. Le communisme amplifie l’animosité entre les bourgeois et les prolétaires, entre les dirigeants et les dirigés, les progressistes et les « réactionnaires », les réformateurs et les conservateurs – et pendant ce temps le pouvoir du gouvernement gagne en amplitude jusqu’à créer un État totalitaire que personne ne peut arrêter.

 6. La dissimulation et la défense

Le spectre communiste se cache très bien. Il est difficile de sonder l’ampleur de sa dissimulation, qui est le résultat d’un vaste éventail de stratagèmes allant du plus visible au plus caché.

Les pires projets du spectre sont menés en plein jour et sont présentés comme étant sensés, raisonnables et légaux. Ils sont tellement omniprésents qu’il est difficile de les dénoncer pour ce qu’ils sont. Parfois, certains aspects de ses projets sont révélés au grand jour mais ils ne servent en fait qu’à détourner l’attention d’un plus grand complot encore. Par exemple, au cours de la guerre froide, le monde avait beau être divisé entre deux camps militaires et politiques opposés, dont les systèmes sociaux semblaient diamétralement opposés, c’était pourtant de chaque côté le même processus qui était à la manœuvre sous des formes différentes. Beaucoup de communistes révisionnistes comme on en trouve en Occident, mais aussi des socialistes, des fabiens, des réformistes ou des progressistes ont publiquement rejeté les modèles soviétiques et chinois, mais leurs efforts ont entraîné la société vers des structures semblables à celles de l’URSS ou de la Chine. En d’autres termes, le spectre communiste a utilisé le totalitarisme de l’Est pour mieux dissimuler son infiltration à l’Ouest et faire diversion.

Ceux qui osent dénoncer les machinations du spectre sont traités de complotistes, d’extrémistes, de droite dure, de sexistes, racistes, va-t-en-guerre, intolérants, extrême droite, nazis, fascistes, et de tout autre insulte qui isole et marginalise au sein des cercles intellectuels ou dans la société de façon générale. Relégués au ridicule ou objets des peurs, leurs idées ne sont pas entendues et n’exercent aucune influence. Les gens sont en même temps conditionnés pour s’opposer et haïr certaines ethnies ou groupes ou individus, et ainsi détourner l’attention du mal fondamental qu’est le spectre communiste.

Il est impossible que toute l’humanité soit trompée par les mensonges du spectre. Mais le communisme, sous la myriade de formes qu’il adopte, est déjà parvenu à influencer la majorité des gens ainsi que les dirigeants du monde entier. Il n’y a aucune exagération à dire que le spectre du communisme dirige le monde. Au regard des stratégies générales présentées ci-dessus, les chapitres suivants examineront en détail la façon dont le règne du spectre s’est imposé ainsi que ce que l’humanité devrait faire si elle veut éviter la destruction finale qui approche.

 

Lire la suite : Chapitre 2 – Les débuts du communisme en Europe

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