Une « zone de rencontre neutre » a été créée devant la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime). Elle permet aux parents séparés de se côtoyer, tout en limitant les tensions entre eux, lors des temps d’échange d’enfants.
Si des zones de rencontre neutre existent déjà au Canada depuis les années 2000, c’est une première pour cette commune d’un peu plus de 7000 âmes qu’est Saint-Jean-d’Angély. Située devant la brigade locale, elle est destinée aux parents divorcés ou séparés durant le temps où ils doivent échanger leurs enfants. La maire de la commune, Françoise Mesnard, approuve cette initiative peu onéreuse et déployée « facilement », rapporte Le Parisien.
Un « lieu d’échange apaisé »
Concrètement, une place de stationnement a été matérialisée au sol, portant l’indication « zone de rencontre neutre ». Ce « lieu d’échange apaisé », ainsi que le qualifient les gendarmes, est inédit. Les parents qui viendront échanger leurs enfants pourront le faire avec d’autant plus de quiétude qu’une caméra de vidéosurveillance ainsi qu’un bouton d’urgence ont été installés.
La prise en charge des enfants peut effectivement générer des tensions, plus ou moins graves, et souvent causées par des désaccords entre les parents. Mais sur cette zone spéciale, si des infractions sont commises, elles sont signalées au Parquet. Cela a d’ailleurs été le cas récemment, ainsi que le précise à nos confrères le capitaine Thomas Maugard.
La zone peut aussi être imposée par le juge des enfants
Par ailleurs, les parents peuvent choisir en toute liberté d’échanger leurs enfants dans cette zone de rencontre neutre, mais elle peut aussi bien leur être imposée par le juge des enfants, indique encore le capitaine Thomas Maugard.
Selon le colonel Rémi de Gouvion-Saint-Cyr, le patron des gendarmes de la Charente-Maritime, la présence des militaires « se veut rassurante et peut accomplir des miracles ». Un avis partagé par l’édile de la commune, qui déplore que « de nombreuses relations conflictuelles provoquent un stress majeur pour les enfants ». « Si cela permet d’apaiser ces temps d’échange, il faut y aller ! » appuie-t-elle auprès du quotidien francilien.
D’autres zones de rencontre neutres devraient voir le jour dans le département, c’est en tout cas le souhait de la gendarmerie de la Charente-Maritime.
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