Epoch Times est fier de republier « Une persécution sans précédent : la destruction de la bienveillance humaine » (« An Unprecedented Evil Persecution: A Genocide Against Goodness in Humankind » éd. Dr Torsten Trey et Theresa Chu. 2016. Clear Insight Publishing). Le livre aide à la compréhension des prélèvements forcés d’organes en Chine en expliquant la cause profonde de cette atrocité: le génocide commis par le régime chinois contre des pratiquants de Falun Gong.
Wu Huilin, Ph.D., ancien professeur d’économie de l’université nationale de Taïwan, est spécialiste conseiller externe au Département d’économie à l’université de Chicago, chercheur au Chung-Hua Institue de recherche sur l’économie, professeur à l’université de Shih Hsin et professeur de l’institut diplômé de technologie et d’éducation professionnelle à l’université de technologie de Tapei. Il a écrit « The Surface and Truth of China’s Economic Reform, » Il a publié plus d’une centaine d’articles universitaires et des commentaires sur l’actualité.
« Une société harmonieuse » est une société remplie de bonheur. Même les leaders du Parti communiste chinois (PCC) le savent. Créer une société harmonieuse devient ainsi l’objectif commun pour des décideurs politiques. Alors, qu’est-ce exactement qu’une société harmonieuse ?
La signification véritable d’une société harmonieuse
Le mot « harmonie » s’écrit «和諧.» en chinois. Le caractère « 和 » inclut le caractère pour l’alimentation « 禾» et celui pour la bouche « 口 », suggérant qu’il y a assez de nourriture disponible pour chaque bouche. Le caractère « 諧 » comprend le caractère pour le discours « 言 » et celui pour tous « 皆 », évoquant que tout le monde a la liberté de parole. Afin que tout le monde ait assez d’alimentation, il est nécessaire de mettre en œuvre « une économie libre, une économie de propriété privée ou une économie de marché ». Pour que les gens puissent avoir la liberté de la parole, un « système démocratique libre » est le pré requis.
Après presque 100 ans de communisme, nous n’avons aucune preuve que ce système de gouvernement ait contribué à une société harmonieuse, et il doit progresser vers « la liberté économique » et « la liberté politique ». La question suivante est : devons-nous mettre en œuvre ces deux libertés en même temps, ou l’une après l’autre ? Puisque la dernière risque de provoquer un traumatisme à court terme, ainsi la première a été utilisée plus souvent. Alors laquelle devrait être mise en œuvre d’abord : « la liberté économique » ou « la liberté politique » ? La création de la richesse matérielle est, après tout, une perspective beaucoup plus simple et plus facile à gérer que de développer des programmes qui favoriseront et soutiendront les droits de l’homme. Donc, de nombreux gouvernements tendent à mettre en œuvre la liberté économique d’abord et ensuite la démocratie. Pourtant, choisir de développer l’économie contribue très peu au renforcement d’une société harmonieuse, c’est pourquoi le progrès est lent. Le PCC suit bien sûr le modèle « économie d’abord », donc la démocratie est nettement en retard pour ce qu’on pourrait attendre de la deuxième plus grande économie dans le monde. Le monde ne manque pas de réussite, comme Taïwan ou le Chili.
On savait qu’en mettant en œuvre la politique de « décentralisation du pouvoir et transfert des profits » fin 1978, sous la direction du 1er secrétaire du PCC Deng Xiaoping, avec les leaders de l’Union soviétique et de divers pays de l’Europe de l’Est, on transformerait les propriétés publiques en propriétés privées. Au début, la politique a eu du succès et c’était Zhao Ziyang, 3e premier ministre de la Chine sous le leadership du PCC, qui conduisait véritablement les choses. Avant de progresser dans les rangs pour parvenir au poste de secrétaire général du Parti, Zhao fut le secrétaire du Comité de Parti dans la province du Sichuan en 1975. À cette époque, la vie dans des villages chinois était misérable en raison de la révolution culturelle. C’est pourquoi Zhao avait opté pour une politique de « relâchement des restrictions ». Cette politique permettait aux paysans de librement semer des plants et vendre leurs récoltes. La modification de la politique permettait aux ménages de vendre leurs productions artisanales. Ils pouvaient avoir leur propre terre et la cultiver pour leur propre consommation. Zhao a promu la réforme de « la privatisation des parts de production agricole pour des ménages individuels ». Motivés par ces facilités, les paysans ont durement travaillé et le Sichuan a profité de plusieurs années de récoltes prospères. Comme ses réformes économiques ont abouti à un succès, Zhao a été reconnu par Deng Xiaoping et d’autres leaders et en conséquence, il a été nommé 1er secrétaire au début des années 1980.
Hu Yaobang, secrétaire général du parti communiste qui était également connu pour son style libéral, et Zhao Ziyang ont formé ce qu’on a nommé « le système Hu-Zhao » sous la direction de Deng. Ils ont promu allègrement leurs programmes pour réaliser des réformes économiques et politiques. D’une façon générale, Zhao était en charge de la réforme économique et appliquait au pays entier ce qu’il avait appris de ses accomplissements dans le Sichuan.
Le dilemme de la réforme économique de Zhao Ziyang
En résumé, la réforme de Zhao était destinée à amener la privatisation. Toutefois, ce processus s’est avéré ni facile ni rapide. Zhao a dû faire un choix : soit promouvoir le programme idéologique du Parti, soit résister à la pression et répondre aux besoins du peuple. Malgré les réalisations récentes de Zhao dans le Sichuan, son expérience était limitée (n’ayant reçu qu’un enseignement secondaire et n’ayant vécu que dans le cadre des restrictions d’un État communiste) cela a alimenté chez les gens, le doute quant à ses capacités à accomplir une tâche aussi gigantesque. Toutefois, après une décennie de réformes économiques en Chine, dans l’après-midi du 19 septembre 1988, Zhao a eu une conversation de deux heures avec Milton Friedman (1912-2006), lauréat du prix Nobel et économiste libéral sur le sujet de « la question de la réforme économique en Chine ».
Il est surprenant d’apprendre qu’après leur conversation, Steve Cheung, économiste chinois reconnu, a fait la remarque que Zhao et Friedman partageaient un point de vue « semblable ». L’observation de Cheung a été illustrée dans « une lettre de Noël », la seule lettre écrite par Friedman et son épouse à un de leurs proches en plus d’une décennie.
Dans cette lettre, Friedman a décrit Zhao dans les termes suivants : « Nous sommes très impressionnés par la sagesse de Zhao et par son leadership à amener la Chine vers une économie orientée sur une ouverture de marché. Il a une compréhension très profonde des questions économiques. Il est, également, déterminé à étendre le marché [et il est] désireux d’essayer et d’apprendre. Il est humble et écoute sincèrement les recommandations et les commentaires des autres. En attendant, il doit aussi sauvegarder l’autorité la plus haute du PCC. S’il doit réussir, ceci exige une tactique très subtile. À l’heure actuelle, il fait face à quelques problèmes réels, principalement celui de l’accélération de l’inflation qui ralentira la vitesse de la réforme économique. »
En conséquence, la réforme économique mise en œuvre par Zhao a été efficace durant les étapes au tout début. Cependant, comme le but de sauvegarder l’autorité la plus haute du PCC est rentré en conflit avec celui de développer le marché, il était inévitable qu’il soit confronté à un sérieux dilemme. De plus, Cheung a eu peur que la réforme économique ne mène la Chine vers « la gestion classifiée », semblable à celle en Inde, apparue durant les étapes du début de la réforme indienne. Comme attendu, la réforme a fini dans cette direction. Bien que Zhao ait été assigné à résidence après l’incident de Tiananmen en 1989, son approche de la réforme économique progressive, combinée au maintien de l’autorité la plus haute du PCC, a toujours été suivie par le PCC. En conséquence, les conflits sont finalement arrivés et les situations « de la corruption institutionnelle » et « la malédiction des derniers arrivants » ont pleinement fait leur apparition en Chine.
« Le 4 juin 1989 » et « le 25 avril 1999 » : deux tournants de démocratisation en Chine
« Le massacre des étudiants le 4 juin 1989 » fut un tournant pour la transition de la Chine vers la démocratie. Malheureusement Zhao, qui croyait dur comme fer en la réforme interne du PCC, n’a pas osé défier la répression des étudiants orchestrée par des leaders tels que Deng Xiaoping, Li Peng et Jiang Zemin. Au lieu de cela, les larmes aux yeux, il a persuadé les étudiants sur la place Tiananmen de cesser leurs protestations. Peu de temps après, les chars de l’armée les écrasaient sans aucune hésitation, laissant des corps sanglants d’étudiants innocents. Zhao a été ensuite mis à l’écart et assigné à résidence. Les tentatives de démocratisation en Chine furent vaines.
« L’incident du 4 juin » a provoqué un outrage général des pays du monde entier, adoptants des sanctions économiques contre la Chine. L’économie nationale, déjà dans une impasse à cause de défaillances monétaires, dégringola à des niveaux dangereux. En raison de la stagnation économique, le taux de chômage a continué à augmenter et les troubles sociaux ont continué à s’intensifier.
En 1992, le système spirituel de perfectionnement moral appelé Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa), a été présenté au public. Avec ses exercices apaisants, faciles à apprendre et l’accent mis sur l’amélioration du caractère moral, la pratique a attiré 100 millions d’adhérents en quelques années. Le Falun Dafa, une forme ancienne de Qi Gong, enseigne aux pratiquants à regarder d’abord à l’intérieur de soi lorsqu’on rencontre des conflits et à pratiquer les principes de vérité, de bonté et de patience pour transformer l’hostilité en harmonie.
Avec un Chinois sur douze s’améliorant par le Falun Dafa, beaucoup de problèmes sociaux dans tout le pays, résultant principalement du chômage, se sont facilement dissous. Pendant plusieurs années, le gouvernement chinois a loué les bienfaits du Falun Dafa qui a amélioré le bien-être social. Mais la position du gouvernement est progressivement devenue plus hostile avant les mesures officielles de répression du 20 juillet 1999.
Le 25 avril 1999, environ 10 000 pratiquants de Falun Dafa de toute la Chine se sont réunis à Zhongnanhai, l’enceinte gouvernementale à Pékin, pour lancer un appel à la justice auprès du gouvernement central à propos de pratiquants qui étaient en garde à vue et de la diffamation récente de la pratique. Dans un esprit calme et avec un comportement respectueux, ils ont lancé un appel paisible. Un calme qui a été sans précédent dans l’histoire chinoise.
Si bien que le premier ministre Zhu Rongji avait rencontré les représentants du Falun Dafa pendant leur requête et avait donné une réponse raisonnable à leurs plaintes. Ensuite, les pratiquants étaient repartis de façon disciplinée sans laisser de désordre sur le lieu du rassemblement.
CNN et d’autres médias étrangers présents sur le lieu ont été bouleversés par le comportement calme des pratiquants. Ils les ont couverts d’éloges pour leur maîtrise de soi. Les journalistes ont signalé que c’était le plus grand groupe de manifestants en Chine depuis les protestations d’étudiant en 1989 et ont reconnu ce rassemblement comme un moment décisif favorisant la démocratie en Chine. Les leaders de nombreux gouvernements étrangers et ceux des domaines juridiques et politiques ont aussi considéré la manifestation, comme un modèle pour la réactivité de la Chine face à ses citoyens ; une deuxième chance pour la réforme du PCC vers la démocratie libérale. Cependant, des développements ultérieurs ont profondément déçu la communauté internationale.
La répression du Falun Gong apporte de sérieux désastres
Le 20 juillet 1999, trois mois après l’appel pacifique du 25 avril, le PCC a entamé une répression sanglante contre le Falun Gong, sabotant la possibilité d’une société harmonieuse. Pour persécuter des pratiquants de Falun Gong, le PCC a établi le Bureau 610 et dépensé beaucoup d’argent pour forcer la police et tous les citoyens en Chine à signaler des pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants ont été arrêtés, emprisonnés, torturés et on leur a prélevé leurs organes de force. De plus, pour dissimuler les faits de cette répression sanglante, le PCC a non seulement contrôlé les médias et développé une cyber capacité quasi militaire pour diffamer et calomnier le Falun Gong, mais a aussi offert des pots-de-vin économiques en échange du silence des politiciens occidentaux. Pour conserver les ressources abondantes nécessaires pour la répression, le PCC a dû maintenir une croissance élevée du PIB avec des coûts de production minimes.
Les conséquences des méfaits du gouvernement sont les suivantes :
1. Augmentation d’ateliers clandestins apparaissant partout dans la Chine.
2. Des biens de consommation bon marché qui ont contribué à une déflation mondiale.
3. Consommation considérable des ressources naturelles par la production chinoise, faisant augmenter le prix de l’électricité et d’autres ressources, entraînant une « inflation importée ».
4. Inflation intérieure et internationale en raison des prix bas à l’exportation de marchandises chinoises, pour que le gouvernement puisse acquérir des montants énormes de devises ; une telle distorsion des prix crée aussi une bulle monétaire avec le risque de spéculation financière pouvant provoquer des crises financières globales.
5. Apparition d’une crise environnementale, de pollution atmosphérique et de brouillard toxique alors que les ressources naturelles sont en train de s’épuiser.
6. Des produits de mauvaise qualité et même toxiques, vendus localement et à l’exportation aux pays étrangers, conduisant à des maladies, des préjudices et même la mort.
7. Les droits de l’homme sont négligés et la politique étrangère est intentionnellement distraite par les incitations financières de la Chine.
8. La société chinoise devient de plus en plus corrompue avec le déclin de la moralité et les gens sont menés par l’avidité et le désir du gain personnel.
Les impacts négatifs du taux de croissance fort de la Chine ont induit une sérieuse préoccupation parmi des experts de domaines très variés depuis le début du nouveau millénaire. En laissant de côté la vérité des chiffres économiques, le taux de forte croissance dans un État totalitaire est réalisé en consommant et gaspillant des ressources naturelles. Paul Krugman, Prix Nobel d’économie 2008, a clairement indiqué dans son article « Le mythe du miracle asiatique » publié par Affaires Étrangères en 1994, que la croissance économique rapide dans des pays communistes est basée sur une augmentation de facteurs de production, plutôt que sur l’augmentation « de la productivité globale des facteurs de production ». De telles actions peuvent entraîner finalement une baisse de la rentabilité et le ralentissement de la croissance dans une large mesure. De là, depuis l’an 2000, le développement économique de la Chine a été décrit comme « extérieurement fort, mais intérieurement faible », « un château de cartes », « un intérieur pourri sous l’image d’un extérieur parfait », et « étant au bord de l’effondrement ».
Il est connu que le PCC est habile dans la manipulation de ressources humaines. Comme le gouvernement a étroitement poursuivi la croissance économique en Chine, les ouvriers chinois sont exploités et leurs salaires sont bas. La conséquence est « la déflation » mondiale (une surproduction, des bas prix et une mauvaise qualité). D’autres pays étant mécontents de la stratégie de la Chine prennent des mesures pour boycotter, exercer des représailles et se révolter même contre le PCC. Un exemple est la mise à feu par la colère publique de chaussures chinoises en Espagne en septembre 2004.
Des marchandises bon marché et frelatées empoisonnent les gens
« Un agriculteur a acheté des graines de riz rond et les a plantés. Cependant, jamais rien n’est sorti de ces graines parce qu’il s’agissait de fausses graines. L’agriculteur fâché a essayé de se tuer en prenant du poison. Mais il n’est pas mort parce que le poison était faux. Sa femme a acheté du vin pour célébrer sa survie. Cependant, les deux ont perdu la vie parce que le vin était toxique. »
Cette plaisanterie circulait sur Internet… Bien sûr, vu les mauvais traitements que la Chine inflige aux ressources humaines et vu les produits bon marché défectueux, il n’y a pas de quoi rire. Dans le monde entier les pays économiquement robustes, y compris les États-Unis, sont menacés par des marchandises bon marché faites en Chine. Dans la publication trimestrielle du Journal of Economic Perspectives de septembre 2004, P. A. Samuelson (1915-2009), Prix Nobel d’économie en 1970, a inventé le terme « le mensonge controversé » pour dénoncer l’externalisation de la production, largement reconnue à l’époque comme une option pratique dans l’avancement de la croissance. Des marchandises bon marché comme « des chaussures faites en Chine », a-t-il indiqué, sont le résultat d’externalisation et impactent négativement l’emploi des ouvriers en bas de l’échelon aux États-Unis.
Ceci aurait été compréhensible si les ouvriers chinois, de leur plein gré et en toute conscience, avaient volontairement mis en péril leur bien-être pour peiner dans des conditions de travail difficiles en gagnant de bas salaires. Cependant le gouvernement chinois est un régime autoritaire qui n’est pas gouverné conformément à la loi, mais par des directives de parti. La majorité de ses travailleurs n’a aucun autre choix que d’être exploité. Par exemple Lanzhou Zhenglin, une société de produits alimentaires agricole établie et financée par des entreprises taïwanaises, exportait en 1992 vers beaucoup de pays « une création exclusive de grandes graines de melon du type AAA soigneusement sélectionnées ». Ces graines de melon ont été produites par dix mille prisonniers à qui on a forcé de fendre des graines de melon avec leurs dents et de les ouvrir de leurs mains nues. Les prisonniers n’étaient pas rémunérés. En hiver, leurs mains étaient couvertes d’engelures et de gale. Comme ils travaillaient sans aucun soin médical, le sang coulait de leurs mains sur les graines de melon. Leurs dents et ongles ont été abimés (le rapport Epoch Times du 13 septembre 2004).
À la suite des informations sur des produits défectueux faits en Chine comme les pneus, le dentifrice et des trains (jouets), un reportage du New York Times du 29 juin 2007 a énuméré cinq sortes de fruits de mer (le poisson-chat, le bar, la crevette, la vandoise et l’anguille) dans lesquels on a trouvé des antibiotiques nuisibles, inscrits sur la liste des produits toxiques par les États-Unis. Il est important de noter que ces reportages ne sont pas des cas isolés, des cas semblables, les uns après les autres, ont été rapportés sans cesse de par le monde. Beaucoup de reportages de médias occidentaux ont observé que la Chine en tant qu’usine du monde, constitue une menace sérieuse pour la santé mondiale.
Quand la catastrophe de l’épuisement des ressources globales surviendra-t-elle ?
Avant que le public n’ait été mis au courant des produits toxiques chinois, l’économie émergente du gouvernement avait recueilli l’éloge de presque chaque coin du globe. Quelques avertissements sont apparus, mais ont été ignorés. Plus le taux de croissance en Chine grandissait, plus les marchés locaux et internationaux consommaient ; le gouvernement s’est assuré que la demande soit satisfaite, peu importe les conséquences environnementales ou humaines. L’injustice sociale et la détresse de la société chinoise – autrefois cachés à la communauté internationale – sont devenues de plus en plus sérieuses et évidentes, comme les rapports de travailleurs esclaves qui firent leur apparition ainsi que la disparité accrue entre riches et pauvres. Le PCC a utilisé sa puissance financière comme moyen de contrainte et d’incitation en échange de produits technologiques avancés, forçant quelques sociétés comme Yahoo! à aider le PCC dans sa conduite de surveillance intérieure. En conséquence la situation de la liberté d’expression, des droits de l’homme et la liberté politique en Chine ont empiré. De plus, les pots-de-vin du PCC pour faire taire les politiciens étrangers ont rendu la communauté internationale entière muette face aux violations des droits de l’homme par le PCC. Certains sont même devenus complices.
L’impact de la croissance rapide de la Chine sur l’environnement global et les ressources naturelles a attiré l’attention de tout le monde. Un rapport de l’organisation Greenpeace du 19 octobre 2005 indiquait que la Chine était devenue le plus grand contributeur à la destruction des forêts tropicales : « presque cinq sur dix rondins de bois tropicaux » de forêts tropicales menacées ont été expédiés en Chine cette année-là. En plus du déboisement global, la demande de la Chine concernant les céréales, la viande, le fer et le charbon a dépassé celle des États-Unis, faisant de la Chine le plus grand consommateur du monde. Cela ne finira pas jusqu’à ce que nous changions rapidement le mode de développement en Chine. Ainsi en les laissant faire, les désastres dans le monde seront nombreux et dévastateurs.
En plus de l’industrie d’exportation, l’infrastructure à grande échelle, c’est-à-dire les projets de construction, consomme encore plus de ressources partout en Chine. De tels projets sont les véhicules de la connivence – et potentiellement la corruption – entre les secteurs privés et publics. Tandis que la Chine avance avec ces projets massifs pour augmenter son PIB, l’excès de production et d’investissements face à l’absence de demande a créé de sérieux problèmes qui alimenteront inévitablement l’accumulation d’une énorme dette et des bâtiments inoccupés.
En développant son économie aux dépens de ressources précieuses, le PCC a emmené le monde vers un point critique. Le contexte de « diminution de la rentabilité » est arrivé au stade de la compétition entre la Chine et les autres pays pour des ressources. La croissance économique de la Chine va décroître profondément dans un avenir proche, ce qui nuira aux Chinois et aussi aux autres. Par conséquent, pour toute l’humanité nous espérons sincèrement un changement immédiat du modèle de développement économique de la Chine. Nous pouvons être sauvés seulement par la démocratie, la liberté et la liberté de marché.
En conclusion, le PCC doit se désagréger, le capitalisme rouge de la Chine doit devenir une économie de marché pure et la Chine doit devenir un pays démocratique. Autrement, des désastres humains s’intensifieront et la destruction de sociétés civiles sera inévitable.
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