Les chercheurs soupçonnent l’existence de nouvelles variantes de maladies dégénératives du cerveau à progression rapide en lien avec les vaccins Covid

Par Health 1+1 & Marina Zhang
20 juillet 2022 04:54 Mis à jour: 2 mai 2023 20:19

Depuis juin 2021, les choses ne sont plus les mêmes pour Douglas Howey, 53 ans, du Colorado.

Environ un an après avoir reçu la deuxième dose du vaccin Covid de Moderna, cet homme paraplégique de 1,93 m, qui pesait auparavant 119 kg, a perdu plus de 30 kg. Soudain, une sclérose latérale amyotrophique (SLA ou maladie de Charcot) est apparue. Cette maladie est incurable et mortelle. Elle tue progressivement les neurones moteurs d’une personne.

Douglas Howey avant et pendant la maladie de Charcot. Douglas a perdu plus de 45 kg entre les deux photos. (Avec l’aimable autorisation de Linda Howey/Epoch Times).

Bien qu’il n’ait jamais dit à ses médecins qu’il avait commencé à développer des symptômes un mois après avoir reçu le vaccin Covid de Moderna, sa famille pense que l’apparition soudaine de sa maladie et sa perte de poids spectaculaire en quelques semaines constituent une coïncidence explicite.

La mère de Douglas, Mme Linda Howey en est d’autant plus convaincue après avoir entendu un podcast de Del Bigtree interviewant le Pr Stephanie Seneff. Le Pr Stephanie Seneff est chercheuse principale au Massachusetts Institute of Technology (MIT), au laboratoire des sciences informatiques et d’intelligence artificielle (Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory). Elle évoquait ses recherches sur les liens possibles entre les maladies neurodégénératives et les vaccins Covid à ARNm.

Une fois le diagnostic de SLA (maladie de Charcot) posé, les patients ont normalement une espérance de vie de deux à cinq ans. La maladie touche surtout des hommes de 55 à 75 ans.

Mme Linda Howey se souvient que la fièvre de Douglas a commencé en juin, environ un mois après qu’il a reçu sa deuxième dose de vaccin Moderna le 21 mai 2021. Il a eu une forte fièvre et est resté alité pendant un mois.

Le père de Douglas est décédé en 2011 après avoir lutté pendant 25 ans contre une maladie dégénérative du cerveau appelée démence fronto‑temporale (DFT), qui a une composante génétique.

Au cours de la dernière semaine de sa vie, le père de Douglas a commencé à ressentir les symptômes de la maladie de Charcot. Bien que Douglas soit également porteur du gène de la DFT, il ne s’attendait pas à une progression réelle de la maladie avant les 20 prochaines années.

Cependant, après s’être remis d’une fièvre d’un mois, Douglas a commencé à se sentir constamment fatigué. Sa force de préhension était plus faible.

Dans les six semaines qui ont suivi, Douglas a perdu 18 kilos et son poids n’a cessé de diminuer à mesure qu’il perdait l’appétit.

Cinq mois plus tard, Douglas était trop faible pour manipuler correctement ses couverts et s’est mis à manger avec les mains.

Douglas est paraplégique depuis qu’il a été heurté par un camion en 2012. À la suite de cet accident, il a développé la force de ses bras pour se hisser du lit et se propulser dans un fauteuil roulant manuel.

Or, la maladie de Charcot s’est rapidement propagée aux neurones moteurs de ses bras, si bien qu’en janvier 2022, sept mois seulement après être tombé malade, Douglas avait besoin d’un lève‑lit et d’un fauteuil roulant automatique qu’il a maintenant beaucoup de mal à utiliser.

L’époque où Douglas jardinait, voyageait, travaillait à plein temps et défendait activement les intérêts des personnes handicapées est révolue. Les aides‑soignants qui l’aidaient quelques heures par semaine à domicile sont maintenant présents 24/7.

Douglas a également développé progressivement une toux et des difficultés pour parler.

Un examen effectué en février 2022 a montré qu’il a perdu une grande partie de sa capacité pulmonaire fonctionnelle et qu’il n’utilise que 40 % de son diaphragme. Professeur de physique autrefois éloquent et volubile, voilà Douglas condamné à épeler ses mots pour communiquer.

La dégradation de ses neurones moteurs est très douloureuse et il est parfois paralysé durant son sommeil sans réussir à le formuler, le signaler. Il arrive que les soignants lui coincent l’orteil dans le monte‑lit ou lui font mal au dos avec les machines et il ne peut qu’envoyer un message texto à sa mère, qui en informera plus tard les soignants.

« Son incapacité à parler lui cause beaucoup de douleur et de souffrance. Lorsque, plus tard, il m’envoie les détails par texto, j’informe l’aide-soignant de la douleur qu’il a enduré sans pouvoir le dire moment où il souffrait. [Mais] à ce moment‑là, le mal est [déjà] fait », explique Mme Howey par mail à Epoch Times.

Les choses banales qu’il faisait autrefois sans trop y penser nécessitent maintenant beaucoup d’efforts de la part des soignants, comme lui essuyer les yeux, ajuster ses lunettes ou remettre sa casquette.

Une fois, avec beaucoup d’efforts, Douglas a expliqué à sa mère de demander aux soignants de nettoyer le mucus dans son nez.

Mme Howey  a cherché les numéros de lot de ses injections de vaccins Moderna sur le site How Bad is My Batch, qui compile les données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), le système américain de signalements des effets secondaires liés aux vaccins. Pour chaque lot, on y mentionne les effets indésirables, les décès et les handicaps qui ont été signalés au VAERS.

Les numéros de lot du Douglas étaient 001c21a et 25c21a, associés au signalement de 779 et 523 événements indésirables respectivement, à 8 et 5 décès, et à 10 et 8 invalidités. Toutefois, ces chiffres sont loin de correspondre au nombre de cas signalés pour les lots du haut de la liste [du site Web où chaque lot compte des dizaines d’événements indésirables signalés].

Selon Pfizer, chaque lot peut comporter de 1 à 3 millions de doses de vaccin, mais il n’est pas certain qu’il en soit de même pour Moderna.

Les soupçons des chercheurs

Le Pr Stephanie Seneff et de nombreux autres spécialistes ont émis des réserves quant à la sécurité et à l’efficacité réelles des vaccins Covid‑19 dès le moment où ils ont commencé à être administrés à la population.

Après avoir mené ses recherches sur cette nouvelle technologie, Stephanie Seneff craint que le vaccin ne provoque des maladies à prions et des maladies apparentées incurables au sein de la population d’ici cinq‑dix ans ou plus.

« Avoir un taux de réussite de [presque] 100% après [quelques] mois de tests, c’est simplement totalement irresponsable selon moi », déclare‑t‑elle lors d’un appel avec Epoch Times.

Stephanie Seneff, chercheuse principale au laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology. (Avec l’aimable autorisation de Stephanie Seneff)

En 2021, quelques mois après le lancement des vaccins Covid à ARNm de Pfizer et Moderna, le Pr Seneff a publié une étude à comité de lecture avec le Dr Greg Nigh (pdf).

Dans cette étude, le Dr Nigh et le Pr Seneff déclarent qu’un vaccin produisant la protéine spike du virus SRAS‑CoV‑2 peut devenir un véritable problème de santé, car la protéine spike possède des régions de type prion capable d’interagir avec les protéines des cellules humaines.

Les prions sont initialement des protéines communes, celles qui existent naturellement dans le cerveau humain. Toutefois, une protéine mal repliée devient un prion (acronyme de PRoteinaceous Infectious ONly) c’est‑à‑dire une protéine dont le repliement ou la conformation est anormale et qui est capable de transmettre ce repliement anormal à des variantes normales de la même protéine. C’est ainsi que fonctionnent les maladies à prions. En un sens, comme dans un jeu de dominos, un seul contact fait que toutes les autres protéines normales deviennent pathogènes. Ce processus mène progressivement à la mort de l’individu.

Il s’agit généralement d’une mort lente, les symptômes mettant souvent des décennies à apparaître après la première exposition.

Parmi les exemples de maladies à prions, citons la maladie de Creutzfeldt‑Jakob (MCJ), incurable, mortelle.

Des études récentes montrent également que les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Charcot présentent des caractéristiques semblables à celles des maladies à prions, avec des protéines qui se replient mal et s’agglutinent dans le cerveau, tuant les neurones. Certaines études suggèrent également que ces maladies pourraient aussi être des maladies à prions, bien que cela n’ait pas été prouvé.

Le Pr Seneff et ses collègues craignent qu’un vaccin à ARNm ou à ADN (adénovirus AstraZeneca) ne serve de déclencheur à des maladies à prions ou des maladies neurodégénératives (MNs) avec des mécanismes de type prion et que nous assistions à une augmentation de ces maladies dans les années à venir.

Dans leur étude rigoureusement évaluée par des pairs (pdf), le Pr Seneff et ses collègues supposent que le vaccin pourrait provoquer un mauvais repliement des protéines, causant des dommages au cerveau sous la forme de la maladie de Creutzfeldt‑Jakob, de la maladie de Parkinson, de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Charcot, etc.

Les vaccins à ARNm et à ADN transportent dans les cellules les instructions pour fabriquer des protéines spike. Une fois que les cellules reçoivent ces instructions, elles commencent à fabriquer la protéine spike. Les cellules collent ensuite ces protéines spike sur leur surface cellulaire, et lorsque les cellules immunitaires reconnaissent les protéines comme étrangères, une réponse immunitaire est déclenchée.

Cependant, des erreurs peuvent se produire au cours du processus de traduction de l’ARN ou de l’ADN en protéines.

Le Pr Seneff pense que des erreurs peuvent également se produire au niveau de la protéine spike, entraînant un mauvais repliement. Si le mauvais repliement se produit également dans la région de type prion, il pourrait interagir avec les protéines humaines et déclencher des maladies à prions telles que la maladie de Creutzfeldt‑Jakob, ou une maladie de type prion.

Toutefois, par rapport à la maladie de Creutzfeldt‑Jakob, à la maladie de Parkinson et aux autres maladies neurodégénératives actuelles, le Pr Seneff déclare que cette forme de la maladie, si elle est causée par le vaccin, progresse très probablement plus rapidement.

Comme le vaccin détourne les processus cellulaires pour produire plus de protéines étrangères que dans une infection naturelle, les possibilités de mauvais repliement sont plus nombreuses.

« Nous avons indiqué qu’on peut ne rien voir avant un an, voire cinq ans ou une décennie… il faut beaucoup de temps pour que les symptômes apparaissent », déclare le Pr Seneff.

« Nous avons prédit que nous verrons une augmentation du taux de Parkinson [et d’autres maladies], et que cela se produira chez les jeunes dans les années à venir. »

Peu après que le Pr Seneff a accordé une entrevue à Fox News pour faire part de ses inquiétudes, elle a reçu d’innombrables courriels de personnes qui pensent être elles‑mêmes, ou leurs proches, touchées par une maladie à prions ou une maladie similaire en raison du vaccin.

Certains ont vu s’aggraver des symptômes neurodégénératifs déjà présents, d’autres ont développé une maladie neurodégénérative quelques semaines ou mois seulement après la vaccination.

Une nouvelle variante de maladie à prions (ou de type prion) ?

Selon le Pr Seneff, l’afflux soudain de personnes la contactant indique que le vaccin pourrait avoir accéléré le processus bien plus rapidement qu’elle ne le pensait.

« Il s’agit peut‑être d’une nouvelle variante [de la maladie dégénérative du cerveau], car elle est suffisamment différente de tout ce que nous avons vu auparavant », déclare‑t‑elle.

Les maladies neurodégénératives telles que la maladie de Creutzfeldt‑Jakob, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Charcot mettent toutes de nombreuses années à se manifester.

Selon le Pr Seneff, les personnes atteintes de maladies à prions et de maladies analogues doivent d’abord être exposées à une protéine qui déclenche un mauvais repliement des prions de l’organisme, lesquels s’accumulent ensuite pendant des années avant que l’individu ne présente de symptômes.

« Il y a un certain point à partir duquel les symptômes commencent à se manifester, mais il faut tout un processus préalable. »

« On peut avoir des preuves d’amyloïde bêta mal repliée (une protéine impliquée dans les maladies de Parkinson et d’Alzheimer) dans la rate, et même dans le cerveau avant qu’on ait des symptômes. Il s’agit d’une maladie lente, mais progressive. »

D’autres recherches suggèrent également un lien possible entre les maladies à prions ou de type prion et le vaccin Covid‑19.

Le regretté professeur Luc Montagnier, prix Nobel et ami du Pr Seneff, a cosigné une étude préliminaire réalisée sur 26 patients qui ont développé la maladie de Creutzfeldt‑Jakob (MCJ) et sont décédés après avoir reçu le vaccin.

La majorité des cas sont survenus dans les 11,38 jours suivant la vaccination, les décès ayant lieu après environ 4,76 mois.

Les auteurs sont assez convaincus que les cas sont liés au vaccin. Le co-auteur de l’étude, le Dr Jean‑Claude Perez, déclare que son ami le Pr Montagnier craignait, lors de la mise sur le marché initiale du vaccin, que la « nouvelle forme de MCJ ne touche les millions d’adolescents ou d’enfants vaccinés contre le Covid‑19 ».

« Tout ceci confirme la nature radicalement différente de cette nouvelle forme de MCJ, alors que la forme classique nécessite plusieurs décennies », écrivent les chercheurs.

D’autres études sur l’aggravation de la maladie de Parkinson ou de maladies similaires ont également vu le jour, certains chercheurs s’interrogeant sur les liens entre les deux événements.

Le « processus caché se produit plus rapidement chez les personnes qui reçoivent le vaccin, de sorte qu’elles contractent la maladie de Parkinson [et d’autres maladies apparentées] plus tôt qu’elles ne l’auraient fait sans le vaccin », déclare le Pr Seneff.

Pourquoi une telle toxicité ?

Le Pr Seneff a déclaré à Epoch Times que la technologie à ARNm utilisée dans la majorité des vaccins Covid‑19 pourrait expliquer pourquoi les cas d’effets indésirables signalés sont plus nombreux que pour tous les vaccins précédents.

Pour sa part, elle s’est inquiétée dès qu’elle a entendu le terme « warp speed » [vitesse de la lumière, ndt.] pour définir l’opération entre le département de la Santé et les fabricants de vaccins visant à accélérer le processus de production des vaccins. C’est ce qui l’a poussée à examiner la technologie à ARNm.

Son verdict a été immédiat. « Je n’allais pas le prendre. Il était hors de question que je laisse quelqu’un m’injecter ce vaccin dans le bras. »

Des études ont montré que la protéine spike du virus Covid‑19 est toxique. Par conséquent, les vaccins à ARNm et à ADN (AstraZeneca) qui forcent les cellules d’une personne à fabriquer davantage de protéines toxiques sont très susceptibles de causer des dommages, bien que de nombreux médias aient déclaré que les protéines spike produites par les vaccins sont inoffensives.

L’étude du Pr Seneff portait principalement sur les vaccins à ARNm.

« Le coronavirus est très doué pour s’adapter, c’est pourquoi ils n’ont jamais été en mesure de développer un vaccin par le passé », déclare‑t‑elle. Le Pr Seneff se demande donc comment la technologie devient soudainement si compétente et accompli tout à coup ce qui lui était jusque‑là impossible.

Bill Gates, une des principales figures publiques promouvant la vaccination mondiale contre le Covid‑19, a financé un rapport par le biais de la Fondation Bill‑et‑Melinda‑Gates. Ce rapport lui aussi affirme que de nouveaux vaccins à ARNm nécessitent 10 à 12 ans pour être entièrement testés et commercialisés.

Enfin, sur l’ensemble de ces nouveaux vaccins, on sait, par expérience, que seuls 2% environs seront ensuite en mesure de passer les essais cliniques.

Bill Gates lors du Sommet TIME 100 2022 au Jazz at Lincoln Center à New York, le 7 juin 2022. (Jemal Countess/Getty Images pour TIME)

Une deuxième étude du Pr Seneff met en évidence une autre réalité : jusque‑là les vaccins existants conféraient une immunité en imitant le processus d’infection naturelle, mais les vaccins Covid à ARNm, pour leur part, n’imitent en aucun cas une infection naturelle.

« L’ARN messager [du vaccin] est extrêmement… non naturel », déclare‑t‑elle.

Par rapport à l’ARNm naturel qui se dégrade rapidement dans la cellule, il a été démontré que l’ARNm des vaccins Covid met plus de deux mois à se dégrader, alors que les fabricants avaient promis que la dégradation se produirait en quelques jours.

« Ils avaient tellement peur que l’ARNm ne dure pas assez longtemps qu’ils en ont fait trop, je pense », explique‑t‑elle.

L’ARNm non modifié injecté dans l’organisme déclenche des réponses immunitaires immédiates, notamment la libération d’interférons, qui vont dégrader l’ARNm avant qu’il ne puisse atteindre les cellules cibles pour lancer la fabrication de protéines de pointe. Par conséquent, afin d’échapper à ces défenses immunitaires fondamentales, Moderna et Pfizer ont modifié la molécule d’uridine de l’ARNm (un composant de base de l’ARNm) en 1‑méthylpseudouridine afin de « réduire considérablement l’activation immunitaire innée contre l’ARNm exogène (provenant de l’extérieur) ».

L’infection naturelle par le virus SRAS‑CoV‑2 déclenche des réponses immunitaires innées telles que la production d’interférons. La modification de la structure de l’ARNm du vaccin permet à l’ARNm synthétique de persister dans l’organisme en contournant ces réponses immunitaires de base. En d’autres termes, la version vaccinale de la protéine spike n’est pas la même que la version originale.

Par ailleurs, pour rendre l’ARNm plus stable, Moderna et Pfizer ont modifié les bases chimiques qui composent le brin d’ARN. Le brin d’ARN original du virus est composé à 36% de guanine (G) et de cytosine (C).

Les ARNm pauvres en bases G et C sont moins stables et moins dégradables. Les vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna ont vu ce pourcentage porté respectivement à 53% et 61%.

Des expériences antérieures ont montré que les gènes dont la teneur en G et C était plus élevée avaient plus de chances d’être lus et leurs informations transformées en protéines. Une teneur élevée en G augmente également la vitesse à laquelle le gène est lu, mais une lecture plus rapide signifie également une plus grande probabilité d’erreurs et de mauvais repliement.

Cela signifie potentiellement que non seulement cette instruction restera plus longtemps dans la cellule pour que ses informations soient transformées en protéines, mais aussi que les cellules exprimeront préférentiellement les informations provenant de l’ARNm du vaccin.

« Il est de plus en plus évident que les vaccins ne contribuent guère à contrôler la propagation de la maladie et que leur efficacité diminue avec le temps », peut‑on lire dans l’étude du Pr Seneff. « L’impact biologique des vaccins à ARNm de la protéine de pointe modifiée du SRAS‑CoV‑2 ne fait aucun doute. »

Des articles refusés « dès que le mot ‘prion’ est mentionné »

Il convient de noter que nombre des études du Pr Seneff sont des hypothèses personnelles qui n’ont pas été prouvées, bien qu’elles aient été rigoureusement évaluées par des pairs.

Il lui a été difficile de développer un dossier solide, car très peu d’études examinent les répercussions négatives des vaccins Covid. Pour le Pr Seneff et ses collègues, dont les articles s’éloignent du narratif dominant, il a été difficile de trouver une revue pour publier leurs travaux.

Le Dr Jean‑Claude Perez, co‑auteur de l’étude du Pr Luc Montagnier portant sur les 26 cas de maladie Creutzfeldt‑Jakob, a déclaré à Epoch Times par courriel qu’il avait été très difficile de publier son étude précédente avec le Pr Montagnier et le Dr Valère Lounnas dans des revues de neurologie réputées.

Cette étude a révélé que le variant Omicron est le seul variant du Covid‑19 qui ne contient pas de région de type prion, et malgré la validation de tous les chercheurs de l’étude, des revues prestigieuses ont mis en avant des contraintes éthiques comme obstacle majeur à la publication.

Les auteurs ont envisagé de publier leurs travaux dans des revues de moins grande envergure, au lectorat moins nombreux.

Les auteurs ont donc choisi de publier leurs travaux sous forme de preprint, ce qui présente moins de contraintes. Bien que les résultats publiés ainsi soient généralement considérés comme moins fiables, ils permettent d’atteindre un plus grand public.

« Mais même certains [sites] de prépublications, que nous ne mentionnerons pas, refusent de tels articles dès que le mot ‘prion’ est prononcé, ce qui a été le cas pour notre article », écrit le Dr Perez.

Les travaux du Pr Seneff sur les protéines de pointe ont également été rejetés. Le Pr Montagnier et elle ont vu leur expertise être remise en question par les médias et la communauté scientifique.

Douglas Howey atteint de la maladie de Charcot suite à la vaccination

Mme Howey et Douglas ont décidé de rendre publique leur histoire tragique. Ils souhaitent sensibiliser le public aux dangers possibles des vaccins Covid‑19.

« Douglas sait très bien qu’il va mourir de cette maladie (…) et c’est vraiment une chose terrible qui est arrivé à un homme de 53 ans. »

« Si seulement cette histoire pouvait être entendue, parce que (…) les médias d’information ordinaires ne couvrent pas du tout cela. »

Le Pr Seneff encourage les personnes qui vivent un événement indésirable potentiellement lié aux vaccins Covid de les signaler dans les systèmes disponibles à cet effet dans tous les pays pour remonter les effets secondaires liés aux vaccins. C’est le seul moyen de pouvoir initier une enquête qui puisse confirmer une éventuelle corrélation.

Interrogée sur l’existence d’un remède, le Pr Seneff répond qu’elle n’en connaît aucun, mais certains de ses amis ont utilisé des médicaments à base de plantes pour traiter les symptômes du Covid long observés chez les patients vaccinés, afin d’évaluer leur efficacité.

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