Epoch Times est fier de republier « Une persécution sans précédent : la destruction de la bienveillance humaine» (« An Unprecedented Evil Persecution: A Genocide Against Goodness in Humankind » éd. Dr. Torsten Trey et Theresa Chu. 2016. Clear Insight Publishing). Le livre aide à la compréhension des prélèvements forcés d’organes en Chine en expliquant la cause profonde de cette atrocité: le génocide commis par le régime chinois contre des pratiquants de Falun Gong.
Theresa Chu (Wanqi Chu), avocat et porte-parole du groupe d’avocat pour les droits humains des pratiquants de Falun Gong, agit comme consultant pour DAFOH en Asie. Me Chu a assisté les pratiquants de Falun Gong dans les poursuites en justice contre Jiang Zemin, Luo Gan et d’autres hauts fonctionnaires de PCC. Elle a aussi représenté les pratiquants de Falun Gong dans leurs poursuites en justice contre dix des hauts fonctionnaires du PCC pour leur crime de génocide. Elle est co-auteur du livre « The Chinese Book of Living and Dying ».
Les camps de la mort par prélèvement d’organes du Parti communiste chinois (PCC)
Le matin du 9 décembre 2013, des représentants officiels et des experts médicaux de six pays, y compris David Matas, avocat des droit de l’homme canadien, Dr Torsten Trey, directeur exécutif de Doctors Against Forced Organ Harvesting (médecins contre les prélèvements forcés d’organes (DAFOH)), une association basée aux États-Unis, l’avocat des droits de l’homme espagnol Carlos Jimenez Iglesias, le néphrologue britannique Dr Adnan Sharif, le chirurgien transplanteur français Dr Francis Navarro et moi-même, avocate des droits de l’homme taïwanaise, sommes allés à Genève pour rencontrer un avocat de l’ONU et spécialiste de la Chine représentant le Haut-commissaire aux droits humains des Nations Unies, Navi Pillay. Nous nous sommes présentés aux responsables de l’ONU avec les disques contenant les copies numérisées des pétitions de DAFOH appelant à l’arrêt des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), lesquelles ont recueilli approximativement 1,5 million de signatures. Ces signatures ont été collectées dans 53 pays et régions sur les cinq continents en cinq mois.[1] Parmi les 1,5 million de signatures, le plus grand nombre, environ 600 000, vient d’Asie. Près de 5000 médecins de Taïwan ont signé la pétition demandant au Haut-commissaire des droits humains de bien vouloir :
1. Demander à la Chine de cesser les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong emprisonnés en Chine.
2. Mandater une enquête approfondie susceptible de faire traduire en justice les responsables de ce crime contre l’humanité.
3. Demander au gouvernement chinois, de mettre fin immédiatement à la persécution violente du Falun Gong, qui est la cause principale des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong.
Nous avons exposé la question du programme des prélèvements d’organes chinois, partageant avec eux nos enquêtes et nos analyses professionnelles. Nous avons exhorté l’ONU à prêter attention aux 1,5 million d’appels publics issus du monde entier. J’ai aussi informé en direct ces fonctionnaires que nous avions connaissance, par une source fiable, de l’existence de camps de la mort ou de camps de concentration tenus secrets où les pratiquants de Falun Gong sont détenus et tués pour prélever de force leurs organes. De tels camps de la mort existent dans presque toutes les villes à travers la Chine. J’ai rappelé aux officiels de l’ONU qu’il était de leur responsabilité d’enquêter, de localiser ces camps et d’arrêter cette tragédie, cette violation sans précédent des droits humains.
Les fonctionnaires n’ont pas remis en question la source de ces allégations de « camps de la mort ». Ils ont écouté avec une grave attention. Ils ont pris des notes mais n’ont pas répondu. Confrontés à 1,5 million de voix et à des allégations d’existence de camps de la mort, le silence de ces officiels a été décevant mais pas surprenant. L’attitude de l’ONU pour traiter les violations des droits humains du Parti communiste chinois au cours des années a toujours été le silence. Néanmoins, nous n’avons pas abandonné nos efforts pour que justice soit faite.
En Occident on dit que : « Garder le silence devant le visage du mal c’est être cruel envers les bonnes personnes. »
En mars et en mai 2014 nous sommes allés voir les institutions de l’Union européenne, le Parlement européen, le Département d’État des États-Unis et le Congrès des États-Unis pour dénoncer une nouvelle fois les atrocités en cours de prélèvements forcés d’organes en Chine, depuis le début de la persécution du Falun Gong. À chaque réunion j’ai expliqué, d’après les informations dont je dispose, l’existence de camps de la mort en Chine et demandé au plus vite une enquête ainsi que l’arrêt des crimes contre l’humanité du PCC. Malheureusement une fois encore, les représentants élus n’ont pas demandé la source de ces allégations et il n’y a pas non plus d’actions, pour enquêter davantage ou pour demander que le PCC mette fin immédiatement à sa pratique des atrocités de prélèvements forcés d’organes. Bien qu’il soit effectivement difficile pour la communauté internationale de traiter cette question, l’humanité doit l’affronter avec courage et ne doit pas esquiver cette catastrophe internationale des droits humains qui a lieu en ce moment.
Au cours de son mandat en tant que Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, le professeur Manfred Nowak a inclus les allégations de prélèvements forcés d’organes par le PCC, sur des pratiquants de Falun Gong vivants dans ses rapports de 2007 et 2008 pour le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le 8 novembre 2011 lors d’un discours public donné à l’université nationale de Taïwan, il a bien précisé que le rapport d’enquête sur les prélèvements d’organes pratiqués par le PCC sur les pratiquants de Falun Gong était « crédible ».[2] Il a déclaré que les éléments de preuve et les données indiquent que l’origine des organes en Chine est restée non-transparente et que, depuis le début de la persécution du Falun Gong, le nombre de transplantations d’organes en Chine a considérablement grimpé. En tant que Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, le Professeur Nowak a également envoyé une lettre pour demander expressément que le gouvernement chinois enquête sur les accusations concernant la question des prélèvements forcés d’organes, rende son système de transplantations d’organes transparent et intensifie les sanctions contre ce crime. Cependant le gouvernement chinois n’a pas encore répondu.[3]
À ce jour, le PCC n’est toujours pas disposé à faire face aux allégations de prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie et a fermé les yeux sur la Résolution de 2013, adoptée par le Parlement européen et la Résolution de 2014 de la commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants des États-Unis. Chacune d’elles condamnait les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong par le PCC, demandait une enquête internationale et que les auteurs soient traduits en justice. Au cours de l’année 2015, les médecins militaires chinois se sont progressivement avancés pour témoigner contre les militaires pour collusion avec les autorités de la Sécurité publique chinoise et les organes judiciaires dans les actes meurtriers des prélèvements d’organes. Le Falun Gong Human Rights Attorney Group, DAFOH, Taïwan International Organ Transplant Care Association et le World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong ont collecté des éléments de preuves à charge de fonctionnaires du PCC, d’huissiers de justice et de personnels médicaux aussi bien que les encouragements d’organisations internationales, à révéler le sinistre secret gouvernemental des prélèvements d’organes dans l’intention de mettre fin à ces atrocités.
En attendant, les gens se demandent comment le PCC peut avoir recours à des mesures aussi violentes que les prélèvements d’organes vivants sur les pratiquants de Falun Gong et peut mettre en place des camps de la mort contre le Falun Gong pour prélever leurs organes. Si nous cherchons plus profondément la cause profonde, nous constatons que le facteur clé a débuté en 1999 avec l’objectif de Jiang Zemin, alors dirigeant du PCC, « d’éradiquer le Falun Gong », ce qui est devenu une ligne directrice pour la campagne de répression. Tous les complices de Jiang ont été invités à utiliser tous les moyens pour mettre en œuvre l’éradication. Les « prélèvements d’organes » et les « camps de la mort » ont été délibérément développés à partir de cette « politique d’extermination » menée par Jiang, si destructrice de la nature humaine.
L’histoire des génocides montre qu’il doit y avoir un égocentrique ambitieux ayant le contrôle sur une nation qui, avec une paranoïa pernicieuse, va utiliser tous les mécanismes d’extermination contre n’importe quelle race ou groupe détesté. L’exemple le plus tragique a été les atrocités d’Hitler contre le peuple juif, alors que la campagne d’extinction la plus choquante de ce XXIe siècle est la sanglante répression de Jiang, concernant plus d’une centaine de millions de pratiquants de Falun Gong en Chine.
Au tout début, quand Jiang a commencé sa répression du Falun Gong et de ses adhérents, jusqu’à 100 millions selon les propres estimations du gouvernement, il a publiquement déclaré qu’il allait « éradiquer le Falun Gong en trois mois »[4]. Il a ordonné que cette « offensive du frapper fort » contre le Falun Gong devait « détruire leur réputation, les ruiner financièrement et les éliminer physiquement »[5]. Chaque personne chinoise qui était d’une façon ou d’une autre associée au principe « Authenticité, Bienveillance, Tolérance » du Falun Gong, quel que soit son sexe, son âge ou sa classe sociale a été, et continue d’être, la cible de la campagne d’éradication. Cette campagne a été lancée uniquement par Jiang. Pour atteindre ce but, il a mis en place un « mécanisme d’éradication » en utilisant tous les rouages du Parti.
Un accord avec la « Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide » adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1948, dans la résolution 260A (III) le crime de génocide est défini dans l’article 2 comme « l’un des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel :
(a) Meurtre de membres du groupe ;
(b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
(c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
(d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
(e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »[6]
La déclaration publique de Jiang d’exterminer le Falun Gong et la « mise en œuvre de l’extinction » ultérieure dans l’ensemble du pays a conduit des dizaines de millions d’innocents pratiquants de Falun Gong à être exposés à des arrestations illégales, au lavage de cerveau et à la torture pour les forcer à renoncer à leur croyance, au meurtre et même à avoir leurs organes prélevés. À partir des paroles et des actes de Jiang, il va sans dire que Jiang a fondamentalement admis et avoué au monde qu’il était le coupable du crime de génocide, de crimes contre l’humanité et du crime de torture dans la persécution du Falun Gong.
Jiang Zemin n’est pas seulement le transgresseur des trois crimes les plus graves selon les lois pénales internationales, mais bien au-delà, il est aussi l’orchestrateur même du mal dans la destruction de l’humanité et de la bienveillance humaine.
Jiang envisageait d’éradiquer le Falun Gong en trois mois. Son approche était d’abord de produire au sein de la population générale une « haine généralisée » envers le Falun Gong et ensuite, de conduire la nation entière sur la voie de la haine pour les pratiquants, afin de promouvoir l’idée à travers tout le pays que « la campagne d’extermination contre le Falun Gong est aux prises avec un ennemi public ». La Chine a toujours eu une grande tradition de respect et de révérence envers les divinités et les cieux. Le grand public n’était pas étranger aux croyances spirituelles du Falun Gong. Parmi les 100 millions qui ont bénéficié de cette pratique avant la répression, il y avait des membres du Parti, des représentants du gouvernement qui ont ouvertement fait des éloges du Falun Gong. Par ailleurs, le PCC avait toujours été très clair pour dire que les pratiquants de Falun Gong n’avaient aucune ambition en politique, ni d’intérêts dans les affaires du régime communiste. Par conséquent le seul moyen pour Jiang de pouvoir détruire la bienveillance reconnue du Falun Gong, était de tirer pleinement parti de tous les moyens et de toutes les tactiques de lutte que le PCC avait accumulés depuis le début de son règne, en créant de plus grands mensonges et une haine plus profonde ainsi que l’utilisation d’une violence plus absolue, afin de retourner l’ambiance sociale favorable envers le Falun Gong.
Il est important aussi de souligner que, bien que le peuple chinois ait enduré à répétition de nombreuses campagnes politiques du PCC et qu’il soit pleinement conscient de la cruauté que le régime communiste emploie pour éliminer les dissidents politiques, la plupart des gens n’ont pas pu prendre conscience que la condition première et indispensable à l’ordre du jour de Jiang pour éradiquer le Falun Gong était « d’aviver l’instinct qui pousse les gens à être cruels et de se débarrasser de la vertu la plus élevée de l’humanité qu’est la bonté innée ».
Les stratégies brutales de Jiang pour interdire au peuple chinois la pratique et la diffusion des principes du Falun Gong ont non seulement porté atteinte à la liberté de parole et d’expression, à la liberté de croyance et à la liberté de conscience des pratiquants de Falun Gong, mais elles ont aussi complètement oblitéré la diffusion des valeurs morales et de la culture chinoise. Empoisonné par les mensonges du régime communiste et sous les menaces et incitations du PCC, le peuple chinois a participé à la répression de personnes bonnes et innocentes qui cultivent et pratiquent. On peut raisonnablement comprendre qu’une fois qu’une personne agit en son âme et conscience, il lui est très difficile de torturer et prélever des organes vivants sur des pratiquants innocents. C’est seulement quand le PCC a inversé le juste et le faux, le mal et la bonté et encouragé les bas instincts de l’homme que des atrocités telles qu’un génocide ont pu être perpétrées et maintenues à travers la nation. À vrai dire, pour attiser la haine du peuple chinois, l’incompréhension, la discrimination et la violence envers un groupe de pratiquants, Jiang n’a pas seulement poursuivi le but d’éradiquer le Falun Gong, mais aussi de détruire les valeurs très précieuses de conscience et de gentillesse du peuple chinois.
Jiang instaure un mécanisme généralisé d’éradication qui est en dehors de la légalité
En 1999, en tant que chef de l’État, Jiang a mis en place un objectif d’extermination du Falun Gong en trois mois. Il a utilisé tous les rouages de l’État et du Parti pour aboutir à cet objectif. Mais « l’éradication » n’est légalement pas autorisée, que ce soit en Occident ou en Orient. Détournant le droit constitutionnel et d’autres lois nationales, il a mis en place un mécanisme extrajudiciaire pour réaliser son projet de génocide, infiltrant du gouvernement central jusqu’en bas toutes les administrations locales. Le 10 juin 1999 – environ un mois avant la répression du Falun Gong à travers tout le pays – Jiang a personnellement élaboré un mécanisme spécialisé, exclusivement dédié à la persécution du Falun Gong, similaire à la Gestapo des Nazis et au groupe communiste de la Révolution culturelle : « l’équipe de direction du Comité central du PCC en charge de traiter la question du Falun Gong », ce bureau exécutif est connu sous le nom de « Bureau 610 » en référence à sa date d’origine. Selon le rapport de l’Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong, la configuration ou les opérations de l’équipe de direction et de son Bureau 610 sont des informations classées secrètes, que le PCC n’a jamais rendues publiques.[7]
Bien que Jiang ait été incapable d’achever l’éradication du Falun Gong dans le délai prévu, il a été efficace dans l’instauration d’un mécanisme de génocide complet dont les tentacules se sont déployées dans les districts locaux et ont pris racine dans tout le pays. Il n’y a pas d’enregistrement public pour savoir quand ont été installés tous les différents niveaux d’équipes de direction, du gouvernement central du PCC jusqu’à chaque province, ville, canton, district et bourg. Après le début de la répression, tous les Bureaux 610 sans aucune autorisation légale ont commencé à diriger et coordonner la mécanique administrative et judiciaire de la nation, y compris les Départements de la Sécurité publique, le parquet, l’administration de la Justice, de la Sécurité et d’autres pour enquêter, arrêter, poursuivre et traduire en justice toutes les activités des pratiquants de Falun Gong. Selon des statistiques incomplètes, il y a au moins un million de personnes employées à temps plein et à temps partiel travaillant à différents niveaux dans une multitude de Bureaux 610 à travers toute la Chine, bénéficiant d’un financement important, assujettis uniquement au Comité du Parti et au niveau le plus élevé du Bureau 610.
Depuis la Révolution culturelle, Jiang a été le seul dirigeant du PCC à capitaliser sur sa position, maximisant toutes les ressources gouvernementales dans un effort coordonné hautement organisé (mécanisme extrajudiciaire) pour persécuter le peuple chinois. Depuis le début de la persécution il y a seize ans, la machination 610 du Parti a tourné jour et nuit, depuis les districts urbains jusqu’aux zones rurales, torturant gravement les pratiquants de Falun Gong avec un acharnement extrême pour obtenir la transformation de leur croyance spirituelle.
Jiang a non seulement utilisé l’équipe de direction et le Bureau 610 pour persécuter les pratiquants de Falun Gong en Chine continentale, mais il a aussi étendu la fonction persécutrice du Bureau 610 à l’étranger. Sous la direction du Bureau 610, les ambassades et les consulats chinois partout dans le monde ont collecté des informations et perturbé les activités du Falun Gong à l’étranger. En 2005, Chen Yonglin, l’ancien premier secrétaire du Consulat général de Chine à Sydney, en Australie, a révélé dans une entrevue avec la télévision ABC Australie que le système 610 non seulement existe, mais que les hauts fonctionnaires du Bureau 610 central sont également venus en visite à Sydney pour vérifier ses performances professionnelles et ont demandé qu’il renforce ses efforts dans la persécution du Falun Gong[8]. La même année Hao Fengjun, ancien fonctionnaire du Bureau 610 de Pékin qui a sollicité l’asile politique auprès du gouvernement australien, a indiqué dans une entrevue avec les médias lors d’une visite à Taïwan que le Comité central du PCC avait diffusé des documents révélant la stratégie mise en place contre le Falun Gong[9].
Avec convoitise et haine envers le Falun Gong, Jiang a répandu une atmosphère de terreur dans la société chinoise aidé par les membres de son clan personnellement entretenus et triés sur le volet. Ce clan comprenait l’ancien directeur du Comité des Affaires politiques et juridiques (CAPJ) Luo Gan, le tsar de la sécurité chinoise Zhou Yongkang, le tristement célèbre Bo Xilai, Xu Caihou, et d’autres, transformant « l’ensemble de la société chinoise en une immense prison », traitant les pratiquants de Falun Gong pacifiques comme des ennemis, brisant de nombreuses familles de pratiquants. Dans la nuit du 8 février 2002, Yang Lirong, une pratiquante de Falun Gong de 34 ans habitant la ville de Dingzhou, district de Baoding dans la province du Hebei, a été étranglée jusqu’à ce que mort s’en suive par son mari. Le mari, un chauffeur du Bureau des poids et mesures, n’a pas pu résister à la pression implacable du harcèlement et de l’intimidation policière. Terrifié à l’idée de perdre son travail, il a un matin saisi à la gorge sa femme après une visite de la police, entraînant sa mort par suffocation et rendant leur fils de dix ans orphelin de mère. Il a immédiatement signalé l’incident à la police qui est arrivée sur les lieux en quelques minutes. Ils ont rapidement réalisé une incision sur sa femme et retiré les organes de son corps encore chaud. Un responsable du Bureau de la sécurité publique a déclaré : « Ce n’était pas une autopsie ! C’était une opération sur une personne vivante ! » [Minghui.org, rapport du 22 septembre 2004].
Dans le camp de travaux forcés de Wanjia dans la province du Heilongjiang, une pratiquante enceinte d’environ six ou sept mois a été placée sur un escabeau, les poignets attachés avec de lourdes cordes à une poutre placée à dix pieds du sol (trois mètres). Une des extrémités de la corde était attachée à une poulie sur la poutre, l’autre extrémité était entre les mains d’un gardien de prison. L’escabeau a été jeté loin d’elle de sorte qu’elle était suspendue. Le garde pouvait détendre périodiquement la corde et elle tombait rapidement vers le bas. Quand le garde tirait sur la corde, elle était à nouveau suspendue. La femme enceinte a donc été torturée de cette façon sans discontinuer jusqu’à ce qu’une fausse-couche soit déclenchée. La violence de cet acte a été plus cruelle encore du fait que son mari a été contraint d’être présent pour assister à la torture de sa femme.[10] Dans la volonté folle de Jiang Zemin d’éradiquer le Falun Gong – corps et âme – les personnes persécutées n’ont pas seulement été les pratiquants de Falun Gong mais aussi leurs familles et leurs amis. Les avocats qui se sont dressés pour défendre les pratiquants de Falun Gong ont fini par être persécutés et torturés aussi. Parmi ces avocats Gao Zhisheng, largement reconnu comme « la conscience de la Chine », Tang Jitian, Wang Yonghang, et d’autres avocats. De plus, de nombreux citoyens sont rattrapés par la persécution parce qu’ils ont officiellement signé à l’encre rouge des pétitions avec leurs empreintes digitales pour demander à la justice de libérer les pratiquants de Falun Gong innocents qui habitent leur quartier. Une estimation réservée indique que, en plus des 100 millions de pratiquants de Falun Gong souffrant de la persécution de Jiang Zemin ces dix-sept dernières années, il y a plusieurs fois ce nombre de Chinois qui endurent des souffrances physiques et mentales à cause de la persécution du Falun Gong perpétrée par le PCC.
Plus grave encore, les fonctionnaires du PCC qui ont été entraînés à participer à la persécution, effrayés de pouvoir être traduits en justice depuis que Jiang a quitté son poste, tentent de leur mieux, pour inciter plus de gens à se joindre à la persécution, à former des alliances de complices de manière à ce qu’ils aient tous du sang sur les mains, ainsi, sous le linceul du silence, nul ne sera tenu pour responsable et l’élimination peut se poursuivre sans relâche. Jiang lui-même, après avoir quitté le pouvoir, effrayé d’être tenu pour responsable de ses mauvaises actions, est allé à l’extrême pour vérifier que son clan dans l’armée et au Politburo, y compris Zhou Yongkang, secrétaire du Comité permanent du Bureau politique central ainsi que le pivot de commandement de toute la sécurité publique, et d’autres dans les systèmes centraux majeurs du PCC, continueraient à maintenir la persécution brutale du Falun Gong.
La persécution du Falun Gong de Jiang peut en effet être appelée : « la plus grande catastrophe des droits de l’homme du XXIe siècle »
1. Extension de la persécution : En plus de la Chine continentale, la persécution s’est étendue à Taïwan, Hong Kong et d’autres pays et régions où il y a des pratiquants de Falun Gong et des consulats du PCC.
2. Dispositifs et moyens de la persécution : Les dispositifs impliquent l’usage exhaustif de tous les systèmes : diplomatique, militaire, administratif, judiciaire, financier, de la sécurité nationale, de l’éducation, de la propagande. Les moyens comprennent le lavage de cerveau, les passages à tabac violents et prolongés, les matraques électriques, le viol collectif et l’agression sexuelle, l’administration de drogues psychotropes, les travaux forcés, la privation de sommeil, la diffamation, l’obligation faite aux pratiquants d’abandonner leur croyance et de reconnaître leur culpabilité, contraindre d’autres pratiquants à abjurer, les simulacres de procès, le déni de justice, des méthodes sournoises de gavage forcé et ainsi de suite.
Le camp de travail le plus tristement célèbre est celui de Masanjia, où les pratiquants de Falun Gong sont soumis à près de vingt sortes de méthodes de torture différentes[11]. Yi Liping, une pratiquante de Falun Gong de la ville de Tieling dans la province du Liaoning, a été envoyée au camp de travail de Masanjia à trois reprises pour une durée totale de dix-huit mois. Le 19 avril 2001, elle et huit autres pratiquantes de Falun Gong ont été mises dans des cellules d’hommes du camp de travail pour hommes de Zhang Shi dans la province du Liaoning. Beaucoup ont été torturées à mort, certaines ont souffert de désordres mentaux alors qu’elles étaient en détention et d’autres ont choisi de garder le silence sous la forte pression. Liu Hua, une habitante de Pékin, a été envoyée au camp de travail de Masanjia pour avoir fait appel au gouvernement. Liu a déclaré : « Ma codétenue Xin Shuhua de la ville de Benxi, province du Liaoning, m’a indiqué qu’elle était une des dix-huit pratiquantes de Falun Gong qui ont été enfermées dans la cellule d’une prison pour hommes où elles ont toutes été victimes de viols collectifs répétés. »[12]
À l’étranger, le PCC utilise ses ambassades et ses consulats non seulement pour collecter des informations sur les pratiquants de Falun Gong, leur famille et leurs amis, mais aussi pour conspirer avec les médias pro-PCC pour calomnier le Falun Gong à l’étranger, payer des gangsters pour agresser le Falun Gong et perturber leurs activités anti-persécution. Particulièrement aux États-Unis, au Canada, en Amérique du sud, en Australie, à Taïwan et Hong Kong, des voyous pro-PCC harcèlent et attaquent les pratiquants de Falun Gong qui mettent à jour la vérité et dénoncent les atrocités de la persécution aux Chinois et autres touristes sur les sites touristiques majeurs. Leurs tactiques sont l’incitation à la haine, à la violence et aux dommages matériels.
De toutes les formes de persécution du PCC, il ressort que la plus haineuse est les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong. En 2006 à Washington DC, une infirmière sous le pseudonyme d’Annie – dont l’ex-mari était un neurochirurgien de l’hôpital provincial du Liaoning – et un journaliste chinois sous le pseudonyme de Peter se sont présentés pour faire part de leur connaissance des crimes du PCC. Après leurs analyses, l’avocat des droits de l’homme canadien David Matas et l’ancien député canadien pour la région Asie-Pacifique David Kilgour, ont mené une enquête indépendante sur les allégations de pratiques de prélèvements d’organes en Chine. Avec 52 éléments de preuves, ils ont confirmé que les allégations de prélèvements d’organes vivants sont vraies et ont qualifié le crime du PCC de « mal sans précédent sur cette planète »[13].
3. Le nombre des victimes persécutées : Jiang a commencé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, privant 100 millions de pratiquants de Falun Gong en Chine de leurs droits fondamentaux à la liberté de parole, de croyance et de réunion. Au cours de ces seize dernières années il a été difficile d’estimer combien de pratiquants de Falun Gong ont été torturés, assassinés ou tués pour leurs organes. D’innombrables pratiquants de Falun Gong à l’étranger ont été attaqués par des voyous. En outre, de nombreux membres de la famille de pratiquants de Falun Gong ont également souffert de la persécution.
4. Les coûts de la persécution : Lors de la conférence de presse de 2003 au parlement canadien intitulée « Le régime de Jiang Zemin se fonde sur de massives ressources financières nationales dans sa persécution du Falun Gong », l’Organisation mondiale d’investigation sur la persécution du Falun Gong, sur invitation des membres du parlement canadien, a présenté une liste de résultats qui incluait un investissement de 4,2 milliards de yuans pour la construction de centres de lavage de cerveau en décembre 2001. Le 4 juillet 2001, ABC déclarait que près de la moitié des détenus dans les camps de travail étaient des pratiquants de Falun Gong.
Afin de maintenir un nombre croissant de prisonniers de Falun Gong, beaucoup de provinces et de villes ont dépensé de grandes sommes d’argent pour construire ou agrandir les camps de travail. L’investissement total pour le projet de relocalisation du camp de travail de la province du Shanxi s’élevait à 19,37 millions de yuans.
En vue de stimuler et encourager plus de coupables à participer à la persécution du Falun Gong, le directeur du camp de travail de Masanjia, Su, et le directeur adjoint Shao ont été récompensés respectivement de 50 000 et 30 000 yuans. Dans plusieurs régions, la récompense pour l’arrestation d’un pratiquant de Falun Gong a atteint plusieurs milliers de yuans ou encore plus de dix mille yuans. En 2001, des informations internes provenant du Ministère de la sécurité publique du PCC révélaient que le coût de l’arrestation des pratiquants de Falun Gong sur la seule place Tiananmen était de 1,7 à 2,5 millions de yuans par jour, soit de 620 à 910 millions de yuans par an.
Des villes aux régions rurales et aux forces de police locales, les Bureaux de la sécurité et les responsables des Bureaux 610 traquent les pratiquants de Falun Gong partout. Les rapports estiment que Jiang a embauché au moins quelques millions de personnes pour faire son ignoble besogne. Les salaires totaux, les primes, les heures supplémentaires et les subventions pour persécuter d’innocentes personnes représentaient des centaines de milliards de yuans par an.
Selon le rapport de l’Agence centrale de presse taïwanaise de mars 2003, le 27 février 2001 Jiang s’est approprié quatre milliards de yuans pour installer des caméras de surveillance visant à suivre de près les pratiquants de Falun Gong. Un grand nombre de documents de propagande diffamatoires ont été publiés sous différentes formes, y compris des livres, des brochures, des DVD et des affiches. Enfin deux films et une série TV anti-Falun Gong de 20 épisodes ont été produits pour diffamer le Falun Gong. Un quart des ressources économiques de la Chine sont utilisées pour persécuter le Falun Gong et c’est une des raisons pour laquelle la persécution a pu continuer.
L’origine des fonds est le détournement des investissements, de l’argent durement gagné par les citoyens ordinaires, ainsi que de lourdes amendes illégalement imposées aux pratiquants de Falun Gong, leurs familles et leurs unités de travail. De vastes sommes d’argent sont dépensées pour la sécurité publique, la sécurité nationale, les Bureaux 610 et les affaires étrangères aux fins de la persécution.[14]
5. La continuité de la persécution : Du 20 juillet 1999, jour où Jiang Zemin a officiellement annoncé la répression du Falun Gong à ce jour, tous les jours sans aucune interruption.
En dépit de la méchanceté inégalée de cette catastrophe humaine, l’intention de Jiang « d’éliminer le Falun Gong » était vouée à l’échec dès le début. Bien que les tactiques répressives du PCC de « détruire », « lutter » et « frapper fort » se sont avérées efficaces dans le passé, pour les pratiquants de Falun Gong, du fait de leur adhésion fidèle au principe de « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », aucune agression physique ou sexuelle, aucun électrochoc et aucune torture extrême ne peut les déposséder de leur croyance spirituelle. Il y a d’innombrables cas de pratiquants de Falun Gong qui ont été forcés et contraints par le PCC à écrire des « confessions » et des « garanties » qui sont retournés plus tard vers leur croyance[15].
La plus grande action en justice internationale concernant les droits humains du XXIe siècle
La collaboration de Jiang et du PCC dans la persécution du Falun Gong a donné lieu à un déni de justice pour les pratiquants de Falun Gong et à la persécution de leurs avocats en Chine. Le 25 août 2000, la seconde année de la répression, deux pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes pénales auprès du Parquet populaire suprême de Chine et de la Cour populaire suprême de Chine contre Jiang Zemin, Zeng Qinghong (secrétaire du Comité central du PCC) et Luo Gan (secrétaire du Comité des Affaires politiques et juridiques) pour la persécution du Falun Gong. Ils ont été immédiatement et secrètement arrêtés par la police. L’un est mort, l’autre a été blessé[16].
Après de multiples échecs pour exhorter Jiang à arrêter la persécution, les pratiquants de Falun Gong à l’étranger ont déposé des plaintes pénales, lancé des poursuites privées et des actions en justice civiles contre Jiang et sa cohorte dans trente pays du monde entier dès 2002. Le groupe d’avocats pour les droits humains du Falun Gong fait référence à ces plaintes contre Jiang et d’autres coupables comme la « plainte mondial contre Jiang ». Les pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes pénales et des poursuites civiles contre Jiang et d’autres coupables dans des tribunaux nationaux à l’étranger pour leur génocide, torture et crime contre l’humanité, crimes les plus graves selon le droit pénal international. Dans ces procédures légales, les pratiquants de Falun Gong ont demandé aux tribunaux d’exercer leur compétence universelle et de délivrer un mandat d’arrêt concernant les accusés Jiang et autres auteurs. La « plainte mondiale contre Jiang », de la manière la plus noble et droite, est là pour clarifier la vérité de la persécution et pour demander justice dans les pays démocratiques après l’échec des efforts des pratiquants de Falun Gong dans le système judiciaire de la Chine et à la Cour Pénale Internationale.
En prenant en considération le nombre de tribunaux nationaux devant lesquels les pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes et des poursuites civiles, le rang de la direction du PCC et des hauts fonctionnaires poursuivis et la dimension transnationale des avocats des droits de l’homme, la « plainte mondiale contre Jiang » peut être appelée « la plus grande action en justice internationale concernant les droits humains du XXIe siècle ». Elle est sans précédent. Dans la « plainte mondiale contre Jiang », Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing, Zhou Yongkang, Zeng Qinghong et Bo Xilai sont considérés comme les plus tristement célèbres responsables du Parti sérieusement impliqués dans la persécution du Falun Gong. Les pratiquants de Falun Gong de Hong Kong et de Taïwan persécutés en Chine continentale ont aussi lancé une procédure privée et une poursuite civile devant les tribunaux de Taïwan et de Hong Kong, respectivement contre Jiang, Li Lanqing et Luo Gan pour génocide et torture.
En novembre 2009, la Cour de justice nationale espagnole a poursuivi Jiang, Luo Gan, Bo Xilai, Jia Qinglin et Wu Guanzheng pour leur persécution du Falun Gong, les accusant des crimes de génocide et de torture. Le mois suivant, la Cour Fédérale argentine a délivré un mandat d’arrêt international contre Jiang et Luo Gan pour leur persécution du Falun Gong, les accusant de crime contre l’humanité. Au même moment les médias de Hong Kong et de Taïwan, le Washington Post, le New York Times, la Voix de l’Amérique et d’autres médias internationaux, tous ont rapporté l’incident. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères s’est présenté avec une menace, clamant que le mandat d’arrêt affectait les relations entre la Chine et l’Argentine[17]. Jiang est devenu le premier ancien dirigeant d’un pays et chef d’un Parti pour lequel des mandats d’arrêt ont été émis par un tribunal étranger.
Selon des statistiques incomplètes du groupe d’avocats pour les droits humains du Falun Gong[18], la situation générale de la « plainte mondiale contre Jiang » est résumée ci-dessous :
1. Pays et territoires où les pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes pénales, poursuites privées ou des actions en justice civiles contre l’ancien dirigeant chinois Jiang Zemin pour génocide, crime contre l’humanité et torture :
– Europe : Belgique, Espagne, Allemagne, Grèce, Pays-Bas, Suède
– Amériques : États-Unis, Canada, Bolivie, Chili, Argentine, Pérou
– Asie : Taïwan, Hong Kong, Japon, Corée du sud
– Océanie : Australie, Nouvelle Zélande
2. Pays et territoires où les pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes pénales ou une action civile contre les fonctionnaires du PCC pour génocide, crimes contre l’humanité et torture :
– Europe : France, Allemagne, Belgique, Hollande, Suède, Finlande, Arménie, Moldavie, Islande, Espagne, Irlande, Danemark, Chypre, Russie, Autriche, Suisse
– Amériques : États-Unis, Canada, Bolivie, Chili, Argentine, Pérou
– Asie : Taïwan, Hong Kong, Japon, Corée
– Océanie : Australie, Nouvelle Zélande
3. Les fonctionnaires du PCC anciens ou titulaires dans les pays ou territoires précédemment cités contre lesquels les pratiquants de Falun Gong ont déposés des plaintes pénales ou des poursuites civiles :
– Luo Gan (secrétaire du Comité des Affaires politiques et juridiques)
– Zhou Yongkang (Ministre de la Sécurité publique, secrétaire du Comité des Affaires politiques et juridiques)
– Zeng Qinghong (Vice-président)
– Bo Xilai (Ministre du commerce)
– Li Lanqing (Vice-président du Conseil de l’État)
– Liu Jing (Ministre adjoint de la Sécurité publique)
– Zhao Zhifei (responsable du Bureau de la Sécurité publique de la province du Hubei)
– Liu Qi (Maire de Pékin)
– Li Changchu (membre du Comité permanent du Bureau politique du PCC)
– Xia Deren (secrétaire adjoint du Comité du Parti de la province du Liaoning)
– Wu Guanzheng (secrétaire du Comité du Parti de la province du Shandong)
– Wang Maolin (gestionnaire du Bureau 610 central)
– Wang Xudong (Ministre au Ministère chinois de l’industrie informatique, secrétaire du Comité du Parti de la province du Hebei)
– Zhao Zhizhen (chef du Bureau de la télévision et de la radio de la ville de Wuhan)
– Chen Zhili (Ministre de l’Éducation)
– Jia Qinglin (secrétaire du Comité municipal de Pékin, Président du Comité consultatif politique du peuple chinois)
– Su Rong (secrétaire du Comité du Parti de la province du Gansu)
– Xu Guangchun (secrétaire du Comité du Parti PCC de la province du Henan)
– Huang Huahua (gouverneur de la province du Guangdong)
– Wang Sanyun (gouverneur de la province de l’Anhui)
– Ji Lin (Adjoint au maire de Pékin)
– Zhao Zhengyong (gouverneur par intérim de la province du Shaanxi)
– Chen Zhenggao (gouverneur de la province du Liaoning)
– Wang Zuoan (chef de bureau au Bureau d’État des affaires religieuses)
– Ye Xiaowen (chef de bureau au Bureau d’État des Affaires religieuses)
– Yang Song (secrétaire adjoint du Comité du Parti de la province du Hubei, responsable local du Bureau 610)
– Huang Ju (vice-président du conseil de l’État)
– Guo Chuanjie (secrétaire adjoint de l’Académie des sciences de Chine, responsable local du Bureau 610)
– Li Yuanwei (chef du Bureau de gestion de la prison de Lingyuan de la province du Liaoning, responsable local du Bureau 610)
– Jia Chunwang (ancien ministre de la Sécurité publique)
– Lin Yanchi (secrétaire adjoint du Comité du Parti de la province du Jilin, chef de groupe Bureau 610)
– Sun Jiazheng (vice-président du Comité consultatif politique du peuple chinois, ancien Ministre au ministère de la culture)
– Wang Yusheng (vice-président de l’association anti-secte chinoise)
– Wang Taihua (secrétaire du Comité du Parti de la province de l’Anhui)
– Zhang Dejiang (secrétaire du Comité provincial de la province du Guangdong)
– Chen Shaoji (secrétaire du Comité des Affaires politiques et juridiques de la province du Guangdong)
– Shi Honghui (secrétaire du Comité du Parti et secrétaire du chef du Bureau de rééducation par le travail de la province du – Guangdong)
– Guo Jinlong (Maire de la ville de Pékin)
– Qiang Wei (secrétaire du Comité du Parti de la province du Jiangxi)
4. Les ambassades chinoises et les organisations communistes étrangères contre lesquelles les pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes pénales et des actions en justice civile pour coups et blessures, destruction de biens, harcèlement, calomnie et diffamation : États-Unis, Indonésie, Canada, Allemagne, Corée, Russie, Malaisie, Japon et Philippines. De plus, Pan Xinchun, avocat général adjoint de l’ambassade de Chine au Canada ; Li Bin, ambassadeur à l’ambassade de Chine en Corée ; Zhang Xin, conseiller à l’ambassade de Chine en Corée et cinq autres conseillers ; ainsi que d’autres ont été accusés.
5. Les pratiquants de Falun Gong ont aussi déposé des plaintes légales auprès de la Cour pénale internationale, le Comité des Nations Unies contre la torture, la Commission des Nations Unies sur les droits humains (anciennement Conseil des droits de l’homme des Nations Unies), la Cour européenne des droits de l’homme contre Jiang, Zeng Qinghong et le Bureau 610 pour leur persécution du Falun Gong.
Conclusion : Le « procès de Pékin » est une exigence historique.
Les auteurs de crimes haineux doivent affronter l’évaluation historique et devraient être jugés devant un tribunal. L’humanité toute entière, sans distinction de race ou de croyance, implore la justice et croit par nature que le bien est rétribué par le bien et le mal par le mal. La sagesse est acquise et les leçons sont tirées des expériences du passé. Ce qui peut être compris de l’histoire peut servir comme l’outil le plus vital dans notre recherche de la paix et de la prospérité pour l’humanité.
Après la seconde guerre mondiale, le « procès de Nuremberg » a incité la société humaine à développer des mécanismes pour punir au niveau international, les crimes odieux impactant de façon significative l’avancement des lois internationales sur les droits humains. Après le procès, la Convention internationale des droits de l’homme a été créée pour la prévention et la répression des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, torture et autres normes internationales pour détenir les individus coupables. La Cour pénale internationale est ensuite entrée en fonction. Le développement de tous ces mécanismes judiciaires internationaux prouve que ces atrocités ne doivent pas être tolérées par l’humanité. Louer le bien et sanctionner le mal sera toujours une nécessité pour l’histoire humaine.
Jiang et un nombre incalculable de fonctionnaires à tous les niveaux du gouvernement chinois ont joué un rôle dans la planification et la mise en application de la persécution du Falun Gong. Il n’y a pas de meilleur chemin pour tourner cette page tragique de l’histoire que de traduire en justice les scélérats communistes, qui sont responsables de la persécution du Falun Gong.
Jiang Zemin et son clan doivent être traduits en justice en Chine, de sorte que le peuple chinois et toutes les générations à venir puissent se souvenir à jamais de ces leçons de l’histoire, pour que de tels crimes odieux d’une telle inhumanité ne puissent jamais plus se reproduire. La persécution du Falun Gong est un test pour la conscience humaine. Après des décennies de torture, de répression brutale et d’assassinats de masse, la désintégration du PCC est inévitable. Un « procès de Pékin » est une condition requise incontournable. C’est impératif !
[1] Theresa Chu: Calling on the UN to investigate the CCP’s “live organ harvesting concentration camps.” http://www.epochtimes.com/b5/14/7/23/n4207441.htm
[2] Former UN High Commissioner: Allegations of CCP’s organ harvesting is credible.
http://big5.minghui.org/mh/articles/2011/11/11/%E5%89%8D%E%81%AF%E5%90%88%E5%9C%8B%E5%B0%88%E5%93%A1-%E5%B0%8D%E4%B8%AD%E5%85%B1%E6%B4%BB%E6%91%98%E5%99%A8%E5%AE%98%E6%8C%87%E6%8E%A7%E5%8F%AF%E4%BF%A1%EF%BC%88%E5%9C%96%EF%BC%89%-249086.htm
CCP live organ harvesting of Falun Gong practitioners report (5).
http://big5.minghui.org/mh/articles/2012/11/7/%E4%B8%AD%E5%85%B1%E6%B4%BB%E9%AB%94%E6%91%98%E5%8F%96%E6%B3%95%E8%BC%AA%E5%8A%9F%E5%AD%B8%E5%93%A1%E5%99%A8%E5%AE%98%E5%A0 %B1%E5%91%8A%EF%BC%88%E4%BA%94%EF%BC%89-265162.html
[3] CCP live organ harvesting of Falun Gong practitioners report (1) http://www.xinsheng.net/xs/articles/big5/2012/11/19/49074p.html
[4] Jiang Zemin’s distorted sense of envy toward Falun Gong’s founder, Master Li Hongzhi.
http://www.epochweekly.com/b5/394/14023p5.htm
Photos of CCP’s war on Falun Gong from failed eradication attempts to protracted struggles to final war in recent years.
http://tw.aboluowang.com/2014/0813/429444.html#sthash.xO2JE2IQ.dpbs
[5] Infighting exacerbated due to blood debt.
http://www.epochweekly.com/b5/257/10244.htm
[6] Detailed content of UN Convention.
http://www.un.org/chinese/hr/issue/docs/85.PDF
[7] World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong (WOIPFG) Report (IX): Report on the “610 Office” – Central. http://www.epochtimes.com/b5/4/10/26/n700451.htm
“History Today”; Gestapo-style CCP’s 610 Office name change
http://www.epochtimes.com/b5/14/10/14/n4271937.htm
[8] Chen Yonglin: Central 610 officials went to the Consulate to inspect job performance. http://www.epochtimes.com/b5/5/6/21/n960607.htm
[9] Taiwan’s Central Broadcasting Radio Station interviewed Hao Feng jun. http://www.epochtimes.com/b5/5/12/27/n1168126.htm
Former 610 Official Hao Feng jun testified that the CCP persecutes Falun Gong with false accusations.
http://big5.minghui.org/mh/articles/2005/6/12/103923.htm
[10] Nine Commentaries on the Communist Party Commentary Five: On the Collusion of Jiang Zemin and the Chinese Communist Party to Persecute Falun Gong. http://www.epochtimes.com/b5/4/11/27/n730058.htm
[11] Partial list of extreme tortures conducted at the Masanjia Forced Labor Camp. http://huiyuan.minghui.org/big5/html/articles/2006/3/6302.html
[12] Du Bin’s new book published in Hong Kong exposes again sexual torture at Masanjia.
http://www.epochtimes.com/b5/14/7/23/n4207573.htm
[13] For details please refer to Bloody Harvest published by the Broad Press http://www.books.com.tw/products/0010508143
[14] Central News Agency (CAN): The CCP government spent large amount of national financial resources to persecute Falun Gong. http://big5.minghui.org/mh/articles/2003/3/23/46962.html
http://www.zhuichaguoji.org/sites/default/files/record/2004/05/132jiang_ze_min_ji_tuan_2.pdf
[15] Minghui.org website’s collection of solemn declarations to resume Falun Gong practice by practitioners who had been coerced to renounce Falun Dafa or to write repentance statements. http://big5.minghui.org/mh/fenlei/85/
[16] Multimillionaire brings lawsuit against the leading culprit of Falun Gong persecution. http://weekend.minghui.org/big5/343/343_05.HTM
[17] Accountability liquidation about to commence, Jiang Zemin becomes the first General Secretary to receive arrest warrants issued by foreign countries.
http://www.epochtimes.com/b5/14/2/11/n4080335.htm
[18] “Falun Gong Human Rights Attorney Group” is made up of overseas Falun Gong lawyer practitioners and other qualified lawyers who have been appointed by Falun Gong practitioners worldwide to bring lawsuits against Jiang Zemin, the leading culprit of the Falun Gong persecution. The list in the “global lawsuit against Jiang” mentioned herein is aggregated from information provided by members of this global group of lawyers.
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