"COMMENT LE SPECTRE DU COMMUNISME DIRIGE LE MONDE"

Chapitre 14. La culture populaire, un plaisir décadent

Le spectre du communisme n'a pas disparu avec la désintégration du Parti communiste en Europe de l'Est
août 19, 2021 10:40, Last Updated: septembre 13, 2021 17:58
By L'équipe éditoriale des « Neuf Commentaires sur le Parti communiste »

Epoch Times publie, sous forme de série, un nouvel ouvrage, Comment le spectre du communisme dirige le mondetraduit du chinois et écrit par les auteurs des Neuf Commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières

Introduction

1. La culture du Parti communiste

2. La subversion communiste de la culture de masse occidentale

3. Pop culture et chaos social

a. Hip-hop et rock’n’roll

b. Toxicomanie

c. Pornographie

d. Jeux vidéo

e. La culture de la violence

f. Mode décadente

Conclusion

Références

* * *

Introduction

Dieu a créé l’humanité et, au cours du long fil de l’histoire, a établi une culture orthodoxe pour permettre à l’humanité de vivre. Bien que les nations du monde aient des cultures différentes, elles sont, au fond, étonnamment uniformes. Tous les groupes ethniques de l’Orient et de l’Occident attachent de l’importance aux vertus de sincérité, gentillesse, générosité, justice, modération, humilité, courage, altruisme, etc. – des vertus auxquelles toutes les nations ont rendu hommage et qu’elles ont toutes enseignées aux générations montantes à travers leurs classiques. Ces vertus ont en commun le fait de rendre hommage à Dieu et la loyauté envers les commandements divins – parce que c’est Dieu qui a transmis la culture et le code de conduite que l’humanité devrait avoir et incarner. Voilà l’origine des valeurs universelles.

Les Pères fondateurs des États-Unis attachaient une grande importance à la moralité et à l’étiquette. En son temps, le président George Washington a personnellement recopié les 110 Règles de Civilité et de comportement décent en société et dans la conversation. [1] Bien que certaines de ces règles aient changé avec le temps, elles contiennent de nombreux principes universels : qu’il faut faire preuve de révérence quand on parle de divinités et de sujets s’y rapportant, qu’il faut défendre les bonnes mœurs, respecter les autres, être modeste, traiter les gens de façon appropriée, faire attention à la moralité publique, ne pas blesser les sentiments ni les intérêts d’autrui, se comporter convenablement en toute circonstance, s’habiller de façon soignée et être un exemple de bon goût, se retenir de riposter, se retenir de dire du mal des autres dans leur dos, apprendre des personnes bonnes et sages, écouter sa conscience, etc.

De même, les treize vertus de Benjamin Franklin sont la tempérance, le silence, l’ordre, la résolution, la frugalité, l’assiduité, la sincérité, la justice, la modération, la propreté, la tranquillité, la chasteté et l’humilité. L’esprit est en totale adéquation avec les 110 règles de Washington. [2]

Avant les années 1950, le critère de moralité de la plupart des gens répondait généralement à des normes communes convenables. Les Orientaux et les Occidentaux avaient conservé bien des traditions et mœurs convenant aux êtres humains. Même après 1949, en Chine, alors que le communisme avait commencé à détruire l’héritage de la Chine, à massacrer l’élite et à corrompre la moralité d’une façon systématique, la population avait conservé un bon nombre des vertus traditionnelles qui avaient régné avant l’usurpation du pouvoir par le Parti.

L’expansion du camp communiste a permis aux communistes de promouvoir davantage leurs plans. Après les années 1960 surtout, les populations orientales et occidentales se sont de plus en plus engagées sur la voie de la corruption de la moralité.

La Grande Révolution culturelle du Parti a commencé en 1966 avec les dix années de campagne pour éradiquer les quatre « vieilleries », suivies par le terrible mouvement de contre-culture des États-Unis dans les années 1960 et les mouvements anti-tradition – promues principalement par la jeunesse – qui se sont propagés dans le monde entier. Tous ces mouvements au niveau planétaire se sont déroulés dans le but de détruire la tradition et de pousser l’humanité à s’écarter des valeurs morales respectées depuis longtemps.

Ces mouvements politiques et culturels ont laissé de profondes cicatrices dans le monde d’aujourd’hui. Depuis cette époque, les fondations de la culture traditionnelle de la société chinoise ont été totalement détruites et la moralité a rapidement décliné. Dans la société occidentale, la musique rock, la toxicomanie, la libération sexuelle et la promiscuité, l’homosexualité, la culture hippie et le vide spirituel ont pris le contrôle, endommageant gravement les fondations de la tradition occidentale.

Quand les jeunes radicaux de la contre-culture se sont trouvés aux manettes de la société, ils ont continué leur mouvement par d’autres moyens. L’art et la littérature d’avant-garde, les idéologies modernes, les concepts déviants ont tous été réunis. Avec l’aide de la télévision, des ordinateurs, de l’Internet, des téléphones portables et de moyens variés de diffusion de masse, la race humaine tout entière a dévié rapidement de la culture et des façons de vivre traditionnelles, pour se diriger vers l’abîme de la déviance et de la dégradation.

Si nous regardons le monde, en particulier depuis les décennies récentes, contempler le déclin de la moralité humaine et la corruption de quasiment tous les aspects de la culture populaire et de la vie sociale est bouleversant. Une fois que le Parti communiste chinois (PCC) a détruit la profonde culture traditionnelle chinoise au moyen de ses mobilisations politiques incessantes, il a créé un système nocif de culture du Parti. La jeune génération a grandi dans cette culture du Parti et ignore tout de la culture traditionnelle inspirée par le divin. À l’exception de quelques segments de la population occidentale qui s’accrochent encore aux traditions et refusent d’être tentés et corrompus, il est assez juste de dire que le communisme a quasiment réussi à atteindre son but de détruire la culture humaine à travers le monde.

1. La culture du Parti communiste

Après la « réforme et l’ouverture » du Parti communiste au cours des années 1980, les Chinois ont choqué les habitants du monde par leur comportement quand ils étaient à l’étranger. À l’époque, de nombreux Occidentaux avaient en tête le souvenir que le peuple traditionnel chinois était un peuple doux, courtois, modeste, bon, travailleur et simple. Cependant, après des décennies de lavage de cerveau et de transformation par le Parti communiste chinois, le peuple chinois a totalement changé. Les Chinois sont devenus grossiers, parlant fort, fumant devant les panneaux d’interdiction de fumer, s’habillant de façon négligée, crachant sur les trottoirs, jetant des détritus par terre, profitant facilement des autres.

Au cours des années récentes, le comportement de certains touristes chinois a aussi choqué le monde. Ils grimpent sur des vestiges culturels et des sites historiques et les abîment, laissent les enfants uriner en public, ne tirent pas la chasse après avoir utilisé les toilettes, empoignent les produits distribués gratuitement, saisissent et gaspillent la nourriture dans les cafétérias, se lancent dans des bagarres pour de minimes désaccords et causent des problèmes dans les aéroports, entraînant des retards dans les vols.

Qu’est-il arrivé au peuple chinois ? Qu’est-il arrivé à la terre de Chine ?

La raison est en fait très simple. La révolution du prolétariat menée par le PCC a infligé l’étiquette de « classe des exploiteurs » à tous ceux qui soutenaient la moralité, la civilisation et les bonnes manières. Le PCC a décrit les façons de faire du prolétariat comme étant révolutionnaires et bonnes, a appelé les intellectuels chinois à se rouler dans la boue et à se faire naître des callosités dans les mains, et a décrit les poux sur le corps comme des « insectes révolutionnaires ». Depuis les cadres du Parti jusqu’aux cadres ordinaires, tous se sont enorgueillis de proférer des jurons, car cela montrait leur conscience de classe, leur engagement dans la révolution et leur proximité des masses populaires.

C’est ainsi que le Parti a obligé le peuple à abandonner tout ce qui était élégant et civilisé et à accepter à la place le style de vie brutal des voyous prolétaires. Un pays à l’histoire si longue, connu pour ses bonnes manières, a ainsi été réduit à un état de grande confusion, chacun se disputant pour la célébrité et la richesse. Le Parti a transformé la Chine en un camp de concentration de la vulgarité, une salle d’exposition pour la culture communiste.

On peut dire que la culture du Parti communiste est une invention majeure qui sert à la corruption de l’humanité. L’expression « culture du Parti » se réfère à la façon de penser, de parler et de se comporter apportée par les valeurs du Parti communiste. L’idéologie directrice de la culture du Parti est l’athéisme et le matérialisme, y compris les concepts communistes que le Parti y instille, c’est-à-dire, toute expression d’éléments culturels déviants ainsi que les pires aspects des temps anciens, le tout conditionné dans un nouvel emballage. Depuis que le PCC a usurpé le pouvoir, il a eu recours à de nombreux moyens pour détruire la culture traditionnelle, établir et renforcer la culture du Parti et utiliser de façon efficace la culture du Parti pour transformer la pensée des Chinois.

Sous le contrôle et l’infiltration de la culture du Parti, tous les domaines de la vie – y compris la littérature, les arts et l’éducation – ont dégénéré. La culture du Parti exhibe les caractéristiques idéologiques du Parti communiste : l’athéisme, la philosophie de lutte et le refus de croire que les divinités sont omniprésentes et que la justice existe en ce monde. [3] Au lieu de cela, le Parti veut se battre contre le ciel, la terre et l’humanité. Il instille un ensemble de critères pervers du bien et du mal, et déforme la façon de penser des gens. L’endoctrinement est étayé par la violence de l’État. Les sujets du Parti sont alors influencés imperceptiblement par ce qu’ils voient et entendent constamment depuis leur naissance, parce que le Parti monopolise toutes les ressources sociales. Le ronronnement constant de la machine de propagande pousse les gens à lire les œuvres des dirigeants communistes, tandis que l’élite est récupérée pour produire manuels scolaires, littérature, films, informations etc. qui n’existent que pour instiller davantage la culture du Parti.

Il n’aura fallu que quelques décennies au communisme pour faire en sorte que le peuple chinois pense avec les pensées du Parti, parle le langage du Parti, arrête de croire au divin, agisse sans se préoccuper des conséquences et ose faire pratiquement n’importe quoi. La tromperie peut se retrouver dans quasiment toute interaction humaine et il n’y a aucune limite à quoi que ce soit. Le langage de zombie du Parti et ses mensonges tout faits sont accablants.

Il y a cinquante ans, pendant la Grande Révolution culturelle, les gardes rouges étaient immergés dans la culture du Parti. Ils sont maintenant âgés et ont transmis les mêmes habitudes brutales à la jeune génération. Enfants et adolescents élevés dans la culture du Parti sont rusés et font preuve d’une maturité au-delà de leur âge. Ils connaissent toutes les mauvaises choses à un jeune âge. Les membres de la jeune génération ne croient pas au divin et sont immoraux et arrogants. Retenue sexuelle et moralité se sont effondrées. Quand ils sont provoqués ou qu’on les met en colère, ils peuvent se déchaîner cruellement. Ils contribuent ainsi à la destruction de la moralité. Les Chinois qui ont perdu leurs racines traditionnelles ont appris tous les pires aspects du mouvement de la contre-culture occidentale.

La culture du Parti a grandement éloigné le peuple chinois des valeurs universelles. L’esprit des gens, leurs pensées et leurs comportements ont subi de profonds changements, de profondes déviances. Ces changements font que les gens s’écartent des relations familiales, sociales, éducatives et professionnelles normales, qui sont souvent non seulement incompatibles avec celles des gens vivant dans des sociétés non communistes, mais aussi difficiles à comprendre.

Le PCC parle maintenant de restaurer la culture traditionnelle, mais ce qu’il restaure n’est pas la véritable culture traditionnelle. C’est tout simplement la culture du Parti sous une apparence traditionnelle, sans l’aspect le plus important de la tradition chinoise – la croyance dans les divinités. Sous la direction de la culture du Parti, les gens utilisent même les divinités pour faire fortune. Le temple de la Grand-Mère dans le canton de Yi, province du Hebei, est très prisé et l’on raconte que les gens peuvent trouver là-bas tous les dieux qu’ils souhaitent vénérer. Si l’on veut devenir un fonctionnaire du gouvernement, on peut vénérer le prétendu « dieu des fonctionnaires ». De même, on y trouve un « dieu de la richesse » constitué de billets de banque, un « dieu des études » et même un « dieu des voitures » qui tient un volant dans les mains. L’administrateur du temple de la Grand-Mère s’est vanté que « s’il manque un dieu, il suffit d’en fabriquer un nouveau. » [3]

La Chine moderne est également impliquée dans un mouvement censé faire revivre la tradition, mais étant donné la corruption morale actuelle, sera-t-il facile de retourner à la tradition ? Bien que de nombreux ouvrages littéraires et artistiques récapitulent les histoires anciennes, le contenu est entaché d’idées contemporaines. Bien que vêtus de costumes traditionnels, les personnages se lancent dans des drames contemporains, ce qui fait que la culture traditionnelle n’est plus qu’une façade et son véritable sens en est davantage obscurci. Par exemple, les films qui se passent dans les palais de la Chine impériale sont très à la mode depuis quelques années, mais ils tournent autour de la jalousie et des complots – un étalage des luttes et des haines inhérentes au communisme plutôt qu’une réflexion sur des réalités historiques.

Dans l’adaptation arbitraire de Pérégrination vers l’Ouest, Sun Wukong prend des démons dans ses bras et en tombe amoureux alors que dans le roman classique, ils sont en fait vaincus par Sun Wukong. Ce qui est encore plus effrayant, c’est qu’un bon nombre de personnes – spécialement les jeunes qui ne connaissent rien de la culture traditionnelle chinoise – considèrent curieusement tout cela comme étant traditionnel. C’est la conséquence du Parti qui a dévasté la véritable culture divine de la Chine, la remplaçant et endoctrinant le public avec sa propre culture du Parti pendant des décennies. Le peuple chinois en est venu à penser que la philosophie de lutte est traditionnelle, que l’art, la littérature et le théâtre truffés d’idées de la culture du Parti, mais revêtus d’un costume traditionnel, sont la vraie culture traditionnelle.

La culture du Parti fait que les gens ne croient pas en Dieu. La conséquence la plus directe en est une crise de l’intégrité : escroquerie, produits contrefaits, nourriture toxique, corruption et plus sont tous devenus monnaie courante. La prétendue culture Shanzhai est un exemple typique de cette crise de l’intégrité. La « culture Shanzhai » fait référence à la contrefaçon de produits ou de marques bien connues, principalement de l’étranger. Cela revient à voler et tromper. Le terme est devenu si célèbre que le Oxford Dictionary chinois-anglais l’a classé comme néologisme. [4]

Le comportement Shanzhai en Chine ne contrefait pas seulement les produits manufacturés, mais aussi des boutiques entières. On rapporte constamment l’existence de faux magasins Apple en Chine. [5] Les magasins sont soigneusement meublés avec tous les attributs de véritables boutiques Apple : façades vitrées, présentoirs en bois clair, cage d’escalier en acier, affiches d’iPad et autres produits Apple, sans oublier les murs d’accessoires minutieusement organisés avec le logo blanc d’Apple. Le personnel porte le T-shirt bleu foncé caractéristique avec le logo d’Apple et ont même l’air de croire qu’ils travaillent dans un véritable magasin Apple. Dans une atmosphère sociale caractérisée par de telles mystifications, certains Chinois ne reculent devant rien pour satisfaire leurs intérêts et ne craignent aucun châtiment divin ou humain. Mentir et falsifier est devenu partie intégrante de la culture dominante. Ceux qui refusent de falsifier font exception.

La culture du Parti a aussi détruit la langue. Ceci comprend l’utilisation de mots ou de phrases emphatiques. Les noms des restaurants sont : Cieux au-delà des Cieux, Empereur au-dessus de tous les Empereurs, Roi des Rois et d’autres termes similaires. Les styles littéraires sont devenus pompeux et, dans la propagande officielle, des expressions comme « le meilleur au monde », « le plus formidable de l’histoire », « les États-Unis ont peur », « le Japon est accablé », « l’Europe regrette » et d’autres expressions similaires apparaissent régulièrement. Les informations sur WeChat, l’application d’un média social chinois populaire, et les informations en ligne sont remplies de ces grands titres. Les manchettes suivantes sont des exemples typiques : « La force scientifique et technologique de la Chine dépasse les États-Unis et est la première au monde. » « La Chine a encore gagné la première place, battant personnellement les grosses compagnies américaines et déroutant totalement Apple. » « De grandes choses vont arriver. Une arme magique en Chine terrorise à nouveau les États-Unis, le monde est abasourdi, le Japon complètement terrifié. » « La Chine est numéro un dans un nouveau domaine ! Achevant un formidable changement historique en seulement trente ans, stupéfiant les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud. » « Huawei a annoncé qu’ils ont créé la première puce 5G au monde, ce qui a bouleversé le monde ! »

Le film de propagande Cool, mon pays ! et les séries spéciales des émissions télévisées Super, mon pays ! sont aussi pleins d’exagération dans le ton et le sens. Elles donnent l’impression que le monde entier capitule devant la Chine. Elles transmettent une attitude qui évoque la propagande de l’époque du Grand Bond en avant, quand le Parti soutenait que la Chine allait dépasser la Grande-Bretagne, rattraper les États-Unis et produire 55 tonnes de nourriture à l’hectare.

La nouvelle vague d’exagération est la manifestation concrète de la « philosophie fausse, exagérée et vide » (comme on l’appelle en Chine) de la culture du Parti à l’âge d’Internet. La question fondamentale est là encore une question d’intégrité. La réforme et l’ouverture des années 1980 et 1990 ont apporté des changements à la Chine sous la forme des pires aspects de la culture contemporaine occidentale, comme la libération sexuelle, la toxicomanie, l’homosexualité, les jeux vidéo, etc. Les programmes de divertissement à la télévision sont devenus vulgaires. La société tout entière est devenue un palais des plaisirs pour l’assouvissement des désirs matériels et charnels.

Le communisme a transformé les gens en êtres moins qu’humains et a transformé la Chine, autrefois civilisée, merveilleuse et magnifique, en un endroit barbare.

2. La subversion communiste de la culture de masse occidentale

On connaît les pays occidentaux du monde libre pour leurs sociétés civilisées, les hommes y sont distingués, les femmes vertueuses et gracieuses, et les personnes se traitent de façon honnête et amicale. Le communisme a mis en place des dispositions dans les pays occidentaux pour subvertir et saboter cette civilisation. Bien que le communisme ne puisse pas utiliser la violence et le totalitarisme pour nuire à la civilisation occidentale et à sa culture de masse comme il l’a fait en Chine, il a cependant, comme en Chine, attisé les pensées et comportements négatifs, et insoumis des gens pour saper la tradition, détruire la morale publique et détériorer la moralité individuelle.

Après le triomphe des Alliés au moment de la Seconde Guerre mondiale, juste au moment où le monde se réjouissait, un groupe était déjà à l’œuvre dans le domaine de l’idéologie et de la culture. Alors qu’ils réfléchissaient à la guerre et aux nouvelles vagues de l’idéologie à venir, ils ont participé à l’éloignement systématique des traditions qui reliaient l’homme au divin.

Aux États-Unis, la Beat Generation, apparue après la Seconde Guerre mondiale, fait référence à un groupe d’écrivains américains des années 1950. Fondateurs d’un mouvement artistique et littéraire, leur objectif était de saper la société. Alors qu’ils méprisaient, à raison, l’hypocrisie de la corruption morale de la société de l’époque, leur réponse a été de rejeter et de renverser avec cynisme la moralité traditionnelle. Les membres de la Beat Generation étaient pour majorité nihilistes et cyniques. Ils préconisaient la liberté sans retenue, laissaient libre cours à leurs idées personnelles sur le monde, rejetaient les vertus traditionnelles, sombraient dans un pseudo mysticisme, la drogue et le crime, et vivaient une vie indisciplinée et fantasque. Leur tentative pour critiquer de façon radicale la société bourgeoise et capitaliste a coïncidé avec la poussée de l’idéologie communiste en Occident et ils sont ainsi facilement devenus un outil du communisme.

De nombreux membres de la Beat Generation furent effectivement profondément influencés par l’idéologie communiste et socialiste. Par exemple, Jack Kerouac, fondateur du mouvement, a écrit une nouvelle, La naissance d’un socialiste, avant d’être célèbre. L’histoire parlait de sa rébellion contre la société capitaliste. [6] Allen Ginsbertg, un autre représentant du mouvement, est devenu ouvertement communiste plus tard (voir le chapitre 11 de ce livre) et soutenait la pédophilie. Leurs ouvrages rejetaient les conventions traditionnelles, étaient délibérément désorganisés et utilisaient un langage vulgaire. Ce groupe a été le premier à s’écarter des règles et principes de la tradition et il représente, sous une forme embryonnaire, le mouvement de contre-culture qui va engloutir l’Occident dans les années 1960.

Les années 1960 ont vu l’élaboration et l’extension de ce que la Beat Generation avait proposé avec des sous-cultures comme les hippies, les punks, les gothiques et d’autres encore. Ces tendances contre-culturelles ont trouvé un fervent public dans les zones urbaines occidentales, séduisant une jeune génération après l’autre, les poussant à la violence, la toxicomanie, la libération sexuelle, des tenues non conformistes, l’aliénation culturelle et qui pour finir, avaient un penchant pour la noirceur et la mort.

En 1968, le mouvement a atteint un paroxysme au moment des assassinats de Martin Luther King Jr. et Robert Kennedy, et l’escalade de la guerre du Vietnam. Au cours du printemps 1968, environ 2000 hippies se sont retrouvés pendant plusieurs jours et nuits dans le parc du Golden Gate à San Francisco pour exprimer leur résistance à la société à travers un comportement bizarre, du rock’n roll, des chansons, de la poésie, de la nudité et de la prise de drogue.

Au cours de l’été 1969, plus de 400 000 personnes se sont retrouvées de la même façon au festival de Woodstock, qui a eu lieu sur les terres d’un fermier dans le nord-ouest de la ville de New York. Ils ont crié les slogans « amour », « liberté » et « paix ». Au son du rock’n roll, des centaines de milliers de personnes se sont abandonnées à la débauche et à des plaisirs débridés, tout cela contribuant à tirer les participants et la société vers la vulgarité, la décadence et le déclin moral. Woodstock a été un événement culturel significatif des années 1960 et au cours des décennies qui ont suivi, le Central Park de New York, le parc du Golden Gate de San Francisco et Woodstock sont devenus les symboles de la contre-culture américaine.

Juste au moment où la contre-culture des États-Unis allait décoller, la tourmente impliquant des millions de personnes a éclaté en France, avec les événements de Mai 68. Les événements ont démarré avec la colère des lycéens qui se révoltaient contre la moralité et la culture traditionnelles. À l’époque, les écoles imposaient une séparation stricte dans les dortoirs entre les garçons et les filles et leur interdisaient d’aller librement d’un dortoir à un autre. L’abolition de cette clause et la revendication du droit à une activité sexuelle dans les dortoirs sont devenues le but ultime des protestations initiales. Les manifestations d’étudiants ont ensuite trouvé le soutien des partis socialistes et communistes français. Ainsi, la jeune génération, par la tourmente et la rébellion, a brisé les contraintes et les principes moraux établis pour l’humanité et conférés aux hommes depuis les temps anciens.

On dit qu’à la fin des années 1960, il y avait deux centres révolutionnaires : l’un était Pékin, où la Grande Révolution culturelle battait son plein, et l’autre était Paris, où les événements de Mai 68 ont bouleversé le monde. Beaucoup l’ont appelé la Grande Révolution culturelle de l’Occident. À l’époque, des étudiants chinois défilaient avec des slogans et des bannières en soutien aux étudiants contestataires français, tandis que dans la lointaine France, à Paris, les « gardes rouges de l’Occident » portaient casquettes et uniformes militaires verts et brassards rouges en soutien aux maoïstes en Chine. Ils brandissaient d’immenses portraits de Mao Zedong au cours de leurs défilés, et les trois « M » – Marx, Mao et Marcuse – étaient devenus leurs piliers idéologiques. [7]

Le Japon lui aussi a connu son mouvement de contre-culture dans les années 1960. Les AJSA (Zengakuren, les associations pour les étudiants du Japon), formés et organisés par le Parti communiste japonais, ont eu beaucoup d’influence sur les étudiants à l’époque. Contrôlés et organisés par le Parti communiste, ils étaient mobilisés en réaction aux activités des gardes rouges en Chine. Les AJSA ont organisé de nombreuses activités de contre-culture au Japon, en tandem avec d’autres organisations de la gauche estudiantine, comme l’Armée rouge du Japon (Nihon Sekigun) et les Conseils pour la Lutte commune des campus, et ils sont allés jusqu’à menacer la société japonaise par la violence. [8]

Un chaos similaire s’est déroulé dans certains pays d’Amérique latine et centrale. Par exemple, sous l’influence du Parti communiste cubain, le mouvement de la place des Trois Cultures à Mexico s’est engagé dans une mobilisation à petite échelle, et d’autres groupes d’étudiants de gauche ont envoyé des télégrammes aux étudiants à Paris pour soutenir les mystifications de Mai 68.

Nombreux sont ceux pour qui les événements ci-dessus sont survenus par hasard. En prenant un peu de recul cependant, on se rend compte que tout le mouvement de contre-culture à la fois en Orient et en Occident faisait partie des arrangements du communisme pour saper la moralité de la société. Les traditions et les valeurs morales que Dieu a laissées à l’homme ont traversé des millénaires, mais, sous l’impact de ce mouvement communiste mondial, elles ont subi d’immenses dommages. Le mouvement a tout fait pour susciter le mécontentement et déchaîner la société de façon à saper la moralité et les idées traditionnelles. Les 5000 ans de culture traditionnelle chinoise ont été dévastés quand les « quatre vieilleries » ont été attaquées pendant la Grande Révolution culturelle.

La musique rock occidentale, la toxicomanie, la libération sexuelle, l’avortement, des tenues vestimentaires non-conformistes et l’art d’avant-garde se sont tous écartés des critères traditionnels et de la foi orthodoxe. De plus, des mœurs sexuelles déviantes, comme l’homosexualité et la promiscuité sexuelle, sont toutes devenues très à la mode, apportant des effets négatifs durables à toute la société occidentale. La gloire de la culture divine a été largement bannie en Occident et la civilisation occidentale a perdu sa splendeur et son lustre.

3. Pop culture et chaos social

La culture traditionnelle attaquée et corrompue, les éléments négatifs de l’idéologie anti-traditionnelle ont commencé à s’infiltrer et à apporter le chaos. La section suivante vise à révéler le chaos apporté à la société américaine contemporaine par ces distorsions culturelles. L’Amérique étant de facto le leader mondial en matière de culture populaire, la distorsion des productions culturelles américaines a eu un immense impact négatif sur le monde. Comme nous l’avons mentionné, certains pays conservateurs détenteurs de cultures profondément traditionnelles, comme la Chine et le Japon, ont trouvé que la culture populaire déformée des États-Unis était irrésistible et ils se sont mis à l’imiter. Le résultat a été la propagation de l’obscénité et de la conduite débridée, et l’essor d’une philosophie contestataire, antisociale et amorale remplie de cynisme, de plaisir égoïste et de décadence.

a. Hip-hop et rock’n roll

La musique traditionnelle se focalisait sur le fait d’éduquer l’homme, cultiver la vertu et aider les gens à avoir une bonne santé aussi bien mentale que physique. La conséquence était l’harmonie sociale et l’harmonie entre l’homme et la nature. On soutenait les belles musiques à la gloire du divin, alors que la musique atonale, chaotique et immorale était considérée comme odieuse. Mais de nos jours, la culture populaire est remplie de productions musicales incroyablement corrompues, le hip-hop et le rock’n roll en étant les exemples frappants.

Le hip-hop a vu le jour à New York dans les années 1970. Né dans les rues, il a d’abord été influencé par les communautés noires américaines, puis latinos et jamaïcaines. Les artistes de hip-hop, ou rappers exprimaient leur insatisfaction envers la société et la politique à travers leurs textes. De nombreux habitants des communautés pauvres, qui ne se livraient à aucune activité productive, ont rejoint le mouvement. Ainsi, le hip-hop, et ses pratiques associées telles que le break dance et le graffiti trouvent leur origine dans la pauvreté et l’ennui. Le rap cible des sujets comme la violence, les armes, la pornographie, l’obscénité, la décadence, le racisme et la pauvreté, tous glorifiés dans des textes rimés chantés en suivant un rythme.

Au cours des quelques décennies passées, le rap et le break dance, exportés de New York, ont fait fureur à travers le monde. Le hip-hop est devenu une partie de la culture populaire en Asie, en Europe et dans de nombreuses villes africaines. Malgré la corruption indéniable de la musique, se focalisant sur la promiscuité, le meurtre, la violence et la drogue, elle a gagné une reconnaissance mondiale et est même célébrée dans des salles de spectacle de renom international.

Dans Hamilton, une comédie musicale de Broadway, la vie d’Alexander Hamilton, premier secrétaire du ministère des Finances des États-Unis, a été « rappée » sur scène. Le spectacle a eu un succès immédiat dans le monde du show-business américain et a reçu de nombreux prix. Il a été présenté au Kennedy Center de Washington pendant pratiquement trois mois. Le spectacle a battu des records à Broadway, et on ne pouvait parfois se procurer les billets coûteux qu’après avoir été mis en attente en ligne pendant des heures. [9]

L’origine du rock’n roll est antérieure à celle du hip-hop et remonte aux années 1940. À contrario du hip-hop, qui pose un rythme sur lequel sont scandées des paroles, le rock’n roll utilise les percussions et la guitare derrière les paroles. Le rock’n roll a été étroitement associé à la Beat Generation et de nombreux chanteurs de rock s’en sont inspirés, les deux groupes s’associant et collaborant souvent.

Dans les années 1960, le rock’n roll est devenu le thème musical de la contre-culture. Il transportait le public dans un état d’esprit irrationnel et fou. Les chants hystériques accompagnés de musiques au son distordu jouées à la guitare électrique et une batterie frénétique poussaient les auditeurs à s’adonner à leur sensualité instinctive et à leurs désirs. En mettant la raison de côté, la nature de démon, habituellement tenue à distance grâce aux exigences de la civilisation, s’est déchaînée – dans de nombreux cas, les auditeurs se sont tout simplement abandonnés au contrôle de forces de bas niveau.

Encore pire, le nihilisme est devenu l’attitude dominante du rock, tandis que d’autres sous-genres du rock encourageaient d’autres comportements destructeurs. Le rock psychédélique encourageait la prise de stupéfiants, par exemple, tandis que d’autres formes plus sombres de rock psychédélique appelaient à la rébellion, au suicide, à la violence, à l’homosexualité ou encourageaient la promiscuité, l’adultère et le rejet du mariage. Les paroles suggéraient l’obscénité ou la concupiscence, ou chantaient les louanges du diable et condamnaient le divin.

Par exemple, certaines prétendues stars du rock justifiaient le harcèlement sexuel des jeunes filles dans les paroles de leurs chansons, et le public a ainsi été peu à peu désensibilisé à une culture de violence sexuelle et de promiscuité sexuelle. Certaines paroles étaient remplies de conflits, comme dans la chanson Street Fighting Man des Rolling Stones : “Hey! Said my name is called Disturbance/ I’ll shout and scream/ I’ll kill the King, I’ll rail at all his servants” (ndt : Hey ! J’ai dit que je m’appelais Agitation/Je vais hurler et crier, que je vais tuer le roi et mettre à mal tous ses domestiques). Une chanson était intitulée Sympathy for the Devil (ntd : Compassion pour le diable). Un album par un groupe de rock psychédélique s’appelait Their Satanic Majesties Request (ndt : Les demandes de ses majestés sataniques). Une chanson bien connue était intitulée Highway to Hell (ndt : La route pour l’Enfer) : “Hey Satan/ Payin’ my dues … I’m on the highway to hell.” (ndt. Hey Satan, j’ai payé ce que je dois… Je suis sur la route pour l’Enfer). Certaines chansons rock glorifiaient le socialisme et le communisme. Par exemple, le tube Imagine encourageait son public à imaginer une société communiste libérée du paradis, de l’enfer, de la religion et des concepts de pays et de propriété.

Même les groupes religieux ont eu du mal à résister à l’impact négatif du rock’n roll. La musique des églises chrétiennes était censée louer Dieu et le rock’n roll était proscrit parce qu’il s’adonnait au diable. Pourtant, avec la popularité du rock’n roll, la musique moderne des églises chrétiennes a adopté certains éléments du rock pour attirer les jeunes gens, ce qui a donné naissance à la prétendue musique chrétienne contemporaine. [10]

L’adultère, la violence, la décadence, la toxicomanie, la corruption et l’opposition à toute croyance au divin emboîtent le pas au rock’n roll. Les comportements corrompus interdits par la moralité traditionnelle et par les croyances sont arrivés avec l’ascension du rock.

b. Toxicomanie

La toxicomanie est devenue un problème mondial au cours des dernières décennies. Au début, la contre-culture était à l’origine de la prise de drogues à grande échelle en Occident. Dans leur campagne contre la moralité bourgeoise, les hippies ont cherché à déconstruire et saper toutes les traditions et à ériger leurs propres croyances, critères de moralité et styles de vie. Le LSD et les voyages sous champignons hallucinogènes faisaient partie de leurs recherches spirituelles, tandis qu’ils utilisaient les amphétamines ou la cocaïne comme excitants et l’héroïne et les barbituriques comme sédatifs. Toutes ces substances étaient destinées à les faire sortir de ce monde et à les emmener dans un autre état.

De nombreux jeunes membres de la contre-culture étaient très intéressés par la philosophie orientale et les pratiques spirituelles. Mais les substances psychédéliques qui les ont amenés à prendre des raccourcis pour leurs recherches intérieures les ont empêchés d’affronter le défi de cultiver l’esprit ou d’endurer la peine physique de la méditation. Au lieu de cela, ils n’avaient qu’à prendre un comprimé d’acide pour vivre une pseudo expérience spirituelle, mais qui ne les connectait à rien de réel. En prenant certaines de ces substances, en fait, ils mettaient simplement leur corps entre les mains d’entités de bas niveau, ce qui n’avait rien à voir avec de véritables pratiques spirituelles orthodoxes. Ce qu’il y a d’affligeant dans tout cela, c’est que ces expériences ont poussé beaucoup de gens ayant de véritables aspirations spirituelles à suivre un chemin tortueux.

De nombreux chanteurs pop et stars du rock sont morts dans la vingtaine ou la trentaine, souvent à cause d’overdoses. La guerre la plus longue et la plus triste que les États-Unis d’aujourd’hui ont à combattre est sans doute la guerre contre les stupéfiants. Le pays se consacre à l’arrestation et à la surveillance de millions de trafiquants de drogue depuis des décennies. Les fonctionnaires gouvernementaux mettent régulièrement en garde contre l’usage des drogues, et pourtant, la consommation de drogues illégales continue à l’emporter. Depuis 2000, plus de 300 000 Américains sont décédés à la suite d’overdoses d’opiacés. Le 26 octobre 2017, le président Donald Trump a déclaré que la crise des opiacés était un cas d’urgence sanitaire et il a décrit les moyens par lesquels il combattrait le problème. [11]

Selon le rapport de 2017 du National Institute sur la toxicomanie des adolescents, la consommation de marijuana parmi les lycéens est endémique : 45 % des terminales ont répondu avoir pris une fois de la marijuana et 37,1 % d’entre eux en ont pris au cours de l’année ; pour 71 % des terminales, l’utilisation fréquente de marijuana est inoffensive. [12]

Utiliser de l’ecstasy et fumer de la marijuana sont devenus la norme auprès de la jeunesse, alors que des substances plus récentes et plus puissantes continuent d’émerger. Du fentanyl mélangé à de l’héroïne, par exemple, est beaucoup plus fort que l’héroïne toute seule. La dose mortelle pour l’héroïne est de trente milligrammes alors qu’avec du fentanyl, elle est de trois milligrammes. [13] On a même qualifié le fentanyl d’arme chimique. Pourtant, des drogues aussi destructives continuent d’inonder les rues américaines à un rythme terrifiant, tuant beaucoup plus de gens qu’avec d’autres opiacés, tout simplement parce qu’il est si facile de faire une overdose.

En 2016, d’après le National Institute sur la toxicomanie, sur les plus de 65 000 personnes mortes d’une overdose, 20 000 avaient pris du fentanyl. [14] Le trafic de fentanyl en provenance de Chine a été largement signalé. En juillet 2018, c’est en effectuant une inspection de routine que les autorités portuaires de Philadelphie ont découvert et saisi 50 kg de fentanyl dans un cargo de Chine, pour une valeur marchande de 1,7 million de dollars. [15]

En Chine, la toxicomanie est aussi devenue un cancer sociétal. La production et la consommation de drogues, et en particulier de drogues synthétiques, sont effrénées. La vente de drogues sur Internet est également hors contrôle. Selon le rapport 2015 de la Commission nationale du contrôle des narcotiques en Chine (CNCNC), le nombre de consommateurs de drogues illégales dépasse les quatorze millions. Le vrai nombre est probablement plus élevé étant donné que, parmi les consommateurs, on compte de plus en plus d’employés de bureau, de travailleurs indépendants, de gens du spectacle et de fonctionnaires. [16] En 2017, le rapport sur la situation des narcotiques en Chine établi par la CNCNC montre que le Département des narcotiques de Chine a traité 140 000 affaires de drogue, détruit 5 534 groupes de trafiquants, arrêté 169 000 personnes suspectées de trafic de drogue, saisi 89,2 tonnes de drogues et mené 870 000 descentes de police qui ont permis de découvrir 340 000 nouveaux consommateurs de drogue. [17]

La consommation de drogue peut faire perdre la raison. Les substances sont souvent hautement addictives, poussent les gens à mourir d’overdose, à détruire leurs familles, gâcher leur carrière, détériorer leur réputation et leurs amitiés. Certains deviennent des criminels. La consommation et le trafic de drogue font du mal aux personnes, aux familles et à toute la nation, devenant par là même un autre de ces phénomènes qui gangrène la société moderne.

c. Pornographie

De toutes les formes de la révolution souhaitée par les communistes, la plus complète est probablement la révolution sexuelle. Si la prise du pouvoir politique a marqué une révolution contre les composantes tangibles de la société, alors, la libération sexuelle est la révolution communiste instiguée à l’intérieur même de l’homme.

Le pansexualisme de Freud, une théorie qui considère que tous les désirs et tous les intérêts dérivent de l’instinct sexuel, a fourni une base théorique pour la libération sexuelle, alors que l’émergence des contraceptifs oraux a commencé à séparer le sexe de la reproduction. La révolution sexuelle a frappé la moralité traditionnelle et a apporté et promu le féminisme radical, l’avortement, le sexe avant le mariage et le mouvement homosexuel. Tout ceci a eu d’immenses et terribles impacts sur l’ordre social donné à l’homme par Dieu et de nombreux maux sociaux en ont résulté.

La libération sexuelle a instauré l’idée tordue selon laquelle participer à des séances récréatives sexuelles et le commerce du sexe sont des droits humains fondamentaux. Elle a détruit l’éthique et les contraintes sexuelles traditionnelles et permis au sexe de devenir un jeu et une sorte de loisir. Elle a transformé les humains en de simples outils sexuels et ouvert les portes à la pornographie pour inonder et saboter la société.

Dans les années 1950, le magazine Playboy a joué un rôle exceptionnellement important pour soutenir la complaisance sexuelle et faire du business sur la pornographie. Alors qu’en pleine époque pacifiste le slogan « Faites l’amour, pas la guerre » était dans l’air, Blue Movie, le premier film pour adulte présentant des scènes de nu intégral, est sorti en 1969. Une époque de quinze ans (1969-1984) de « porno chic », assortie de rock’n roll et du rejet de toutes les traditions, a émergé en Occident.

L’ampleur de l’industrie pornographique est alarmante. Au niveau planétaire, l’industrie produit un chiffre d’affaires annuel d’environ 100 milliards de dollars, dont 10 à 12 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis. [18] Dans les années 1970, on ne pouvait voir les films pornos que dans des salles sordides réservées aux adultes. Mais dès le début des années 1980, la VHS a apporté la pornographie à des millions de foyers. Par la suite, l’expansion d’Internet à la fin des années 1990, et plus tard, l’époque des smartphones, ont permis d’apporter la pornographie à la demande.

L’industrie du porno au Japon a été normalisée et fait partie de la société, dans les supermarchés, les présentoirs sont pleins de magazines et de bandes dessinées pour adultes et les programmes télévisés de fin de soirée présentent les acteurs du porno. Les actrices du porno sont présentées comme étant les idoles des adolescents et apparaissent ouvertement dans les médias. L’industrie japonaise du porno a eu une grave influence négative dans toute l’Asie.

L’arrivée de l’Internet et des smartphones a apporté des changements majeurs dans l’industrie de la pornographie. La totalité du contenu pornographique auquel un adulte aurait pu être exposé dans les années 1980 est maintenant accessible à un enfant en quelques minutes. Autrefois, les enfants jouaient au foot ou à d’autres jeux après l’école, mais maintenant, ils regardent du porno. Un jeune Anglais de 12 ans est devenu si accro au porno en ligne qu’il a violé sa sœur. [19] Le procureur de l’affaire a dit : « Des cas de ce genre seront de plus en plus fréquents parce que les jeunes ont maintenant accès à la pornographie hardcore. »

Le fait que les enfants soient exposés à la pornographie a des conséquences comme l’addiction à des comportements sexuels, le développement précoce de l’activité sexuelle et de l’intérêt pour la sexualité, l’augmentation de la fréquence des crimes sexuels, la dégénérescence des valeurs morales, la croyance que le sexe n’est pas lié au mariage ni à une relation, mais est tout simplement un service que l’on peut acheter à la demande, la croyance que le comportement sexuel vu dans la pornographie est le comportement normal et la banalisation d’une telle dépravation sexuelle et d’une telle perversion.

La prostitution est légale dans la plupart des pays européens et de nombreux Européens la considèrent comme un travail comme un autre. En 1969, le Danemark a été le premier pays à légaliser la prostitution. La Norvège, qui avait précédemment les limitations les plus strictes de toute l’Europe concernant la prostitution, l’a légalisée en 2006. [20] Au Danemark, l’achat de sexe peut même être parfois subventionné par le gouvernement. Par exemple, si une personne handicapée dépose une demande qui est approuvée, il peut se rendre dans un bordel et le contribuable en paiera la facture – au nom de la protection de « l’égalité des droits ». [21] En fait, cette proposition avait déjà été défendue par le fondateur du socialisme utopique Charles Fourier, au XIXe siècle.

La Chine, une société autrefois réputée pour son abstinence et sa retenue, et où discuter du sexe était un tabou, a rejoint la vague de la révolution sexuelle. De toutes les politiques du PCC concernant ses réformes et son ouverture, la plus « réussie » – bien au-delà de l’ouverture de l’économie ou du système politique – est sans doute celle de la libération sexuelle. En l’espace de trente ans, la transformation a été totale et on est passé de la « discipline révolutionnaire » à la « révolution sexuelle ». La prostitution est effrénée en Chine, et plus un homme d’affaires ou un fonctionnaire corrompu fortuné a de maîtresses, plus son statut social est élevé.

On considère la Chine comme l’usine du monde, mais elle exporte également un grand nombre de prostituées, y compris au Japon, en Malaisie, au Moyen-Orient, aux États-Unis, en Europe et en Afrique. Des estimations de 2018 suggèrent qu’il y aurait entre 13 000 et 18 500 prostituées chinoises dans les pays de l’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Sud. [22]

L’Asie du Sud-Est et les pays d’Amérique du Sud ne sont pas différents. De nombreuses villes sont devenues des destinations importantes pour le tourisme sexuel, une pratique qui, bien qu’illégale, est devenue si endémique qu’elle contribue à la croissance de l’économie. Même dans les pays islamiques, comme l’Égypte, la Tunisie et le Soudan, l’industrie de la pornographie – interdite par l’islam – est secrètement en plein essor.

La conséquence la plus directe d’une société inondée par la pornographie est la destruction de la famille et du mariage, raison pour laquelle on l’appelle « la meurtrière silencieuse des familles ». Regarder de la pornographie fait que l’on se désintéresse des relations familiales saines tout en nourrissant le désir et la luxure, créant des envies irrépressibles de sexualité qui ne peuvent souvent être satisfaites qu’avec des liaisons extra-conjugales, voire pires.

Au cours d’une audition au Sénat en 2004, le Dr Pat Fagan a présenté des données montrant que dans 56 % des cas de divorce, un partenaire avait un « intérêt obsessionnel pour les sites pornographiques ». [24]

Au cours de la réunion annuelle de l’Association sociologique américaine en 2016, un article de recherche qui a été présenté montrait qu’il y avait deux fois plus de divorces dans les couples où l’un des membres regardait de la pornographie par rapport à ceux où aucun des deux partenaires n’en regardait. La recherche montrait que si le mari regardait de la pornographie, le taux de divorce montait de 5 à 10 %, alors que si l’épouse regardait du porno, le taux de divorce passait de 6 à 18 %. Plus la personne était jeune, plus il y avait de chance pour qu’il y ait un divorce. [25]

Avant les années 1950, tous les pays d’Orient et d’Occident considéraient que les relations sexuelles avant le mariage étaient indécentes et en infraction avec les commandements laissés par Dieu à l’humanité. La pression sociale et l’opinion publique s’employaient à réprimer de telles activités. Si un jeune homme et une jeune femme avaient un enfant avant le mariage, ils devaient en prendre la responsabilité, se marier et élever l’enfant ensemble, comme une famille. À l’époque, la majorité des gens pensaient que si un homme mettait une femme enceinte, la seule chose convenable à faire était de l’épouser. [26] Si quelqu’un commettait une erreur, on s’attendait à ce qu’il en porte la responsabilité.

Cependant, avec le déclin de la moralité et la hausse de la libération sexuelle depuis les années 1960, les grossesses hors mariage ont augmenté de façon radicale. Tout cela est arrivé juste au moment où l’industrie de la pornographie a commencé à avoir un plus grand impact sur l’attention du public. En 1964, dans la plupart des pays développés, les grossesses hors mariage étaient généralement de moins de 10 % ; en 2014, elles avaient pratiquement triplé. Aux États-Unis, les grossesses hors mariage sont en moyenne de 40 %, montant jusqu’à 71 % parmi les Afro-Américains. En 2016, sur les 140 millions de nouveaux-nés, environ 15 %, soit 21 millions, étaient nés hors mariage. [27]

Les familles monoparentales, les grossesses hors mariage et les divorces sont souvent associés à la pauvreté. De telles familles alourdissent le fardeau du système de sécurité sociale.

d. Jeux vidéo

De nombreux enfants passent un nombre incalculable d’heures à jouer à des jeux vidéo. Les développeurs des jeux vidéo font des jeux de plus en plus réalistes, dynamiques et interactifs. Ils sont aussi de plus en plus violents et érotiques. Les enfants, et même les adultes, sont souvent accros aux jeux, représentant un casse-tête majeur pour les parents, l’école et même le gouvernement. C’est maintenant une sorte de culture populaire qui suit les gens, depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte, mais quel genre de culture est-ce là ? C’est une culture de destruction, assez proche de la drogue. Les personnes droguées aux jeux vidéo ne peuvent pas voir les inconvénients d’une manière sensée et objective. Elles pensent simplement que les jeux sont rigolos et intéressants et elles ne vont pas s’arrêter avant de gagner, avant d’être passées au niveau suivant, avant d’avoir vaincu le patron, etc.

De plus, quasiment chaque jeu vidéo, depuis les visuels jusqu’à l’intrigue, font l’apologie de la violence et du meurtre, ou ont des contenus érotiques ou dépourvus de sentiments. Pour le dire simplement, les messages transmis plaisent à la nature démoniaque de l’homme. Tout cela est inapproprié et dangereux pour les adolescents et les jeunes en pleine croissance. Transmettre une sensation d’excitation par le biais du meurtre, de la destruction, de la violence et de la lutte peut insensibiliser les jeunes, les exposer à des pensées et des comportements malsains, et peut même en pousser certains à commettre des crimes.

Les jeux en ligne sont même encore plus addictifs. Avant, on jouait pour tuer le temps, quand on était seul ou qu’on s’ennuyait. De nos jours, les jeux en ligne sont devenus un sport auquel les joueurs veulent participer et ils veulent rivaliser les uns avec les autres. Jouer en ligne est donc devenu une activité sociale à part entière, surtout pour les enfants. Comme un grand nombre de joueurs participent à un même jeu, ils s’affrontent et sont captivés par le monde virtuel du jeu.

D’immenses quantités d’énergie et de capital sont investies dans de tels jeux, et les enfants qui n’y jouent pas risquent d’être l’exception dans leurs cercles d’amis. Ainsi, à leur corps défendant, les parents se trouvent dans l’obligation de permettre à leurs enfants de se joindre à la communauté des jeux en ligne, puis regardent leurs enfants développer une addiction. Les jeux vidéo prennent le temps qui devrait être dévolu à l’étude, aux activités en extérieur et aux relations interpersonnelles normales. Au lieu de cela, les jeux vidéo transforment les enfants en captifs.

Un universitaire a partagé une expérience vécue dans sa propre famille : son fils de 12 ans avait l’autorisation de jouer à des jeux vidéo pendant quelques heures seulement les week-end, après avoir terminé ses devoirs. Mais si l’enfant avait pu faire comme il avait envie, il aurait joué aux jeux vidéo tout le temps, sans se doucher et sautant les repas pour pouvoir continuer à jouer. La recherche de cet universitaire montrait que les jeux vidéo en viennent à occuper et à dominer tout le temps de loisir des jeunes. Les jeunes adultes, en particulier ceux ayant de faibles revenus ou ayant un bas niveau d’éducation, trouvent de plus en plus de plaisir dans les jeux vidéo, réduisant ainsi le temps qu’ils passent au travail et dans le monde réel. [28]

Cet universitaire a remarqué que dans la société d’aujourd’hui, la tendance est que les jeux vidéo amènent les jeunes adultes à compter sur leurs parents pour les soutenir financièrement comme ils refusent d’entrer sur le marché de l’emploi. Quand ces jeunes deviennent parents à leur tour, cependant, les jeux vidéo ne les aideront pas à gagner leur vie, et il est peu probable qu’ils parviendront à améliorer leurs compétences ou trouver un meilleur travail, étant donné qu’ils ont perdu tant de temps à jouer à des jeux vidéo pendant leur jeunesse. Leurs enfants ne pourront pas compter sur leurs parents pour être guidés. Les jeux vidéo ont ainsi atteint le point de saper la vie humaine normale.

Les jeux vidéo sont des drogues spirituelles. C’est en cela qu’ils sont différents des drogues dures comme l’héroïne, interdites à travers le monde. Le développement des jeux vidéo, cependant, est une industrie considérable. Quelles en sont les conséquences ? Les entreprises produisent des drogues qui détruisent la génération montante et les pays qui adoptent les jeux vidéo détériorent leur propre avenir.

L’émergence d’Internet et des téléphones portables a ouvert un marché encore plus grand pour l’industrie du jeu vidéo. La société de recherche Newzoo, dans son rapport de 2018 sur le marché mondial du jeu, avait prédit que les joueurs à travers la planète allaient dépenser 137,9 milliards en jeux vidéo en 2018, représentant une hausse de 13,3 % par rapport à l’année précédente. La prédiction étant que plus de la moitié des revenus des jeux vidéo viendraient des téléphones mobiles et que les revenus du jeu numérique représenteraient 91 % du marché mondial.

Le rapport prévoyait aussi une hausse à deux chiffres du marché des jeux vidéo au cours de la prochaine décennie. Alors que la hausse du PIB de nombreux pays se maintient avec peine à des taux à un chiffre, l’industrie du jeu continue à avancer. On s’attend à ce que les jeux sur téléphonie mobile atteignent les 100 milliards de dollars en 2021. Les trois pays les plus importants du marché mondial du jeu, d’après ce même rapport, seront la Chine, les États-Unis et le Japon, la Chine détenant à elle seule 28 % du marché. [29]

Les gens qui croient au divin devraient savoir que Dieu a créé l’homme et a établi pour lui les critères selon lesquels il devrait vivre, y compris les formes correctes de divertissement. Quand l’humanité marche sur un chemin droit, les gens recevront le salut, mais quand l’homme tourne le dos à Dieu et parcourt un chemin diabolique, l’homme sera abandonné et ruiné.

Les jeux traditionnels, y compris les activités sportives et autres activités d’extérieur, sont limités par l’environnement naturel, le temps qu’il fait, l’équipement et la force physique. Les joueurs ne développent pas d’addiction à de telles formes de loisirs et d’activité. Les jeux vidéo n’ont pas de telles restrictions. Le monde virtuel invite et appâte les joueurs à s’immerger sans interruption dans les jeux vidéo, sans aller dormir ni faire de pause. Par ailleurs, ces jeux ont rarement quoi que ce soit d’édifiant à proposer, ce qui veut dire que les joueurs sont de plus en plus sous les influences de facteurs négatifs.

e. La culture de la violence

En Amérique, de 1960 à 2016, la population a été multipliée par 1,8 tandis que le nombre de crimes a été multiplié par 2,7 et le nombre de crimes violents a été multiplié par 4,5. [30]

Selon l’auteur et criminologue Grant Duwe, dans les cinquante années qui ont précédé le massacre de la fusillade de l’université du Texas qui s’est passé en 1966, il n’y a eu que 25 fusillades à grande échelle au cours desquelles quatre personnes ou plus sont décédées. Depuis, les fusillades à grande échelle sont devenues plus meurtrières. [31] Depuis la fusillade de Killeen au Texas en 1991 qui a tué 23 personnes, jusqu’à la fusillade de Las Vegas en 2017 au cours de laquelle 58 personnes ont été massacrées, chaque événement a été plus choquant que le précédent.

Les actions terroristes dans le monde sont passées de 650 en 1970 à 13 488 en 2016, un chiffre 20 fois plus élevé. Depuis l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, les attaques terroristes ont augmenté de 160 %. [32]

Les actes violents dans le monde réel reflètent ce que nous vivons dans nos vies quotidiennes : l’immersion dans une culture de la violence. Il n’y a pas que le heavy métal qui soit plein de violence, la majeure partie des loisirs, y compris le cinéma, la télévision et les jeux vidéo, dépeint ou se polarise autour de la violence. De nombreux films et de nombreuses productions télévisées présentent la mafia, les gangs et les pirates sous une lumière positive, rendant ces stéréotypes attractifs et respectables, à telle enseigne que les gens n’éprouvent plus de répulsion envers eux, mais aspirent peu à peu à commettre des crimes et faire partie de gangs.

L’arrivée des jeux vidéo a donné aux gens un autre canal pour glorifier la violence, un canal interactif qui permet aux joueurs eux-mêmes d’utiliser la violence dans le monde du jeu. À la place de l’endoctrinement unidirectionnel de la violence via le cinéma et la télévision, les joueurs font eux-mêmes l’expérience de la violence au travers de ces jeux, qui contiennent des scènes de décapitations et de corps démembrés, avec du sang jaillissant de partout – tout cela dépassant de loin les limites de ce que l’on voit normalement au cinéma et à la télévision.

Dans une étude menée en 2013, des chercheurs ont analysé des films de cinéma produits entre 1985 et 2012 et ont découvert que la quantité de scènes de violence armée dans les films déconseillés aux moins de 12 ans avait doublé. [33] Une étude de suivi a montré que cette tendance s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui. [34] En 2008, le Pew Research Center a découvert que 97 % des jeunes de 12 à 17 ans jouaient à des jeux vidéo et que deux tiers d’entre eux jouaient à des jeux au contenu violent. [35]

Face à cette problématique de la hausse de la violence dans la société, les experts, les universitaires et le public en général continuent à proposer des théories et des solutions, depuis des restrictions légales plus strictes et une application plus stricte des lois, jusqu’à la mise à disposition de conseils psychologiques pour le plus grand nombre. Mais de telles solutions ne sont rien d’autre que couper les branches d’un arbre malade sans en soigner les racines.

En encourageant délibérément le fait de saturer la culture populaire de violence et de crimes, les éléments communistes désensibilisent de plus en plus les gens à ce type de contenu, poussant certains à imiter un tel contenu : la violence devient alors réalité dans la société. En corrompant et détruisant la culture traditionnelle et en transformant le sens de la moralité des gens, le communisme éloigne le peuple du divin en le poussant à rechercher la satisfaction de ses désirs matériels sans fin. C’est la véritable raison qui sous-tend les problèmes de la société.

f. Mode décadente

À la surface de la société d’aujourd’hui, les façons étranges et variées de s’habiller et de se comporter, ainsi que d’autres éléments courants de la culture populaire font partie de la « liberté d’expression » ou des actuels « effets de mode », mais en fait, il y a plus. Si l’on remonte à la source de ces phénomènes, il devient évident que des éléments négatifs sont derrière de telles choses. Cependant, le temps passant, les gens s’y sont tout simplement habitués et ne les trouvent plus étranges, et ces facteurs négatifs ont fini par être acceptés comme faisant partie intégrante de la vie de tous les jours. Voici quelques exemples.

De nos jours, la société s’est habituée aux femmes portant des cheveux courts comme par exemple, la coupe au carré. Cette coupe « à la garçonne » trouve son origine en Occident dans les années 1920. Influencées par la première vague MLF (Mouvement de libération des femmes – voir chapitre 7), les garçonnes portaient des jupes courtes, avaient des cheveux courts, écoutaient du jazz, se maquillaient outrageusement, buvaient des vins puissants et traitaient la question du sexe avec désinvolture. Avoir des cheveux courts était une façon pour elles d’exprimer leur dédain pour les rôles traditionnels liés au genre et leur recherche de « l’émancipation » de la femme.

Une fois que cette coupe de cheveux est devenue à la mode, une chanteuse d’opéra bien connue a écrit : « La coupe au carré est un état d’esprit, pas simplement une nouvelle façon de se coiffer […] Je considère le fait de nous débarrasser de nos cheveux longs comme une de ces nombreuses petites chaînes dont les femmes se sont débarrassées dans leur chemin vers la liberté. » [36] Pendant la Grande Dépression des années 1930, cette coupe de cheveux est tombée en disgrâce. Cependant, dans les années 1960, quand se rebeller contre les normes traditionnelles est redevenu tendance, de telles coiffures pour femmes ont fait leur retour.

De façon similaire, la mode des cheveux longs chez les hommes est venue des beatniks et des hippies. [37] Même si, en remontant l’histoire, on trouve des hommes à cheveux longs dans les temps anciens, les Occidentaux avaient les cheveux courts pendant les décennies qui ont suivi la Première Guerre mondiale. Dans les années 1960, la contre-culture présentait les cheveux longs chez les hommes comme une forme de rébellion.

Dans les années 1920 et les années 1960, la société conventionnelle était tout à fait réfractaire au fait que les jeunes s’habillent d’une façon anti-traditionnelle. Au fil du temps, les gens se sont habitués à ces modes non conventionnelles, ce que les progressistes considéraient comme un progrès de la tolérance sociétale. Dans les traditions orientales et occidentales cependant, les différences entre les hommes et les femmes se reflétaient non seulement dans leurs réalités physiques et dans la différence de leurs rôles au sein de la société et de la famille, mais aussi dans leurs façons de s’habiller, leurs coiffures, leurs façons de parler et leurs manières.

En même temps qu’il désintégrait les distinctions de classe de la société, le communisme visait à éliminer les distinctions sexuelles entre les hommes et les femmes. De manière similaire, les mouvements homosexuels et féministes utilisent le slogan de l’« égalité » pour brouiller les différences des genres dans les rôles sociétaux et familiaux. Les modes androgynes ont brouillé et inversé davantage les différences dans la façon de s’habiller. Ces facteurs servent à préparer le terrain pour une acceptation sociétale plus large de ce qui était traditionnellement considéré comme étant des pratiques sexuelles et des trains de vie déviants, et contribueront encore plus à saper la moralité traditionnelle.

Pendant des milliers d’années, la moralité orientale et occidentale a inclus comme élément de base la différence entre les hommes et les femmes, et l’idée que l’homme et la femme, le yin et le yang avaient chacun une place. Le communisme allait renverser le yin et le yang des êtres humains, dans le but de corrompre l’humanité, d’engendrer le nombrilisme et d’encourager l’abandon des critères traditionnels.

Étant donné cet objectif infernal, on peut voir que, même si, en surface, les diverses mutations dans la façon de s’habiller semblent chics et prisées, elles existent en fait pour saper les modes de vie convenables de l’être humain.

Par exemple, la popularité des pantalons taille basse aujourd’hui, considérés sexy par ceux qui font tout leur possible pour être à la mode, est un exemple anodin de comment on corrompt la moralité humaine. Les prédécesseurs des tailles basses étaient les pantalons à pattes d’éléphant de la contre-culture des années 1960, très courants dans la mode disco des années 1970. Le style qui a suivi a été le pantalon à taille extra basse dans les années 1990, qui dévoilait les fesses. [38]

Un autre signe de la décadence culturelle est le phénomène des groupies, qui était un phénomène populaire parmi les jeunes et un sous-produit de la contre-culture. Au cours des années 1960, le rock était la musique à la mode en Occident, et des jeunes filles, obnubilées par certaines stars du rock, suivaient leurs prestations et formaient des groupes de fans pour fournir des services personnels et sexuels, y compris des activités sexuelles de groupe avec des musiciens. [39] Ces jeunes femmes sont devenues les victimes d’une tendance. D’autres personnes de nos jours admirent les stars qui préconisent de faire tomber les barrières qui marquent les différences entre les sexes – y compris des stars hommes qui se comportent de façon efféminée, et vice-versa. Tout cela est saper la culture populaire et brouiller la distinction entre homme et femme.

Il existe aussi la prétendue sous-culture punk à la mode. Comme le mouvement hippie, les punks s’insurgent contre la tradition et font la promotion du nihilisme. La plupart des hippies étaient de jeunes rebelles issus de la classe moyenne traditionnelle, alors que les punks représentaient plutôt la rébellion des classes populaires contre les traditions sociales. Ainsi, de nombreux groupes punks ont aussi prôné le socialisme. [40] De façon à s’exprimer radicalement contre la tradition, les punks exhibaient des coiffures bizarres, y compris des crêtes d’indien, ou portaient des vêtements en lambeaux couverts de clous et de boucles. Ils se teignaient les cheveux, se faisaient tatouer, avaient des piercings sur tout le corps et parfois, exposaient des parties de leur corps que la plupart des gens auraient tendance à garder cachées. Souvent, qu’ils soient hommes ou femmes, les punks s’habillaient de la même façon. Certaines femmes portaient des vêtements d’homme, et vice-versa. Les punks ont inspiré beaucoup de tendances de la mode de nos jours.

Les punks préconisent l’hédonisme, raison pour laquelle un slogan punk bien connu était : « Vivez vite, mourrez jeune et laissez un joli cadavre. » Ceci reflète à quel point la perte de la croyance en Dieu et le fait d’être plongé dans les abîmes de l’hédonisme et du matérialisme est un mensonge et une tragédie. Les gens et la société devraient s’alarmer de ce triste nihilisme, mais ce n’est pas le cas.

De plus, il y a eu toutes sortes d’autres signes indiquant le chaos et le vide de la société d’aujourd’hui : l’étalage d’images fantomatiques ou démoniaques sur les vêtements et dans la musique à succès ; choisir des images laides pour tatouages ; des jouets pour enfants et des objets décoratifs grotesques ; la littérature, le cinéma et la télévision qui grouillent de démons, de fantômes et d’horreurs surnaturelles – des produits largement consommés par le public ; et les contenus destructeurs et nihilistes que l’on peut trouver sur Internet. Aujourd’hui, même les fans de foot par exemple se battent et se soulèvent régulièrement, causant des ravages. Tous ces signes de décadence indiquent que la société dans son ensemble est sous l’influence dominante de forces négatives et noires.

Conclusion

Tout le monde a le droit de rechercher le bonheur – mais cela doit se faire à l’intérieur de paramètres moraux. La recherche excessive de plaisir, au-delà des limites normales, apporte inévitablement de la souffrance, des calamités et du chagrin.

La culture traditionnelle de l’humanité n’interdit pas la satisfaction raisonnable du désir. Cependant, la culture traditionnelle enseigne aux peuples à contrôler leurs désirs et à se choisir une vie saine. Elle accorde de la valeur à l’harmonie avec la nature, au travail traditionnel, aux relations familiales harmonieuses, à une société civile en bonne santé et à la participation à une gestion autonome et étatique, ainsi qu’aux arts traditionnels, la littérature, le sport et les loisirs. Tout ceci apporte bonheur et satisfaction, bénéficie au corps et à l’esprit de chacun, et à la société en général.

Le but ultime du communisme, cependant, est de détruire l’humanité. Une des étapes dans le processus est la corruption de la moralité et l’élimination du divin dans la culture humaine. Le but, donc, est que, quel que soit le régime, la culture populaire et les façons de vivre soient imprégnées de négativité et de noirceur. Au cours des quelques décennies passées, une telle culture a été créée en Orient et en Occident. La folie de la société moderne a poussé un grand nombre à abandonner la culture traditionnelle et la moralité. Les gens s’abandonnent à leurs désirs, recherchant des plaisirs sans limites. Le nombrilisme, l’hédonisme et le nihilisme sont devenus fréquents, acceptés, et même à la mode. Telle est la culture qui dirige le monde aujourd’hui et les humains ont oublié le véritable but de leur existence.

Le sexe, la drogue, le rock et les jeux vidéo stimulent et amplifient les désirs. Beaucoup de gens se livrent à ces choses pour échapper à la misère et aux désillusions de la vie, mais elles n’arrêtent pas de revenir. Ces addictions ne font qu’apporter des satisfactions momentanées, suivies par d’autres souffrances et désastres. La toxicomanie apporte des maladies, la mort et des désordres de la personnalité ; des relations sexuelles chaotiques détruisent les familles, les gens en perdent les notions de confiance et de chaleur ; les gens s’égarent dans des mondes trompeurs à cause des jeux vidéo. Les drogués se croient dans un monde d’amusement, une baraque de foire, mais en fait, ils sont tout simplement exploités par des forces externes, et la seule chose qui les attend est la mort physique et la décadence spirituelle.

La même chose est vraie pour les sociétés et les nations. Quand un grand nombre de gens sont drogués au désir et au plaisir, les désastres ne sont pas loin.

Dieu a créé l’humanité et a donné son libre arbitre à chaque individu. Les gens ne devraient pas abuser de leurs libertés ni continuer à avancer sur le chemin de la dégénérescence. Au lieu de cela, ils devraient faire bon usage de cette liberté et choisir de retourner à une culture traditionnelle et à un mode de vie traditionnel. Dieu s’est toujours occupé de l’homme et l’a toujours protégé. Mais, que l’homme puisse retourner sur le bon chemin dépend entièrement du choix de chaque individu.

Lire la suite : Chapitre 15 – Les racines communistes du terrorisme

Sommaire

 

Références

[1] “George Washington’s Rules of Civility and Decent Behavior in Company and Conversation,” Foundations Magazine, http://www.foundationsmag.com/civility.html.

[2] Benjamin Franklin, The Autobiography and Other Writings on Politics, Economics, and Virtue (Cambridge: Cambridge University Press, 2004), 68–69.

[3] Xue Fei, “‘If a god is missing, just make one’: Chaos at the grandmother temple, Hebei.” The Epoch Times Chinese edition, August 10, 2017, http://www.epochtimes.com/gb/17/8/9/n9513251.htm, [En chinois]

[4] “Oxford Dictionary Adds Popular Chinese Terms,” China Daily, September 6, 2010, http://www.chinadaily.com.cn/business/2010-09/06/content_11259791.htm.

[5] Loretta Chao, “The Ultimate Knock-Off: A Fake Apple Store,” The Wall Street Journal, July 21, 2011, https://blogs.wsj.com/chinarealtime/2011/07/21/the-ultimate-knock-off-a-fake-apple-store/.

[6] Jack Kerouac, “The Birth of a Socialist,” Atop an Underwood: Early Stories and Other Writings (New York: Penguin, 2000).

[7] Roberto Franzosi, review of “Power and Protest: Global Revolution and the Rise of Détente,” by Jeremi Suri, American Journal of Sociology, 111 (5), 1589.

[8] Meredith Box and Gavan McCormack, “Terror in Japan,” The Asia-Pacific Journal: Japan Focus, 2 (6), June 25, 2004, https://apjjf.org/-Meredith-Box–Gavan-McCormack/1570/article.pdf.

[9] Georgia Wallen, “The Seven Stages of the ‘Hamilton’ Kennedy Center Queue,” The Washington Post,  March 30, 2018, https://www.washingtonpost.com/opinions/the-seven-stages-of-the-hamilton-kennedy-center-queue/2018/03/30/c1ae15fc-31f8-11e8-8bdd-cdb33a5eef83_story.html.

[10] Amy D. McDowell, “Contemporary Christian Music,” Oxford Music and Art Online, https://doi.org/10.1093/gmo/9781561592630.article.A2234810.

[11] “The Opioid Crisis,” https://www.whitehouse.gov/opioids/.

[12] Drug Facts: Marijuana, National Institute on Drug Abuse for Teens, https://teens.drugabuse.gov/drug-facts/marijuana.

[13] Allison Bond, “Why Fentanyl Is Deadlier than Heroin, in a Single Photo,” Stat News, September 29, 2016, https://www.statnews.com/2016/09/29/why-fentanyl-is-deadlier-than-heroin/.

[14] “Overdose Death Rates,” National Institute on Drug Abuse, September 2017, https://www.drugabuse.gov/related-topics/trends-statistics/overdose-death-rates.

[15] Amanda Hoover, “110 Pounds of Fentanyl Seized at Port in Shipment from China,” New Jersey, July 2, 2018, https://www.nj.com/news/index.ssf/2018/07/110_pounds_of_fentanyl_found_in_philadelphia_port.html.

[16] “China Drug Report: More than 14 million drug users nationwide,” BBC Chinese-language website, June 24, 2015, http://www.bbc.com/zhongwen/simp/china/2015/06/150624_china_drugs_report. [In Chinese]

[17] Zhang Yang, “China’s Drug Situation Report 2017: Released: 140,000 Drug Criminal Cases Cracked Across China,” People’s Daily Online, June 26, 2018. http://yuqing.people.com.cn/n1/2018/0626/c209043-30088689.html. [En chinois]

[18] “Things Are Looking Up in America’s Porn Industry,” NBC News, January 20, 2015, https://www.nbcnews.com/business/business-news/things-are-looking-americas-porn-industry-n289431.

[19] “Boy, 12, Repeatedly Raped Sister after Becoming Fascinated with Internet Porn,” New Zealand, November 7, 2016, https://www.nzherald.co.nz/world/news/article.cfm?c_id=2&objectid=11743460.

[20] Lars Gravesen, “Taxpayers Foot Bill for Disabled Danes’ Visits to Prostitutes,” Telegraph, October 2, 2005, https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/denmark/1499735/Taxpayers-foot-bill-for-disabled-Danes-visits-to-prostitutes.html.

[21] Inga Margrete Ydersbond, “The ‘Promiscuous’ and the ‘Shy’: Denmark and Norway: A Historic Comparative Analysis of Pornography Legislation,” The NPPR Working Paper Series: The Politics of Commercial Sex, March 2012, https://www.duo.uio.no/bitstream/handle/10852/34447/NPPRWP201201.pdf?sequence=1.

[22] Takudzwa Hillary Chiwanza, “Thousands of Chinese Prostitutes Are Flocking to Africa for Lucrative Fortunes,” The African Exponent, May 7, 2018, https://www.africanexponent.com/post/8965-chinese-prostitutes-have-joined-the-scramble-for-africas-fortunes.

[23] Pat Fagan, “The Effects of Pornography on Individuals, Marriage, Family and Community,” Issue Brief, The Family Research Council, accessed October 6, 2018, https://downloads.frc.org/EF/EF11C36.pdf.

[24] Jill Manning, Senate testimony, November 10, 2005, referencing J. Dedmon, “Is the Internet Bad for Your Marriage? Online Affairs, Pornographic Sites Playing Greater Role in Divorces,” 2002, press release from The Dilenschneider Group, Inc.,  14, https://s3.amazonaws.com/thf_media/2010/pdf/ManningTST.pdf

[25] David Shultz, “Divorce Rates Double When People Start Watching Porn,” Science, August 26, 2016, http://www.sciencemag.org/news/2016/08/divorce-rates-double-when-people-start-watching-porn.

[26] George Akerlof, Janet Yellen and Michael Katz, “An Analysis of Out-of-Wedlock Childbearing in the United States,” Explorations of Pragmatic Economics (Oxford: Oxford University Press, 2005), 120.

[27] Joseph Chamie, “Out-of-Wedlock Births Rise Worldwide,” YaleGlobal Online, March 16, 2017, https://yaleglobal.yale.edu/content/out-wedlock-births-rise-worldwide.

[28] Mark Aguiar, Mark Bils, Kerwin Kofi Charles and Erik Hurst, “Leisure Luxuries and the Labor Supply of Young Men,” National Bureau of Economic Research, Working Paper No. 23552 issued in June 2017, p. 1, http://www.nber.org/papers/w23552.

[29] Tom Wijman, “Mobile Revenues Account for More Than 50% of the Global Games Market as It Reaches $137.9 Billion in 2018,” Newzoo, April 30, 2018, https://newzoo.com/insights/articles/global-games-market-reaches-137-9-billion-in-2018-mobile-games-take-half/.

[30] “United States Crime Rates 1960–2017,” Compiled by DisasterCenter.com from: FBI UCS Annual Crime Reports, http://www.disastercenter.com/crime/uscrime.htm.

[31] Bonnie Berkowitz, Denise Lu and Chris Alcantara, “The Terrible Numbers That Grow with Each Mass Shooting,” Washington Post, June 29, 2018, https://www.washingtonpost.com/graphics/2018/national/mass-shootings-in-america/?utm_term=.f63cc1b03c0b.

[32] Global Terrorism Database (GTD), University of Maryland, https://www.start.umd.edu/gtd/.

[33] Jacque Wilson and William Hudson, “Gun Violence in PG-13 Movies Has Tripled,” CNN, November 11, 2013, http://www.cnn.com/2013/11/11/health/gun-violence-movies/index.html.

[34] Assil Frayh, “Gun Violence Keeps Rising in PG-13 Movies, Study Says,” CNN, January 20, 2017, https://www.cnn.com/2017/01/20/health/gun-violence-pg-13-movies-study/index.html.

[35] “Violent Video Games and Young People,” Harvard Mental Health Letter, 27, no. 4 (October 2010), http://affectsofvideogames.weebly.com/uploads/6/4/3/3/6433146/medical_journal.pdf

[36] Mary Garden (1874–1967). “Why I Bobbed My Hair.” Pictorial Review (April 1927).

[37] “Long Hair for Men,” Encyclopedia of Fashion, http://www.fashionencyclopedia.com/fashion_costume_culture/Modern-World-Part-II-1961-1979/Long-Hair-for-Men.html.

[38] “Hip Huggers,” Encyclopedia of Fashion, http://www.fashionencyclopedia.com/fashion_costume_culture/Modern-World-Part-II-1961-1979/Hip-Huggers.html.

[39] Kathryn Bromwich, “Groupies Revisited: The Women with Triple-A Access to the 60s,” The Guardian, November 15, 2015, https://www.theguardian.com/music/2015/nov/15/groupies-revisited-baron-wolman-rolling-stone-pamela-des-barres.

[40] David Ensminger, Left of the Dial: Conversations with Punk Icons (Oakland, Calif.: PM Press), 47;Neil Eriksen, “Popular Culture and Revolutionary Theory: Understanding Punk Rock,” https://www.marxists.org/history/erol/periodicals/theoretical-review/19801802.htm.

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