Une étude du Dr Rupert Sheldrake montre que les formes modernes de communication pourraient être liées à une forme de communication plus primitive, la télépathie.
Le Dr Rupert Sheldrake a testé un groupe de personnes en leur demandant de deviner qui appelait lorsque leur téléphone sonnait. Chacun avait le choix entre quatre appelants potentiels. « Les résultats moyens étaient très nettement supérieurs au taux de réussite de 25% attendu par hasard », écrit le Dr Sheldrake dans un article publié par l’Institute of Noetic Science. Le Dr Sheldrake est titulaire d’un doctorat en biochimie de l’université de Cambridge et a étudié la philosophie et l’histoire des sciences à l’université de Harvard.
Des résultats similaires ont été reproduits indépendamment à l’Université d’Amsterdam en Hollande et à l’Université de Freiburg en Allemagne. Des résultats statistiquement significatifs ont également montré un lien positif entre la télépathie et la messagerie textuelle ou diverses formes de communication par Internet, selon le Dr Sheldrake.
La capacité télépathique semble se manifester de manière particulièrement claire avec les personnes avec lesquelles les sujets ont des liens émotionnels forts.
Le Dr Sheldrake anticipe la critique selon laquelle un ami proche ou un membre de la famille a de fortes chances d’être à la fois dans les pensées d’une personne et de l’appeler, et donc les probabilités que les deux événements se produisent en même temps sont élevées.
« La seule façon de résoudre ces questions est de procéder à des tests expérimentaux qui peuvent être évalués statistiquement », a‑t‑il déclaré. Se référant aux expériences qu’il a réalisées dans ce sens, il a ajouté : « Ces tests ont donné des résultats positifs et statistiquement significatifs. »
Dans une première série d’essais, 63 personnes ont obtenu un taux de réussite moyen de 40%, bien supérieur au taux de 25% déterminé par le hasard. Au fil des centaines de tests, le Dr Sheldrake a entendu certains sujets dire qu’ils avaient plus souvent raison lorsqu’ils se sentaient confiants dans leurs suppositions, comme si leur intuition s’était mise en marche.
Le Dr Sheldrake a commencé à demander aux sujets à quel point ils se sentaient en confiance pour chaque supposition. Il a donné l’exemple d’une femme qui avait un taux de réussite de 85% lorsqu’elle se sentait confiante et un taux de réussite de seulement 34% lorsqu’elle n’était pas très confiante. Elle avait un taux de réussite de seulement 28% lorsqu’elle ne faisait que deviner sans aucun sentiment d’intuition.
Pam Smart, une collègue du Dr Sheldrake, a mené des expériences pour comparer la connexion télépathique entre des êtres chers et celle entre des étrangers. Elle a constaté un taux de réussite de 50% avec les appelants familiers, contre un taux de réussite proche du niveau de chance de 25% avec les étrangers.
Des expériences visant à tester la précognition et d’autres perceptions extra‑sensorielles potentielles ont donné des résultats négatifs, suggérant un lien spécifique avec la capacité de télépathie.
Formons‑nous des liens télépathiques avec nos proches ?
Le Dr Bernard Beitman, de l’Université de Virginie, a découvert, dans son étude des coïncidences, que des personnes ayant des liens étroits peuvent parfois vivre les mêmes choses au même moment, notamment la détresse, même si elles sont très éloignées les unes des autres. Il appelle ce phénomène la « simulpathie ». Le Dr Beitman a vécu une expérience personnelle de simulpathie qui l’a incité à l’étudier. Alors que son père était sur son lit de mort, à des milliers de kilomètres de là, le Dr Beitman a commencé à s’étouffer, apparemment sans raison. Il a découvert plus tard que son père s’étouffait à peu près au même moment.
Ce phénomène est connu pour se produire entre des jumeaux et d’autres personnes ayant des liens étroits.
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