Un homme de 20 ans a été placé en garde à vue, puis condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis pour « acte de cruauté envers les animaux » ce vendredi 26 mars. Deux jours plus tôt, le chiot Django avait été retrouvé mort éventré à Saintes (Charente-Maritime).
C’est en comparution immédiate que le Saintais a été jugé vendredi matin. Il a été condamné à deux ans de prison dont un an ferme ainsi que d’une interdiction définitive de détenir un animal, rapporte France Bleu. La peine a été assortie d’un mandat de dépôt, ce qui signifie que le jeune homme est allé en prison directement à l’issue de l’audience.
C’est un habitant de la ville de Saintes qui a fait la macabre découverte au bord de la route mercredi 24 mars. Un chiot mort se trouvait dans un sac plastique. Il avait été éventré, éviscéré, son crâne et sa mâchoire avaient été fracassées et des traces de brûlures étaient visibles sur son corps.
L’enquête de la police et plusieurs auditions ont mené à l’arrestation d’un homme de 20 ans qui était accompagné d’un chien dangereux. Ce dernier s’est avéré avoir été volé.
« L’examen médical réalisé sur le chiot découvert le matin par le vétérinaire ne laisse aucun doute quant aux circonstances tragiques et atroces du décès de l’animal tué par son maître », indique la police nationale de la Charente-Maritime sur sa page Facebook.
Le prévenu a pourtant déclaré que Django a été « percuté par un camion », selon Sud-Ouest, une hypothèse exclue par le vétérinaire dans son rapport.
Un témoin a aperçu le propriétaire du chiot projeter le jeune animal en se servant de la laisse quelques jours plus tôt, et ce à plusieurs reprises. La petite amie du prévenu l’a de son côté vu porter « au moins trois coups de pied dans le ventre ». Elle a quitté le domicile à la suite d’une dispute, le soir où Django a été tué, rapporte Actu17.
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