Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (RN) a dénoncé jeudi la « nullité » de Christophe Castaner, mise en évidence selon lui par l’affaire Steve Maia Caniço, et le « zèle du cancre » d’un ministre « marginalisé » qui aurait dû démissionner « depuis longtemps ».
Depuis la reprise en main du dossier Steve Maia Caniço, par Édouard Philippe, « le ministre de l’Intérieur a été marginalisé par le Premier ministre, réduit au rôle de marionnette », a accusé M. Chenu.
« Ce n’est pas cette affaire qui devrait conduire à la démission de Christophe Castaner, s’il n’y a pas de preuve de dysfonctionnement des forces de l’ordre », a estimé le député du Nord sur BFMTV.
Mais, selon lui, « elle met dans la lumière la nullité de ce ministre de l’Intérieur » car « Christophe Castaner est un personnage limité, il n’a aucune vision, aucune stratégie ».
« C’est le zèle du cancre. On l’a vu depuis 24 heures partout, s’affairer, monter sur tous les fronts », a-t-il ironisé, lui enjoignant d’arrêter « de prendre les Français pour des imbéciles ».
« Le bilan de Christophe Castaner est très mauvais et aurait dû l’inciter à rendre son tablier parce qu’il n’incarne pas cette fonction », a-t-il insisté.
Parmi les « mille raisons » qui justifieraient selon lui que Christophe Castaner « ait quitté ce gouvernement depuis bien longtemps », le député du Nord a cité « les gilets jaunes (…) et sa stratégie du maintien de l’ordre peu couronnée de succès », « cette polémique grotesque sur l’attaque de l’hôpital de la Salpêtrière », « les Champs-Élysées transformés en souk au moment de la victoire de l’Algérie », une « politique immigrationniste lamentable » et « les résultats piteux en ce qui concerne les cambriolages qui sont en hausse dans notre pays ».
Mercredi lors d’un déplacement dans l’Essonne avec Christophe Castaner sur le thème des cambriolages, le chef du gouvernement a apporté « tout (s)on soutien » au ministre de l’Intérieur.
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