Un animal poursuivi par un équipage de chasse à courre jusque dans une zone habitée ou commerciale sera désormais « gracié », selon un décret publié vendredi au Journal officiel.
A l’automne 2017, un épisode survenu dans l’Oise avait provoqué un grand émoi, lorsque des veneurs avaient abattu un cerf qui avait trouvé refuge dans le jardin de particuliers.
" Un décret ministériel publié ce vendredi 1er mars 2019 interdit désormais qu’un animal traqué par un équipage de chasse à courre soit abattu en zone habitée" https://t.co/udSoR5sFvy
— Catherine (@Chapelle6) March 1, 2019
Suite à cet incident et à la nouvelle offensive d’ONG et de députés contre la chasse à courre, la Fédération nationale des chasseurs s’était engagée à changer les pratiques.
Des engagements traduits vendredi dans cet arrêté ministériel.
La chasse à courre me donne la nausée comment peut on être aussi cruel.. Ce décret est une bonne chose il y a longtemps qu il aurait dû être mis en place face à ces sadiques !
— Melly67 (@melalouette) March 1, 2019
« En grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois ou au ferme (sur ses fins, pris, forcé ou hallali courant) et qu’il se trouve à proximité d’habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d’établissements accueillant du public, il est gracié », indique le texte.
«Les chasseurs qui viennent assouvir leur passion… jusque dans votre jardin, c’est terminé ! Un décret ministériel publié ce vendredi 1er mars 2019 interdit désormais qu’1 Animal traqué par 1-équipage de chasse à courre soit abattu en zone habitée. Une décision bienvenue…» https://t.co/XNBDzdPhO3
—Sara BERGER (@SaraElisaBERG) 1 mars 2019
Concrètement, cela signifie que le « maître d’équipage » doit « veiller à ce que l’animal ne soit pas approché » et doit faciliter son déplacement loin de la zone habitée.
Si ce n’est pas possible, les autorités devront être contactées. Après évaluation de la situation, un vétérinaire devra alors, « au frais de l’équipage » anesthésier l’animal pour le déplacer ou « procéder à sa mise à mort ».
D. S avec AFP
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