Un cas de maltraitance animale dans la ville de Mexico, au Mexique, a obtenu justice après que quelqu’un a aspergé et mis le feu à Lala, une chienne innocente. La décision de la juge dans cette affaire a abouti à l’emprisonnement de l’accusé le 15 novembre.
Une chienne pitbull a subi des brûlures sur plus de 80 % de son corps lorsqu’un homme l’a aspergée de solvant et y a mis le feu avec une allumette au mois de mars dernier.
L’homme, identifié sous le nom de Fidel « N », a été découvert par des gens du voisinage alors qu’il commettait le terrible acte. Ils sont intervenus en l’empêchant de s’échapper alors qu’ils appelaient la police, mais ils ont eu du mal à porter plainte et l’agresseur de l’animal a donc été relâché. Quelques jours plus tard, selon le média argentin Infobae, ils ont réussi à porter plainte au Bureau du Procureur spécial pour les crimes environnementaux et la protection urbaine (Fiscalía Especializada en Delitos Ambientales y Protección Urbana).
La présidente de l’association de protection des animaux Mundo Patitas, Norma Huerta, était prête à aller jusqu’au bout pour rendre justice à Lala et donner suite à la plainte.
Lors de l’audience, la juge María Luisa Morales a décrit les dommages causés à la chienne comme un acte de cruauté et de torture.
Toutefois, elle a donné à la plaignante Norma Huerta la possibilité de faire réparer les dommages par l’accusé, c’est-à-dire qu’elle a proposé que ce dernier rembourse la facture d’hôpital payée par l’activiste. La plaignante a refusé cette possibilité, selon le quotidien mexicain La Razón.
La juge a déterminé que l’accusé, qui travaille comme chargeur de marchandises dans les halles centrales, représente un danger pour la société, et a donc imposé une détention préventive justifiée.
De plus, elle a indiqué qu’elle fixerait dans les prochains jours une date pour une autre audience, au cours de laquelle sa situation juridique serait définie. D’autre part, elle a allégué qu’il pourrait être condamné à une peine de six mois à deux ans de prison pour mauvais traitements ou cruauté envers les animaux, ainsi qu’à une amende minimum de 50 à 150 jours de salaire.
Devant la décision de la juge, Norma a affirmé que « c’est un événement sans précédent et historique », puisqu’ « un tel résultat n’a jamais été délivré dans les cas de maltraitance infligée aux animaux, nous sommes donc très heureux, puisqu’il existera un précédent prouvant que les mauvais traitements infligés aux animaux dans la capitale du pays commencent à être punis par des peines d’emprisonnement ».
De plus, elle a fait remarquer que jusqu’à la sentence, l’homme avait été libre parce que ses droits avaient été violés après avoir été détenu plus d’une heure dans le véhicule de patrouille le jour de son arrestation et parce qu’il était censé avoir conclu un accord avec la propriétaire de la chienne.
C’est peut-être la première des nombreuses affaires dans lesquelles la loi sur la protection des animaux sera rigoureusement appliquée au Mexique.
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