Epoch Times publie, sous forme de série, un nouvel ouvrage, Comment le spectre du communisme dirige le monde, traduit du chinois et écrit par les auteurs des Neuf Commentaires sur le Parti communiste.
Table des matières (suite du chapitre 9)
4. Propriété collective et économie planifiée : des systèmes esclavagistes
a. La propriété collective : un joug totalitaire
b. Planification économique : un échec inévitable
5. La théorie de l’exploitation selon Marx : une inversion mensongère du bien et du mal
6. Haine et jalousie : les origines de l’égalitarisme absolu
a. La promotion de l’égalitarisme économique : un palier qui mène au communisme
b. Le recours des communistes aux syndicats pour saper les sociétés libres
7. L’idéal communiste : attirer les humains pour les pousser à leur propre destruction
Conclusion : la prospérité et la paix ne peuvent être obtenues que par la moralité
Références
* * *
4. Propriété collective et économie planifiée : des systèmes esclavagistes
L’homme a été créé par le Ciel, qui lui a donné sagesse et force et qui a décidé que sa vie consisterait à récolter le fruit de son labeur. Il obtiendrait alors tout ce dont il a besoin pour mener sa vie. Comme le dit la déclaration d’Indépendance des États-Unis : « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. » [1]
De façon naturelle, ces droits comprennent la possession et la jouissance de biens ou d’actifs.
À l’inverse, Marx affirme la chose suivante dans le Manifeste communiste : « Dans ce contexte, la théorie des communistes peut être résumée en des termes simples : abolition de la propriété privée. » [2] Il est explicitement fait référence à la notion de propriété collective (ou propriété publique) qui requiert de façon obligatoire qu’une économie soit planifiée par l’État. Ce système est en violation avec les principes du Ciel, il va à l’encontre de la nature humaine et s’apparente à de l’esclavagisme.
a. La propriété collective : un joug totalitaire
Fer de lance de l’anticommunisme, Fred Schwartz rapporte la blague suivante dans son ouvrage Vous pouvez toujours faire confiance aux communistes : pour qu’ils restent communistes (socialistes, étatistes et progressistes, aussi). [3] Deux discussions ont lieu, d’abord dans une usine automobile soviétique, puis dans une usine américaine :
« – Qui est propriétaire de cette usine ?, demande le visiteur.
– C’est nous, répondent les ouvriers.
– Qui est propriétaire du terrain sur lequel elle est construite ?
– C’est nous. »
À l’extérieur de l’usine, sur un grand parking pour voitures, on peut voir dans un coin trois vieilles guimbardes. Le visiteur demande :
« – Et qui est propriétaire de ces voitures ?
– C’est nous, mais l’une d’elles est utilisée par le responsable de l’usine, une autre par le commissaire politique, et la dernière par la police secrète. »
Le même visiteur se rend dans une usine américaine et demande aux ouvriers :
« – Qui est propriétaire de cette usine ?
– C’est Henry Ford, répondent les ouvriers.
– Qui est propriétaire du terrain sur lequel elle est construite ?
– Henry Ford.
À l’extérieur de l’usine, sur un grand parking pour voitures, se trouvent diverses marques et types d’automobiles américaines dernier cri. Le visiteur demande :
« – Et qui est propriétaire de toutes ces voitures ?
– Ah ça, c’est à nous ! »
Cette petite histoire résume bien les différences propres aux deux systèmes que sont la propriété privée d’un côté et la propriété collective de l’autre, et ce qu’elles impliquent. Dans un système de propriété collective, les ressources et les profits qui sont en lien avec le travail sont nationalisés. Il est fait table rase des mécanismes qui motivent l’enthousiasme des individus à faire de leur mieux pour innover ; en revanche, le droit individuel à la propriété a pour fonction d’encourager la responsabilité personnelle. En théorie, la propriété collective consiste à ce que la richesse d’un pays soit partagée par tous, mais concrètement, cela signifie que ce sont les classes privilégiées qui s’octroient le monopole des ressources et qui préservent leurs intérêts propres.
Le facteur essentiel à toute croissance économique dépend des individus. La propriété collective étouffant la vitalité des gens, leur motivation à être productifs devient moindre. Cela contribue à miner le moral des gens, les encourage à être inefficaces et cela génère du gâchis. Que ce soit dans les fermes collectivistes des soviets ou dans les communes populaires chinoises – sans parler des tentatives malheureuses de collectivisation au Cambodge et en Corée du Nord – le système lié à la propriété collective a provoqué des famines partout où il a été mis en œuvre. Des dizaines de millions de Chinois ont péri dans des famines déclenchées par les hommes.
La propriété privée s’accorde avec l’idée selon laquelle un homme doit travailler pour gagner son pain. Au contraire, quand la propriété est aux mains d’un État, ce principe se trouve totalement bafoué. On trouve simultanément chez l’homme aussi bien la méchanceté que la gentillesse. Or, seule la propriété privée offre la possibilité à l’homme de développer sa gentillesse naturelle car elle l’encourage à montrer de l’ardeur au travail ou à faire preuve d’économie dans ses affaires. En revanche, lorsque seul l’État est propriétaire, la nature mauvaise de l’homme ressort car les valeurs que ce système engendre sont la jalousie et la paresse.
Friedrich Hayek explique que la croissance d’une société dépend étroitement de traditions qui placent la propriété individuelle au cœur du système. De telles traditions ont permis de faire grandir le monde capitaliste moderne et ont favorisé la croissance économique. C’est un système organique autoengendré qui n’a pas besoin de l’existence d’un gouvernement pour fonctionner. En revanche, les mouvances communistes ou socialistes s’activent à contrôler cette manifestation spontanée de l’ordre des choses : c’est ce qu’Hayek a appelé leur « présomption fatale ». [4]
Si propriété privée et liberté sont inséparables, alors de même, la propriété collective avance main dans la main avec la dictature et la répression. Le système de propriété collective nationalise les ressources, il nuit à la productivité économique et il transforme les gens en serviteurs ou en esclaves du pays. L’intégralité de la population est sous les ordres du Parti central et toute idée ou toute voix qui s’éloigne de la ligne du régime pourra être réduite au silence par le biais de punitions économiques. Les gens sont alors impuissants face à la capacité qu’a l’État d’intervenir dans leur vie.
Ainsi, l’élimination de la propriété privée et la mise en place d’un système collectif conduisent immanquablement à des situations de type totalitaire. Le collectivisme devient un joug qu’un État totalitaire impose à l’homme. Sa liberté est confisquée – notamment la liberté d’être bon – et chacun est contraint de suivre les obligations morales du régime communiste.
Des penseurs ont affirmé que le pouvoir ne devait pas être privatisé et que la richesse ne devait pas être nationalisée, auquel cas l’humanité courrait au désastre. Et c’est en effet la réalité.
b. Planification économique : un échec inévitable
Dans le principe de l’économie planifiée, c’est l’intégralité de la production d’une société, ainsi que l’allocation des ressources et la redistribution des biens qui dépendent d’une planification étatique. C’est sans rapport avec les projets qu’une entreprise ou un individu peuvent de façon naturelle mettre en place au quotidien.
L’économie planifiée a des défauts intrinsèques évidents. Tout d’abord, elle nécessite une collecte d’information gigantesque afin que des modalités raisonnables de production puissent être élaborées. À l’échelle d’un pays, en particulier pour un pays moderne ayant une population importante, la quantité de données nécessaires est colossale. En guise d’exemple, le bureau qui décidait des prix des biens à l’époque de l’ancienne Union soviétique avait pour tâche de statuer sur le prix officiel de 24 millions de biens de consommation. [5] De tels calculs sont ingérables.
La complexité d’une société et la diversité de ceux qui la constituent ne peuvent pas être prises en compte dans le cadre d’une planification uniforme. [6] Même en ayant recours au traitement moderne des données et à l’intelligence artificielle, les pensées d’un être humain ne peuvent pas être réduites à des sommes de variables, et par conséquent le système sera toujours incomplet.
L’économiste Ludwig von Mises, qui développe la question de la relation entre socialisme et marché des biens dans son article intitulé « Economic Calculation in the Socialist Commonwealth » (littéralement, « Calcul économique et mise en commun des ressources dans le socialisme » – ndt) [7] note, en effet, qu’en l’absence de marché réel, une société socialiste est incapable de faire des calculs économiques raisonnables. Ainsi, la distribution des richesses ne pourra pas être faite de façon adéquate et l’économie planifiée sera vouée à l’échec.
De plus, une planification économique étatique requiert un contrôle coercitif des ressources. C’est donc inévitablement un pouvoir absolu qui doit être instauré, suivant des quotas et des directives présentés comme indiscutables. Par ailleurs, une économie gérée par un pouvoir politique est avant tout tenue de satisfaire cette même sphère politique avant les besoins réels des gens. Lorsque les exigences du monde réel ne tombent pas en adéquation avec la planification prévue par l’État, alors le pouvoir de l’État rentre en conflit direct avec les courants économiques naturels, causant ainsi de graves problèmes d’allocation du capital et d’autres problèmes qui en découlent. Une économie planifiée s’appuie sur un gouvernement qui prétend jouer à Dieu mais dont les pouvoirs et la sagesse sont limités. C’est perdu d’avance.
Les planifications économiques sont dépendantes des sphères politiques. Les planifications nationales étant inévitablement imparfaites, il est inévitable que, lorsque les problèmes surgissent, la contestation émane aussi bien du gouvernement que dans la population civile. Ceux qui détiennent le pouvoir se sentent alors menacés dans leur autorité et se défendent en recourant à des pressions politiques ou des purges. Mao Zedong, par exemple, parce qu’il n’a pas tenu compte de l’existence de lois économiques au moment de lancer à la hâte son Grand Bond en avant, a été responsable d’une famine qui a duré trois ans et qui a causé la mort de dix millions de gens. Cette situation l’a fragilisé dans son rôle de chef de l’État et c’est fondamentalement la raison pour laquelle il décide plus tard de lancer la Révolution culturelle.
Les effets désastreux de l’économie planifiée et de la propriété collective sont très clairement visibles au sein des entreprises nationales en Chine. Ces dernières années, un nombre important d’entre elles ont soit arrêté, soit ralenti leur production et elles ne cessent de perdre de l’argent – quand elles ne sont pas déjà devenues totalement insolvables. Elles ne vivent désormais plus que des subventions que leur octroie l’État, ou bien d’emprunts bancaires qui ne cessent de s’empiler les uns sur les autres. Elles sont en fait des parasites sous perfusion qui plombent l’économie nationale et beaucoup d’entre elles se trouvent même affublées du surnom d’« entreprises zombies ». [9]
Sur les 150 000 entreprises d’État en Chine, et à l’exception des monopoles d’État que sont les secteurs lucratifs du pétrole et des télécommunications, les autres entreprises publiques ne génèrent que des profits minimes et subissent de lourdes pertes qui grignotent continuellement le capital. À la fin 2015, leur valeur totale représentait 176 % du PIB, leurs dettes s’élevaient à 127 % et leurs revenus ne dépassaient pas les 3,4 %. Certains économistes affirment que ces entreprises zombies ont pour l’essentiel pris l’économie chinoise en otage. [8]
Pendant ce temps-là, la planification économique prive les gens de leurs libertés et oblige l’État à pourvoir à leurs besoins. L’essence même du projet est de transformer les gens en esclaves et en machines. Tous les aspects de la vie des gens tombent sous le contrôle de l’État, qui les emprisonne dans des prisons invisibles, cherche à abolir leur libre arbitre et modifie les paramètres de la vie humaine tels qu’ils ont été donnés par le Ciel. C’est une manifestation supplémentaire de la révolte communiste contre Dieu et contre la loi naturelle.
5. La théorie de l’exploitation selon Marx : une inversion mensongère du bien et du mal
Seul le travail crée de la valeur, prétend Marx. Si un chef d’entreprise investit 10 millions de dollars telle année, et que les revenus de l’année suivante sont de 11 millions, alors ce bénéfice d’un million de dollars est le fruit du travail des salariés. Selon la théorie de Marx, le capital – c’est-à-dire, les murs de l’entreprise, ses biens, ses autres moyens de production – ne crée aucune valeur, il est uniquement transféré à une partie du coût de ces biens. La valeur créée par les salariés de l’entreprise (11 millions) est supérieure aux coûts de l’entreprise (y compris les salaires des employés, qui représentent le coût de leur travail). Selon la théorie marxiste, les bénéfices (1 million) sont la valeur ajoutée créée par les salariés, valeur ajoutée qui leur est volée par le capitaliste.
Marx prétend ainsi avoir découvert le secret par lequel les capitalistes s’enrichissent ; pour lui, l’exploitation du genre humain est le péché originel de la bourgeoisie. Les capitaux investis dans la création d’usines ou d’entreprises ont pour seul objectif la création de bénéfices, et, selon Marx, le prolétariat s’en trouvera inévitablement exploité. Ce péché originel de l’exploitation serait consubstantiel au système capitaliste dont la bourgeoisie serait l’unique dépositaire. Ainsi, pour éliminer ce péché, Marx appelle à l’anéantissement intégral de la société capitaliste – en d’autres termes, la bourgeoisie doit être éliminée et leurs biens confisqués par l’avant-garde du parti qui collectivisera tous les biens et instaurera le communisme.
L’absurdité de la théorie marxiste de l’exploitation se manifeste principalement de deux manières. Tout d’abord, se pose la question du bien-fondé de diviser les gens en deux classes opposées : d’un côté la bourgeoisie, détentrice du capital, et de l’autre le prolétariat, dont la caractéristique est l’absence d’un tel capital. En réalité, et ce depuis que les sociétés industrialisées ont émergé, la mobilité sociale au sein de ces sociétés n’a cessé de croître rapidement. Par exemple, la mobilité de classe à l’époque de Marx (première moitié du XIXe siècle) était semblable à ce qu’ont connu la Grande-Bretagne ou les États-Unis dans les années 1970. [10] Le mouvement de renouvellement entre les classes est un processus en réalité dynamique. Un membre supposé du prolétariat n’en fait plus partie s’il acquiert des actions de son entreprise. Si l’appartenance à une classe peut effectivement changer aussi simplement, alors toute tentative de diviser les gens en groupes opposés n’a pour autre fonction que d’inciter à la haine de classes.
D’autre part, par le biais de toute une série de « théories » plus élaborées les unes que les autres, le marxisme trompe les gens quand il remplace les standards traditionnels de la moralité avec ses ersatz de critères où le vrai et le faux sont inversés. Dans la théorie marxiste, qu’un individu soit bon ou mauvais ne dépend pas de sa moralité ou de ses actions, mais de la place qu’il occupe sur l’échelle (inversée) du capital. Quiconque appartient à la classe des capitalistes est coupable d’exploiter le prolétariat, ou la classe ouvrière, et puisque le prolétariat est réprimé et exploité, ses membres occupent naturellement le haut du pavé de la dignité morale. Quelle que soit la façon dont ils se comportent à l’encontre des capitalistes, ils n’ont de compte à rendre à personne. Cette situation a en effet érigé en crime le fait d’être propriétaire et a fait passer le vol des biens d’autrui pour de la justice, en décrétant que les expropriations violentes étaient légales et légitimes. Cette inversion du vrai et du faux, du bien et du mal, a exacerbé les mauvaises actions.
En Chine, en ex-URSS, et dans les pays communistes du bloc de l’Est, les partis communistes ont volé les terres, lynché les propriétaires et dépouillé les capitalistes de leurs usines. Pire encore, le Parti a également assassiné les « ennemis de classe », incendié les biens, confisqué les richesses des générations précédentes, détruit l’essence de la nature humaine et a mené des campagnes généralisées de terrorisme d’État contre le peuple. Toutes ces mauvaises actions sont le résultat direct de ces théories. En même temps, les standards traditionnels de la moralité, ainsi que la croyance au divin, aux saints, aux érudits et aux autres personnages importants d’une société, ont été associés aux « classes exploitantes », vilipendés et jetés à terre.
Les théories de Marx ont été l’objet de critiques abondantes dans les cercles économiques et philosophiques. [11] Voici quelques exemples très simples qui illustrent l’absurdité de la théorie de l’exploitation selon Marx.
Marx prétend que le travail crée de la valeur, et que cette valeur est déterminée par le temps de travail qui est nécessaire à sa production. C’est une théorie absurde, car la valeur d’un bien n’est pas intrinsèque à ce bien. La plupart du temps, les humains ajoutent un élément subjectif à chaque bien – dit autrement, c’est le principe de l’offre et de la demande. De nombreux économistes ont analysé le processus de la création de valeur, et contrairement au monisme étroit de Marx, la plupart des penseurs économiques s’accordent en réalité sur l’existence de plusieurs facteurs – notamment la terre, le capital, le travail, les domaines de la science et de la technologie, le management, les risques liés à l’investissement, etc. Les activités économiques relèvent d’un système complexe qui met en jeu des relations diverses tout au long de la chaîne de production. Différents facteurs de production requièrent différents prérequis de management et des personnes différentes sont amenées à jouer des rôles différents – tous ces éléments sont indispensables à la chaîne entière et participent à la création de « valeur résiduelle ».
Par exemple, un capitaliste prévoit de dépenser 1 million de dollars pour recruter deux ingénieurs ; ils auront pour tâche de travailler au design et à la production d’un nouveau jouet. Un spécialiste du marketing est également recruté et en fera la promotion. Deux ans plus tard, le jouet est un succès et a généré un bénéfice de 50 millions de dollars. Est-ce dû au travail des ingénieurs et du responsable marketing ? Évidemment, non. La raison pour laquelle le nouveau jouet a rapporté des millions est à chercher du côté des clients. La connaissance du marché qu’a le capitaliste, sa capacité à gérer les autres et répartir le travail, ainsi que le courage lié à la prise de risques, sont des facteurs qui ont tous contribué à la valeur de l’objet.
Supposons que la créativité du jouet vienne d’un des ingénieurs : peut-on dire que la valeur résiduelle des 50 millions vient du fait que le capitaliste ait exploité la créativité de l’ingénieur sans ne rien lui fournir en retour ? Évidemment, non. Si l’ingénieur estime que sa créativité n’a pas été reconnue à sa juste valeur, il peut toujours trouver une autre entreprise qui lui fournira un salaire plus élevé.
Dans un marché libre, l’équilibre entre les savoir-faire et l’ambition d’un côté, et le capital de l’autre, se fait de lui-même, le moment venu. Les capitalistes qui recherchent des bénéfices déraisonnables se font vite dépasser par la concurrence et sont incapables d’attirer les talents à eux. De plus, parce que le retour sur investissement du capital requiert de retarder la dépense ou la jouissance dudit capital, les efforts de l’investisseur participent également à la création de bénéfices. Par conséquent, il est normal qu’une somme complémentaire soit acquise en retour. Ce principe est similaire au prêt avec intérêt.
On trouve également de nombreux facteurs « accidentels » dans l’attribution d’une valeur à un bien. De tels facteurs accidentels ne peuvent être expliqués raisonnablement qu’en se basant sur un cadre de référence lié aux croyances et à la culture traditionnels.
Dans certaines situations, la création ou destruction de valeur peut être sans lien avec la notion de travail. Un diamant d’une valeur de 10 millions de dollars aujourd’hui, peut avoir été sans valeur cinq mille ans auparavant, lorsque personne n’en voulait. Un lopin de terre aride hérité d’un aïeul peut voir sa valeur multipliée par 100 en raison de sa proximité avec une ville prospère, ou bien parce qu’on aura découvert dans son sous-sol des métaux précieux. Dans ces situations, l’augmentation de la valeur n’implique aucun travail. De telles richesses, importantes et inattendues, portent le nom de fortune. Les cultures traditionnelles occidentales et orientales les reconnaissent comme des bénédictions octroyées aux hommes par les divinités.
De façon à prouver la « rationalité » et la « nécessité » de la propriété collective, Marx s’est basé sur la valeur ajoutée pour élaborer la théorie de l’exploitation, modifiant ainsi les activités économiques dans lesquelles les gens sont naturellement engagés pour les transformer en des comportements négatifs et sans éthique. Sa théorie a déversé de la haine et du mépris sur l’ordre économique existant afin de le saper et de le renverser.
Les capitalistes et les travailleurs, les propriétaires et les paysans constituent en réalité une communauté d’intérêts partagés. Le lien qui les unit est un lien de coopération et d’interdépendance : chacun soutient l’autre pour survivre. Marx a, de façon délibérée, rendu leurs différences absolues, extrêmes ou exagérées à l’absurde – comme s’ils avaient les uns envers les autres des relations d’hostilité à la vie ou à la mort. En fait, il y a de bonnes personnes et de mauvaises personnes parmi les capitalistes comme parmi les travailleurs. Dans les échanges économiques, ce qui devrait véritablement être montré du doigt et sanctionné comme tel n’est ni le capitaliste ni le travailleur en soi, mais quiconque sape les activités économiques normales. Le jugement devrait se baser sur la qualité morale et le comportement de chacun plutôt que sur la richesse.
Il est possible de changer son statut économique et social par ses propres efforts. Les travailleurs peuvent devenir des investisseurs après avoir accumulé des richesses, de même les investisseurs peuvent devenir travailleurs après avoir réalisé de mauvais investissements. La société est constamment en mouvement, comme un fleuve. Le rôle du travail et des investisseurs dans la société moderne peut rapidement changer. La plupart des gens sont aussi appelés à jouer les deux rôles – investir les bénéfices réalisés pour produire plus de richesse dans le futur et ainsi créer des emplois, augmenter la richesse de la société et servir le grand public. Le fondateur d’un syndicat américain a lui-même déclaré que « le pire crime contre les travailleurs que puisse commettre une entreprise c’est de ne pas parvenir à générer des bénéfices ». [12]
L’absurdité de la « théorie de la valeur ajoutée » est d’apposer le terme « exploitation » aux activités normales des propriétaires terriens et des capitalistes. Cela a généré une haine colossale, une grande confusion des esprits et une lutte sans fin, et cela a coûté la vie à des millions de gens.
6. Haine et jalousie : les origines de l’égalitarisme absolu
Le communisme prône l’égalitarisme absolu. De façon superficielle, ce terme peut donner l’impression d’être très positif, ce qui pousse beaucoup de gens à croire aveuglément que le concept est juste. En réalité, il est synonyme de haine et de jalousie. Une des conséquences de l’égalitarisme est que les gens n’ont aucune tolérance pour le succès des autres quand ces derniers sont plus riches qu’eux, quand ils ont des vies meilleures, un travail plus facile ou vivent dans une plus grande opulence. La pensée que chacun doit être l’égal de l’autre devient : je devrais avoir ce que l’autre possède et je dois obtenir ce qu’il obtient. Dans un tel univers, les gens seraient égaux et le monde, uniforme.
L’égalitarisme absolu se manifeste d’au moins deux façons. Tout d’abord, quand les gens ne sont pas égaux, ils sont insatisfaits de leur statut économique, et ils se laissent facilement convaincre par des personnes malintentionnées de laisser libre cours à leur jalousie et à leur haine. Les gens en viennent à convoiter ce qu’ont les autres, et cherchent même à se l’approprier par des moyens impropres ou violents. Dans les cas extrêmes, pour plus de richesse, ils détruisent la propriété d’autrui, voire ils tuent. La manifestation la plus radicale de cette tendance s’exprime dans les révolutions violentes.
De façon à inciter les gens à l’insatisfaction, Marx divise la société en deux classes opposées : ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui ne les possèdent pas. Dans les campagnes, l’opposition opère entre les propriétaires d’un côté et les paysans de l’autre, et dans les villes, les capitalistes d’un côté, les ouvriers de l’autre. Le but est d’inciter à la haine de classe et d’utiliser les personnes soi-disant rejetées par la société pour mener des révolutions violentes. Les propriétaires sont riches alors que les paysans sont pauvres : saisissez-vous donc de leurs biens ! Pour quelle raison les propriétaires sont-ils riches ? Tout le monde devrait être riche ! Ainsi, le Parti communiste chinois a appelé les paysans à lancer ce qu’ils appelaient une « réforme agraire » – en d’autres termes, attaquer les propriétaires et se partager les terres. Si les propriétaires refusent, ils seront exécutés. Le Parti communiste a tout d’abord incité les voyous à semer le chaos, puis il a encouragé la paysannerie à se mobiliser et à attaquer la classe des propriétaires. Les têtes de millions de propriétaires sont tombées de cette façon.
Deuxièmement, l’égalitarisme absolu se manifeste également à l’intérieur de groupes qui ont déjà atteint un certain stade d’« égalité » : s’il y a des bénéfices à obtenir, alors chacun obtiendra une part identique. Quiconque sort de l’ordinaire sera mis au pas. Chacun sera traité de la même façon, qu’il travaille plus que les autres, ou moins, ou qu’il ne travaille pas du tout.
Les gens donnent l’impression d’être les mêmes en surface, pourtant la personnalité de chaque individu, ses capacités intellectuelles, sa force physique, sa moralité, son travail, son rôle, son éducation, ses conditions de vies, la façon dont il endure les épreuves et persévère, son esprit d’initiative, etc., sont complètement différents, et les contributions de chacun à la société sont également différentes. Ainsi, pourquoi un même gain devrait-il être souhaitable pour tout le monde ? Selon cette perspective, l’inégalité est en fait le gage d’une égalité réelle, alors que l’égalité que recherche le communisme est une inégalité véritable et une injustice véritable. Les gens âgés en Chine disent que le Ciel récompense ceux qui travaillent dur, et que le Ciel récompensera les uns et les autres selon les efforts qu’ils font dans la société. L’égalitarisme absolu n’est pas possible dans le monde réel.
Sous le règne de l’égalitarisme absolu, vous obtenez le même gain que vous ayez bien fait ou mal fait, que vous ayez travaillé dur ou pas. Sous couvert d’égalitarisme, les paresseux sont avantagés, alors que ceux qui travaillent dur et sont efficaces sont pénalisés, voire la cible du ressentiment et de la haine des autres. On va ralentir la vitesse de leur progression de façon à ce qu’ils se calent sur les plus lents. En réalité, cela pousse tout le monde à la paresse et à l’attentisme ; tout le monde est dans l’attente qu’une personne contribue à la cause générale, on attend de pouvoir se saisir du train en marche, de se laisser porter, et donc de gagner sans rien donner, de prendre chez quelqu’un ce que l’on a pas et ainsi de contribuer à la généralisation du déclin moral.
La haine et la jalousie qui motivent l’égalitarisme absolu sont les racines empoisonnées du projet économique du communisme. La nature humaine a en elle le bien comme le mal. Les religions occidentales font référence aux sept péchés, et la culture orientale explique que l’homme possède simultanément la nature de Bouddha et la nature du démon. La nature de Bouddha se manifeste par la bonté, la capacité à endurer des épreuves et par le respect des autres. La nature du démon se manifeste dans l’égoïsme, la fainéantise, la jalousie, la méchanceté, le pillage, la rage, la luxure, la tyrannie, le mépris pour la vie, l’incitation à la discorde et aux conflits, la fabrication et propagation de rumeurs, chercher à obtenir sans mériter, etc. Les modèles économiques adoptés par le communisme cherchent délibérément à stimuler la nature du démon, à amplifier la jalousie des gens, leur cupidité, leur fainéantise et autres facteurs maléfiques, et ainsi faire perdre aux gens leur humanité et les faire renoncer à leurs valeurs traditionnelles millénaires. Son but est d’amplifier ce qu’il y a de pire dans la nature humaine et transformer les gens en révolutionnaires communistes.
Dans son ouvrage Théorie des sentiments moraux, Adam Smith affirme que la moralité fonde la prospérité de l’humanité. L’observance de ces lois générales de moralité « est nécessaire à l’existence même de la société, qui s’effondrerait si l’humanité n’était de façon générale révérencieuse face à ces importantes règles de conduite ». [13]
Lawrence Kudlow, directeur du Conseil économique national des États-Unis, estime que la prospérité économique doit aller de paire avec la moralité. Il écrit que si les États-Unis peuvent suivre les « principes primordiaux » et adhérer aux valeurs morales sur lesquelles les États-Unis ont été fondés, alors le développement du pays sera sans limite. [14]
Les conséquences négatives que génère l’égalitarisme absolu de par le monde n’ont rien de surprenant. L’égalitarisme communiste se sert de l’autorité de l’État pour s’approprier les biens privés et la richesse qui appartient à d’autres. D’une part, cela renforce l’autorité et le pouvoir de l’idéologie communiste, et d’autre part, cela convainc les gens qu’obtenir quelque chose sans contrepartie est un droit. C’est justement de cette façon que le communisme trompe les gens.
a. La promotion de l’égalitarisme économique : un palier qui mène au communisme
Sous l’influence de l’égalitarisme absolu, on assiste en Occident à des revendications à plus de « justice sociale » et à ce que soient votées des lois en faveur de revenus minimum de travail, de discrimination positive, d’un même salaire pour tous et autres attentes similaires. Ce qui sous-tend ces attentes est le désir qu’ont les gens d’arriver à l’égalité des résultats ; et plus loin encore, on trouve des éléments communistes. Si l’homme n’y prend garde et traite les risques encourus à la légère, il peut facilement se laisser prendre au piège.
D’un point de vue communiste, peu importe que ces groupes vulnérables obtiennent l’égalité ou que leur statut social s’améliore. Ces groupes ne sont que des pions qu’on utilise pour attiser la haine. Si les communistes obtiennent ce qu’ils réclament, ils passeront tout simplement à de nouvelles exigences en termes d’égalitarisme et cela ne finira jamais. S’ils n’obtiennent pas satisfaction, ils mèneront une guerre d’opinion publique et exacerberont le ressentiment des gens pour attiser leurs attentes de justice et d’égalité, et ils transformeront ces notions en véritables plateformes propres à influencer l’opinion publique.
Parce que le communisme exacerbe le ressentiment des gens dans de nombreux domaines et sous des angles toujours plus diversifiés, une fois que le ressentiment finit par exploser de toutes parts, les émeutes, et peut-être même la révolution, s’installent. Les communistes auront toujours les moyens d’identifier les groupes les plus vulnérables et d’exiger pour eux l’attribution de soutien financier à des fins égalitaires, et ils répéteront ce processus jusqu’à l’instauration d’un égalitarisme total. Ces appels à plus de soi-disant justice sociale deviennent ainsi un palier vers le communisme. Les pays libres du monde occidental ont été transformés par l’idéologie communiste – c’est une réalité.
En fait, la mise en place de ces politiques a souvent pour résultat l’opposé de ce qui était annoncé. Ceux que ces mesures sont censées protéger sont en réalité la cible de discrimination et d’attaques. Prenons le salaire minimum comme exemple : en surface, son but est de protéger les droits des travailleurs, mais le résultat est que beaucoup d’usines cessent tout simplement de recruter, car cela devient économiquement intenable d’embaucher dans ces conditions. Ainsi, encore plus de travailleurs perdent leur emploi.
Les compétences et les savoir-faire ne s’acquièrent pas du jour au lendemain. Tout un processus continuel de progression, d’amélioration de ses compétences, de capacité personnelles et d’éthique au travail rentre en jeu. La conséquence du salaire minimum est que les gens ne sont pas formés, n’ont pas la possibilité de se sociabiliser au sein de postes moins rémunérateurs et ne peuvent pas espérer progressivement monter par la force de leur travail vers des emplois plus valorisants. Cette approche de la taille unique pour tous rentre également en contradiction directe avec les théories économiques et engendre un interventionnisme du gouvernement dans l’économie poussée à l’excès.
Les gens utilisent également l’expression qui dit « à travail égal salaire égal » comme une excuse pour exiger une révolution sociale. Ils citent alors des statistiques et affirment que le salaire des hommes noirs est plus bas que la moyenne des salaires des hommes blancs, ou que le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes, et que ces écarts sont le résultat du racisme et du sexisme ambiant. En réalité, ces comparaisons ne sont pas recevables.
Quand on compare ce qui est comparable, les résultats sont tout autres. Certaines études universitaires ont montré que les familles noires dont le mari et la femme sont tous deux diplômés de l’université ont un revenu en réalité supérieur à ceux de familles blanches présentant les mêmes caractéristiques. [15] Mais comme les familles noires de ce type sont relativement moins nombreuses, il y a des écarts de revenus entre les races de façon globale. Il devrait être normal que les comparaisons proposées soient raisonnables et justes, mais quand les éléments du communisme attisent la discorde et la lutte des uns contre les autres, alors il semble que le champ de vision des gens se restreigne.
Le communisme se contrefiche du bien-être des groupes vulnérables. Son seul but est de créer des slogans qui vont amener les gens au communisme et ainsi à la destruction.
b. Le recours des communistes aux syndicats pour saper les sociétés libres
La destruction d’emplois dans le secteur de la fabrication aux États-Unis est un phénomène connu de tous. Mais nombreux sont ceux qui ne savent pas que les syndicats en sont en partie responsables. Ils prétendent œuvrer en faveur de la classe ouvrière, mais font l’inverse. De quelle manière ? Nous allons retracer l’histoire des syndicats et voir clairement à quel point leur mission s’est transformée.
Les syndicats ont été initialement fondés par des membres des classes populaires qui avaient peu, voire pas de qualifications, et ils avaient pour fonction de négocier avec la direction. D’une certaine manière, un syndicat permet de faire le lien entre les travailleurs et les capitalistes et s’attache à résoudre les conflits. Mais les éléments communistes ont fait main basse sur les syndicats et les ont transformés en outils de promotion des mouvances et des politiques communistes.
Friedrich Engels dit sur ce sujet : « L’heure approche également très vite où la classe ouvrière comprendra que ces luttes pour des salaires plus élevés et des heures moindres, ainsi que l’intégralité des actions telles qu’elles sont actuellement menées par les syndicats, ne sont pas une fin en soi, mais un moyen, très nécessaire et très efficace, mais rien de plus qu’un moyen parmi d’autres pour un but plus grand : l’abolition complète des systèmes salariaux. » [16]
Lénine estimait que la création et la légalisation des syndicats étaient une opportunité de taille pour que la classe ouvrière prenne en main la révolution démocratique contre la classe capitaliste. En même temps, il estimait que les syndicats seraient le pilier du Parti communiste, ainsi une force majeure dans la lutte des classes. Dans un discours, Lénine propose que les syndicats deviennent « une école du communisme » et un lien entre le Parti communiste et les masses. Le travail quotidien des syndicats devait être de convaincre les masses à transitionner du capitalisme vers le communisme. « Les syndicats sont un ‘réservoir’ du pouvoir de l’État. » [17]
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le communisme et les forces de gauche se sont servi des syndicats pour pousser les travailleurs à des grèves de grande ampleur, pour qu’ils demandent toujours plus auprès des capitalistes, et les ont même incités à prendre des mesures violentes de destruction des machines et des usines. Les syndicats sont devenus une arme puissante aux mains des communistes dans leur combat contre le capitalisme, et ils ont nourri leurs luttes politiques : les syndicats ont généré le chaos de façon à promouvoir les objectifs des communistes.
En octobre 1905, plus de 1,7 million de travailleurs russes participent à une grève politique à l’échelle nationale et paralysent l’économie du pays. Au même moment, le soviet de Petrograd voit le jour, une organisation syndicale toujours plus agressive. Lénine la décrit comme un gouvernement révolutionnaire en devenir, et il prévoyait qu’elle se placerait au cœur de la vie politique russe. En d’autres termes, le régime soviétique qui s’est construit lors de la Révolution d’octobre 1917 avait pour origine un syndicat. [18]
Les syndicats en Occident et dans les pays développés sont également massivement infiltrés et canalisés par les éléments communistes. Les travailleurs et les capitalistes sont censés interagir en symbiose, pourtant les communistes essayent de provoquer, d’exacerber et d’intensifier les conflits entre eux. Un de ses principaux leviers d’action dépend de l’action syndicale. Les syndicats sont un outil qui cherche à enflammer les pourparlers entre la direction et les travailleurs, et cherchent à susciter des situations de lutte de classes. Ils sont là pour rationaliser et intensifier le côté oppositionnel de la relation, et ils s’en servent pour légitimer leur propre existence. À partir de là, les syndicats attisent l’insatisfaction des travailleurs, jettent le blâme sur les capitalistes dès qu’un problème surgit et provoquent des conflits entre les deux parties. C’est une des stratégies que le syndicalisme a trouvées pour continuer d’exister.
Les syndicats sont parfois en mesure d’apporter aux travailleurs quelques maigres profits sans lendemain, mais sur une vision économique au long terme, la classe ouvrière est bel et bien la première victime des syndicats communistes. En effet, quand les entreprises capitalistes s’effondrent, les plus grands perdants sont les travailleurs, dont l’emploi et le moyen de subsistance sont réduits à néant. En surface, les syndicats se battent pour les intérêts des travailleurs, mais dans les faits, ils sapent la compétitivité industrielle, et ce pour deux raisons.
Tout d’abord, sous prétexte de protéger les droits et les intérêts des travailleurs, les syndicats rendent difficile le licenciement de salariés qui travaillent mal ou peu. Cela donne naissance à une culture de la paresse. C’est non seulement injuste pour les salariés qui travaillent bien, mais cela contribue également à les rendre moins diligents. Le facteur de croissance le plus important dans une entreprise réside dans ses employés, mais avec ce parapluie de protection syndicale protégeant ceux qui ne répondent pas aux critères, les entreprises finissent par perdre en compétitivité.
Deuxièmement, sous prétexte de défendre le bien-être des salariés – leurs retraites, assurances maladies, etc. –, les syndicats ont constamment poussé les coûts des entreprises vers le haut. En définitive, cela oblige les entreprises à réduire les dépenses liées à la recherche et au développement, et impacte leur compétitivité. Une autre conséquence est que cela augmente le prix des produits proposés au public, et donc attaque parallèlement le pouvoir d’achats des ménages. Des études montrent que c’est de cette façon que des entreprises sans syndicalisme ont été en mesure de produire des voitures de grande qualité à des prix concurrentiels, ou bien que l’industrie automobile américaine de Détroit, qui opère dans un cadre syndicaliste, est devenue moins compétitive. [19]
Comme le note Edwin Feulner, le fondateur de l’American Heritage Foundation, à propos des syndicats : « Ils sont comme un albatros pendu au cou d’une entreprise – elle en devient moins flexible, moins à même de s’adapter intelligemment aux exigences d’un marché en évolution. » [20]
Tout cela est rendu plus difficile encore par le monopole qu’exercent les syndicats sur l’ensemble du monde du travail. Leur influence sur les décisions des entrepreneurs est délétère et leurs nombreuses exigences – dont certaines sont brutales – sont déraisonnables. Les entreprises qui n’accèdent pas à leurs requêtes sont la cible de conflits, de grèves, et de manifestations, qui entravent encore davantage la compétitivité des entreprises.
Le syndicat américain de l’automobile, l’UAW, représente les travailleurs de l’industrie automobile à Détroit. L’UAW se met régulièrement en grève. Avant que la crise financière de 2008 n’éclate, ce syndicat réclamait 70 $ de l’heure de rémunération et allocations. En conséquence, l’industrie automobile américaine était au bord de la faillite. [21]
La crise de l’emploi dans l’industrie automobile américaine est maintenant notoire, mais peu de gens savent que les syndicats ont une responsabilité non négligeable. Les emplois du secteur manufacturier, pour lesquels adhérer à un syndicat est obligatoire, ont chuté de 75 % entre 1977 et 2008 ; et le même type d’emplois mais sans cette obligation ont, selon la Heritage Foundation, augmenté de 6 % sur la même période. Une situation similaire est perceptible dans les secteurs autres que la production industrielle, dans le domaine du bâtiment par exemple : « Contrairement au secteur manufacturier, l’industrie du bâtiment s’est considérablement développée depuis la fin des années 70. Pourtant, au total, cette croissance s’est exclusivement faite dans les emplois non dépendants des syndicats, avec une progression de 159 % depuis 1977. » [22]
Conjointement, les syndicats sont des relais aux mains des éléments communistes pour promouvoir l’égalitarisme dans les entreprises. La Heritage Foundation remarque que les syndicats appellent les entreprises à verser des salaires proportionnels aux années de travail des salariés dans cette entreprise (comme pratiqué dans les pays socialistes), ce qui ne prend pas en compte la contribution de l’employé à son entreprise, ni son efficacité individuelle. L’effet prévisible est la baisse des salaires à destination des salariés les plus productifs et la hausse des salaires des moins compétents. [23]
Au cœur de ce principe se trouve l’égalitarisme absolu tel qu’il est revendiqué par le communisme, dans lequel la distribution des richesses entre les salariés se fait au sein de l’entreprise. Cette interférence avec les décisions internes propres au monde des entreprises, ainsi que le monopole que les syndicats exercent sur le monde du travail, sont une atteinte à la liberté des marchés.
Les revendications agressives des syndicats en faveur de ce qu’ils appellent le bien des travailleurs finit par favoriser certains travailleurs au détriment d’autres, et met un frein aux entreprises privées et à l’économie de façon générale. Une étude de 2005 montre que « la majorité des familles syndiquées ont une opinion défavorable des syndicats » et que « la raison principale de ce rejet n’est jamais ouvertement abordée dans les médias syndicaux ou discutée lors des conventions syndicales ». [24]
Dans tous les domaines, les travailleurs qui sont les plus diligents sont les perdants et c’est le communisme qui en sort vainqueur. Dans le fond, les communistes se servent des syndicats pour détruire l’économie libre capitaliste, subvertir le système capitaliste et saper la vie normale des gens de façon progressive, étape par étape.
Les syndicats, qu’ils soient infiltrés par le communisme ou sous la coupe de mouvances progressistes, se sont mués en groupes corporatistes, semblables à des corporations de grande envergure qui recherchent leurs intérêts propres. Les responsables des syndicats ont des intérêts personnels dans l’entreprise qui sont énormes et la corruption y est chose courante. [25]
Dans les pays démocratiques, les syndicats sont massivement devenus des outils que les gens de gauche utilisent pour lutter contre le capitalisme. Ils revendiquent toujours plus de « justice sociale » et « d’égalité », et font porter à la société et à l’industrie le poids énorme de leurs politiques sociales ; ils deviennent de véritables obstacles à toute réforme ou tentative d’améliorer l’efficacité de l’industrie, des services, de l’éducation, ou l’administration du pays. Tant que leur heure n’a pas sonné, ils se cachent, mais une fois les conditions réunies, ils sortent au grand jour et se mobilisent pour mettre sur pied un mouvement social qui fera la promotion de leurs idéaux. Les syndicats sont ainsi devenus des facteurs de division que le communisme utilise contre les sociétés libres.
7. L’idéal communiste : attirer les humains pour les pousser à leur propre destruction
Malgré les failles et les contradictions de la théorie communiste, beaucoup de gens sont encore dupes. La raison en est que Marx décrit un paradis communiste qui plairait à tout le monde. C’est là le fantasme et l’illusion du communisme. Il décrit une « abondance matérielle sans fin », des standards moraux bien plus élevés et le concept selon lequel « chacun donnera selon ses capacités, et chacun recevra selon ses besoins ». Il n’y aurait pas de propriété privée, pas d’écart entre riches et pauvres, pas de classe dirigeante, pas d’exploitation, mais au lieu de cela, la liberté et l’égalité pour tous, dans un monde où chacun serait en mesure de développer ses propres talents. La vie serait merveilleuse.
Cet ensemble d’arguments fallacieux a convaincu beaucoup de personnes de l’utilité de se battre pour ces idéaux. Peu d’Occidentaux d’aujourd’hui ont connu la tragédie d’avoir vécu dans un État totalitaire communiste. Ils continuent d’imaginer un paradis communiste et soufflent sur les braises quand ils font l’apologie des idées communistes ou socialistes.
En réalité, toutes les projections de Marx sont illusoires.
Le marxisme affirme que la société communiste jouira d’une surabondance de biens matériels. Pourtant, les désirs humains et les besoins humains sont sans fin. Sous les contraintes conjointes que sont le savoir humain, le nombre d’heures travaillées et la limitation des ressources, il est inévitable que surgisse le problème des ruptures de stock ou que la non-existence de telle ou telle chose se manifeste. C’est le point de départ le plus basique de toute étude économique. S’il n’y avait pas ces contraintes, les gens n’auraient pas à expérimenter différentes approches pour savoir quel type de production est le plus efficace, car la soi-disant surabondance ne viendrait jamais à manquer et pourrait même être gaspillée à souhait.
Le marxisme affirme que les standards de la moralité dans une société communiste seront grandement améliorés. Pourtant, le bien et le mal existent en même temps en chacun d’entre nous, et améliorer les standards moraux nécessite d’être guidé par des croyances et des valeurs orthodoxes, en même temps qu’il est nécessaire de se cultiver soi-même par le biais d’efforts personnels.
Ce que le marxisme prêche est l’athéisme et la lutte des classes, qui sont des facteurs d’aggravation du mauvais côté de l’homme. Les gens ne sont pas autorisés à avoir la foi, la religion n’étant qu’un outil politique aux mains du Parti communiste. De plus, sous un régime communiste, les institutions religieuses sont utilisées pour maintenir la tyrannie, tromper le monde, résister à Dieu, s’opposer à Dieu et détourner toujours davantage les gens de Dieu. En l’absence de croyances justes en Dieu, et de discipline personnelle juste, la moralité commence à décliner. D’ailleurs, tous les chefs communistes étaient des tyrans – arrogants, salaces et sans la moindre éthique. S’imaginer que ceux qui viendraient après auraient grandement amélioré leurs standards moraux va à l’encontre du bon sens.
Le marxisme veut être le chantre de l’égalité pour tous. Mais comme expliqué plus haut, le socialisme mène inévitablement au totalitarisme. Le pouvoir est la base de toute redistribution des ressources, mais la distribution du pouvoir sous un régime totalitaire est des plus injustes. Par conséquent, la distribution des ressources en dictature est également des plus injustes. Dans tous les pays où le socialisme a régné ou règne encore, les gens se rendent compte qu’une strate de privilégiés se constitue en même temps que se développent des écarts extrêmes entre les riches et les pauvres, et que le peuple est réprimé.
Le marxisme trompe les gens lorsqu’il leur promet que « chacun donnera selon ses capacités et chacun recevra selon ses besoins ». [26] En réalité, les économies socialistes sont dépendantes du pouvoir. Les gens ordinaires ne jouissent pas des libertés de base, sans parler d’être en mesure d’agir à leur guise ou selon leurs talents. Étant donné que les désirs humains sont sans fin, même la personne la plus riche de la terre ne sera pas en mesure d’obtenir tout ce qu’elle veut et c’est encore plus vrai pour une personne normale. Quoi qu’on en dise, il n’est pas possible d’atteindre un état de surabondance de biens en raison de la rareté naturelle des ressources, et encore moins de les distribuer à loisir à qui le souhaite.
Le communisme trompe également les gens quand il affirme que chaque individu dans la société sera en mesure d’exprimer et de faire valoir ses talents. Le marxisme affirme que le fait de diviser le travail est créateur d’aliénation. Mais en réalité, la division du travail est nécessaire à toute société. Adam Smith affirme dans son ouvrage Richesse des nations que diviser le travail permet d’accroître grandement la productivité et que cela contribue à la prospérité d’une société. Les différences générées par la division du travail ne sont pas nécessairement synonymes de conflits et ne mènent pas non plus systématiquement à l’aliénation et à la dépersonnalisation. Quelle que soit leur profession, les gens peuvent élever leur niveau de moralité, contribuer à la société et apporter le bonheur au genre humain.
Le point de vue économique du communisme est immoral. Les dégâts engendrés sont évidents dans les pays socialistes ou communistes. Les différentes formes de logiques économiques communistes que mènent les pays occidentaux sans en dire le nom ont fait des dégâts semblables. Le communisme a pour conséquences inévitables la tyrannie totalitaire, la pauvreté et la famine. Il n’a de cesse d’exacerber le mauvais côté de l’homme et de détruire la moralité humaine. Il s’agit là du contre-courant le plus mauvais et le plus maléfique qu’ait connu l’histoire humaine.
Quand on se penche sur plus de cent ans d’histoire communiste, on constate que sa vraie nature, de façon constante, est d’inciter à la haine, de commettre des meurtres à grande échelle et de favoriser le mal. Chaque pays totalitaire communiste a été le théâtre des meurtres les plus atroces, et ses habitants sont ceux dont la liberté individuelle et les droits humains sont les plus restreints. Les ressources sont mises à mal afin de servir les intérêts militaires. Les biens des gens leur sont confisqués afin que la classe privilégiée soit riche de pouvoirs quand la majorité du peuple peine au labeur et vit dans la pauvreté.
Non seulement le mouvement communiste prive les gens de leur vie mais il conduit également à la destruction massive des valeurs et cultures traditionnelles. En particulier dans la Chine communiste, les standards de la moralité ont déjà chuté à des niveaux vertigineux, bien plus bas que ce que l’on peut bien imaginer. Le prélèvement d’organes forcé sur personnes vivantes, sur de bonnes personnes qui pratiquent la méditation, a pris une envergure industrielle et est aux mains de l’appareil d’État. Les communistes ont transformé les humains en monstres. Le personnel médical, dont la fonction normale est de venir en aide aux malades, s’est transformé en assassins démoniaques. La perversion du PCC s’étend sur la planète entière. Certains pays qui s’affichent comme des défenseurs des droits de l’homme, au regard des avantages économiques qui leur sont proposés en échange, préfèrent faire semblant de ne rien voir.
Au cours du siècle dernier, les communistes ont utilisé les enseignements originaux du communisme pour s’attirer le grand public prolétarien, les intellectuels et les jeunes générations. À la suite de l’effondrement des régimes communistes d’Europe de l’Est, les régimes communistes encore debout ont remisé leur ancienne image violente et ont commencé à se transformer en régimes qui absorbent le système de l’économie capitaliste tout en appelant à toujours plus d’impôts, plus d’État-providence et de redistribution des richesses. Ils ont prétendu que c’est ainsi qu’on élèverait le niveau de vie général des gens et que chacun serait en mesure de jouir du « beau » socialisme. Ainsi, ils continuent à tromper les gens.
Le communisme flatte l’instinct qu’ont les hommes de rechercher le bien, tout en les poussant vers un quasi-fanatisme religieux en faveur de l’idéologie communiste. Il redirige cet instinct de rechercher le bien qu’ont les humains en les appelant à s’éloigner de Dieu. Il pollue les esprits des gens, renforce leur nature démoniaque et les pousse à commettre toutes sortes de crimes. Les gens se vautrent dans les biens matériels, et ils mettent de côté leurs aspirations à des croyances plus élevées et plus nobles, et à une recherche de sens plus profond. Le communisme exige sueur et sang de ses adeptes, et en retour ils sont empoisonnés et éliminés. Si les gens de ce monde ne se réveillent pas dès maintenant, les plus horribles des conséquences les attendent.
Conclusion : la prospérité et la paix ne peuvent être obtenues que par la moralité
La recherche du bonheur est propre à la nature humaine. Une économie prospère est en mesure d’apporter le bonheur, cependant une économie ne peut pas exister dans le vide. Quand le chemin du développement économique s’écarte de l’éthique et de la morale, une crise économique risque d’éclater. Une société qui n’est basée que sur la richesse est non seulement incapable de fournir joie et bonheur, mais elle connaîtra une prospérité de courte durée. Dès lors que les fondements éthiques et moraux s’effritent, le désastre se profile.
En 2010, le People’s Daily remarquait qu’en dépit du développement économique de la Chine, le Bonheur intérieur brut du pays connaissait un déclin régulier. La deuxième plus grande économie du monde est minée par la corruption, la pollution de l’environnement, les scandales liés aux risques alimentaires, et les Chinois se sentent extrêmement peu rassurés pour eux-mêmes. Dans ce cas, la richesse a augmenté alors que la moralité et le bien-être ont décru.
Cette situation révèle la grosse erreur du communisme : les êtres humains ne sont pas seulement faits de chair, mais bien davantage d’esprit. Avant que l’homme ne vienne sur terre, Dieu a tracé le chemin que sa vie prendrait. Les Chinois disent : « La moindre bouchée, la moindre gorgée est décidée par le Ciel », ce qui fait écho à la tradition des croyants occidentaux quand ils rendent grâce avant de prendre un repas et remercient Dieu pour sa providence. Les gens qui croient en Dieu savent que la richesse est une grâce qui leur est donnée par Dieu. Ils ont le cœur plein d’humilité et de remerciements et sont ainsi satisfaits et heureux.
Il y avait parmi les passagers du Titanic un millionnaire, John Jacob Astor IV, dont la fortune représentait trente fois le Titanic. Pourtant, au moment de faire face à la mort, il a jugé qu’il était moralement juste de protéger les femmes et les enfants, et il a donné sa place dans les canots de sauvetage à deux enfants terrifiés. [27] De façon similaire, Isidor Strauss, co-propriétaire de la chaîne de magasins américains Macy’s, a déclaré : « Il n’est pas question que je passe avant les autres. » Sa femme également refusa de monter dans un canot de sauvetage et laissa sa place à Mlle Ellen Bird, leur nouvelle femme de chambre. Elle avait décidé de mourir avec son mari. [28]
Ces personnes très riches ont préféré les valeurs et la foi traditionnelles au détriment de l’opportunité de sauver leurs biens et leur vie. Leur choix en faveur de la moralité et de la justice montre à quel point rayonnent la civilisation humaine et la nature humaine : un caractère noble a plus de valeur qu’une vie, qui elle-même vaut plus que la richesse.
Li Hongzhi, fondateur du Falun Dafa, a écrit dans « Riche et vertueux » :
« Enrichir le peuple est le devoir des empereurs et de leurs ministres, admirer l’argent est le comportement le plus bas des bas comportements. Être riche et sans vertu cela nuit aux êtres, être riche et vertueux est admiré par eux, c’est pourquoi étant riche, on ne peut pas ne pas prôner la vertu.
Le De (vertu) est accumulé avant la naissance, être empereur, ministre, riche, noble tout cela vient du De, sans De on ne peut pas les obtenir, le De perdu tout cela se disperse. C’est pourquoi celui qui cherche pouvoir et fortune doit d’abord accumuler son De, endurer des souffrances et accomplir de bonnes actions peut accumuler beaucoup de De. Pour cela il faut connaître la causalité des faits, en sachant cela, le gouvernement et le peuple maîtriseront eux-mêmes leur cœur, tout ce qui est sous le ciel sera riche et en paix. » [29]
Si l’humanité s’en tient à ces valeurs de richesse et de vie, les difficultés économiques qui prennent racine dans l’avarice, la paresse et la jalousie des hommes seront considérablement réduites. Dès lors que l’humanité restreint ses désirs égoïstes, l’idéologie du communisme ne sera plus en mesure de tromper les cœurs humains. Alors Dieu bénira l’humanité et la récompensera à la hauteur de ses standards moraux élevés. Par conséquent, nous aurons l’économie idéale au service de l’humanité : la richesse dans le monde, le calme dans nos cœurs et la paix dans la société.
Le spectre du communisme a élaboré des projets complexes pour détruire l’humanité. Ses projets économiques ne sont qu’un aspect des choses. Afin de nous libérer de l’emprise des « idéaux » communistes, il nous faut mettre à jour le complot, reconnaître les messages mensongers et cesser d’attendre que cette idéologie ne s’effondre. Il nous faut aussi faire renaître les valeurs traditionnelles et retrouver la moralité et la vertu. Ainsi, cette humanité sera en mesure de connaître une prospérité et un bonheur sans fin, et de jouir d’une paix réelle. La civilisation humaine rayonnera ainsi d’une vitalité nouvelle.
Lire la suite : Chapitre 10 – L’utilisation du droit à des fins maléfiques
Références
[1] Jefferson, Thomas. « Déclaration d’Indépendance des États-Unis », 4 juillet 1776. http://www.ushistory.org/declaration/document/.
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/USA-hst-declaration_ind.htm
[2] Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste, Marx/Engels Selected Works, Vol. 1. Moscou, Progress Publishers, 1969.
[3] Fred Schwartz et David A. Noebel. You Can Still Trust the Communists: To be Communists (Socialists, Statists, and Progressives Too). États-Unis. Christian Anti-Communism Crusade, 2010, pp. 43–45.
[4] Friedrich Hayek, The Fatal Conceit: The Errors of Socialism. Routledge, août 2013. (Traduit en français – La présomption fatale : Les erreurs du socialisme. Paris, PUF, coll. Libre échange, [5] Thomas Sowell, Intellectuals and Society. Chapitre 2. Édition révisée et augmentée, New York, Basic Books, 2012.
[6] F. A. Hayek. « The Use of Knowledge in Society ». The American Economic Review. Vol. 35, numéro 4. Septembre 1945, pp. 519-530. http://fr.liberpedia.org/L%E2%80%99utilisation_de_l%E2%80%99information_dans_la_soci%C3%A9t%C3%A9_par_Friedrich_Hayek
(Traduit en français – « L’utilisation de l’information dans la société »)
[7] Ludwig von Mises. « Economic Calculation in the Socialist Commonwealth ». Mises Institute. Consulté le 26 juillet 2018.
http://herve.dequengo.free.fr/Mises/Articles/CERS.htm
https://mises.org/library/economic-calculation-socialist-commonwealth.
(Traduit en français – « Le Calcul économique en régime socialiste »)
[8] Shi Shan. « Quagmire in the Reform of China’s State-Owned Enterprises ». Radio Free Asia. 22 septembre 2015, https://www.rfa.org/mandarin/yataibaodao/jingmao/xql09222015103826.html.
[9] Linette Lopez. « Zombie Companies Are Holding China’s Economy Hostage ». Business Insider. 24 mai 2016, https://www.businessinsider.com/chinas-economy-is-being-heldhostage-2016-5.
[10] Jason Long (2013). « The Surprising Social Mobility of Victorian Britain ». European Review of Economic History, volume 17 (numéro 1) 1er février 2013, pp. 1 – 23. https://doi.org/10.1093/ereh/hes020
[11] John Kenneth Galbraith. The Good Society: The Humane Agenda. Boston, Main, États-Unis, Houghton Mifflin Co. 1996, pp. 59-60.
(Traduit en français par Jean-Michel Béhar – Pour une société meilleure: un programme pour l’humanité. 1997. ISBN : 2020291398, 9782020291392)
Karl Popper, The Open Society and Its Enemies. Routledge, 2012.
[12] Michael Rothschild. Bionomics: Economy as Business Ecosystem. Washington, D.C. BeardBooks, 1990. 115 p.
[13] Adam Smith. The Theory of Moral Sentiments. Philadelphie. Anthony Finley, J. Maxwell, 1817. (Traduit en français – Théorie des sentiments moraux.)
[14] Lawrence Kudlow. American Abundance: The New Economic and Moral Prosperity. New York, HarperCollins, 1997.
[15] Thomas Sowell. Economic Facts and Fallacies. New York. Basic Books, 2008. 174 p.
[16] Friedrich Engels. « 1881: Trades Unions ». Marxists.org. 20 mai 1881. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1881/05/28.htm.
[17] Vladimir Lenin. Non daté. « The Trade Unions, The Present Situation and Trotsky’s Mistakes ». Consulté le 8 juillet 2018. https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1920/dec/30.htm.
[18] Lü Jiamin. « A History of Leninist Theory on Unions ». Liaoning People’s Press. 1987.
[19] James Sherk. « What Unions Do: How Labor Unions Affect Jobs and the Economy ». Heritage Foundation Website. 21 mai 2009. https://www.heritage.org/jobs-and-labor/report/what-unions-do-howlabor-unions-affect-jobs-and-the-economy.
[20] Edwin J. Feulner. « Taking Down Twinkies » Heritage Foundation Website. 19 novembre 2012. https://www.heritage.org/jobs-andlabor/commentary/taking-down-twinkies.
[21] James Sherk. « What Unions Do: How Labor Unions Affect Jobs and the Economy ». Heritage Foundation Website. 21 mai 2009. https://www.heritage.org/jobs-and-labor/report/what-unions-do-howlabor-unions-affect-jobs-and-the-economy.
[22] Ibid.
[23] Sherk (2009) Ibid.
[24] Steve Inskeep. « Solidarity for Sale: Corruption in Labor Unions ». National Public Radio. 6 février 2007. https://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=5181842.
[25] Ibid.
[26] Karl Marx. Critique of the Gotha Programme. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1875/gotha/ch01.htm.
(Traduit en français – Critique du programme de Gotha)
[27] Children on the Titanic. (a documentary, 2014).
[28] Isidor Straus. Autobiography of Isidor Straus. The Straus Historical Society. 2011. pp. 168-176.
[29] Li Hongzhi. « Riche et vertueux », Points essentiels pour un avancement diligent. 27 janvier 1995. https://www.falundafa.org/book/fr/jjyz.htm#_Toc99611111
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