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La Chine à l’assaut d’Hollywood

novembre 10, 2016 9:38, Last Updated: novembre 16, 2016 10:47
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En appliquant une stratégie commerciale agressive au sein de l’industrie cinématographique américaine, le Parti communiste chinois a mis un pied à Hollywood pour y étendre son influence. D’Iron Man 3 à Transformers 3, en passant par Captain Phillips et Karaté Kid, aucun film des grands studios californiens ne semble épargné. Détails des plans du géant chinois pour contrôler ce que nous regardons.

Que se passerait-il si un parti politique décidait d’instaurer un nouveau système de contrôle à Hollywood et d’interdire toute représentation négative le concernant ? si ce parti décidait de bannir toutes les scènes montrant une image négative de ses forces de police ou de son armée ? Imaginez qu’il interdise également toute représentation positive de la religion ou du surnaturel et qu’en plus ce parti politique refuse tous les films dans lesquels des personnages violent ses principes ?

Hollywood a déjà commencé à obéir à toutes ces exigences et à pratiquer une forme d’autocensure. Pas au nom d’un quelconque parti politique américain, mais plutôt pour plaire au Parti communiste chinois (PCC), dans l’espoir de conquérir le marché de l’empire du milieu. Les versions modifiées pour accommoder le régime chinois sont généralement projetées aussi dans les salles de cinéma américaines.

Aujourd’hui, les entreprises chinoises achètent à tours de bras des entreprises clés de l’industrie cinématographique américaine et de nombreux cinéastes américains s’associent d’eux-mêmes avec des entreprises chinoises, travaillant directement avec les bureaux du PCC pour censurer et modifier leurs films. Le PCC est en train d’asseoir son contrôle sur ce que Hollywood peut et ne peut plus dire.

La volonté déclarée des dirigeants chinois d’influencer Hollywood dépasse le simple intérêt pour la censure et le profit. Dans les années 1990, Joseph Nye, professeur américain, invente le terme soft power pour désigner un ère nouvelle dans les relations internationales, dominée par le leadership américain. Celui ci ne s’affirme plus par la force armée, mais par la diffusion d’idées culturelles et économiques dans le monde. Aux yeux des autorités chinoises, ce concept s’avère encore plus rentable que la censure ou le profit. Une guerre culturelle se voit ainsi déclarée par les leaders chinois, et leur principale cible est le public américain et occidental.

Hollywood est l’usine à rêve de l’Amérique. Bien plus que toute autre forme culturelle, elle façonne l’imaginaire américain. Elle offre au public américain un terrain d’entente national pour converser et notre caractère national se forge de manière importante grâce aux films populaires. À présent, le PCC a décidé de s’immiscer directement dans la fabrique des histoires dans lesquelles nous nous retrouvons et nous comprenons.

Main basse sur la perception sociale

Selon un rapport du 28 octobre 2015, de la Commission d’Examen économique et de Sécurité sino-américaine (USCC), « la Chine considère les films comme des outils de contrôle social » et note que lorsqu’il s’agit de la politique chinoise de régulation de contenu des films, « les préoccupations du PCC surclassent tout autre intérêt ». Cette approche est clairement visible dans certains films censurés ou bloqués en raison du système de contrôle du PCC.

Le film Captain Phillips (2013) met en scène le personnage de Tom Hanks, le capitaine d’un navire cargo américain, secouru des mains de pirates somaliens par une équipe de Navy Seals – corps d’élite de la marine américaine. Le rapport indique que le PCC a banni ce film des salles chinoises « parce qu’il montrait l’armée des États-Unis de manière positive ». Dans la lignée d’une version 3-D du film Top Gun (1985), rejettée « parce qu’elle mettait en avant la domination militaire des États-Unis ».

Tom Hanks et Barkhad Abdi pour la promotion du film Captain Phillips, à Los Angeles, en 2013. Le scénario s’inspire de l’histoire vraie d’un capitaine de navire américain ayant bravé l’assaut de pirates somaliens ; le film a pour cela été banni de Chine. (Araya Diaz/Getty Images for Sony)

Dans une scène du film Mission: Impossible III (2006), avec Tom Cruise, on voyait des vêtements en train de sécher sur des cordes à linge à Shanghai. Cette scène a été retirée lors des projections du film en Chine, affirme le rapport, « parce qu’il ne montrait pas une image positive de Shanghai, même si le film a été tourné en partie à Shanghai, une ville ou peu de gens possèdent des sèche-linge ».

Le rapport indique que les producteurs du film Men in Black 3 (2012) ont été « obligés de couper une scène dans laquelle les souvenirs de civils étaient effacés. Pour un journal chinois, cette scène pouvait être perçue comme une référence à la politique de censure chinoise de l’Internet ».

La liste des cas similaires est longue. On pourrait encore citer le film Karaté Kid (2010) qui, en dépit d’avoir été réalisé sous le contrôle étroit du PCC, a rencontré des difficultés parce que le méchant était chinois.

Selon Amar Manzoor, auteur de l’ouvrage The Art of Industrial Warfare, l’utilisation que le PCC fait des films est comparable à l’effort promotionnel que ferait une entreprise de sa marque tout en attaquant son grand rival.

Amar Manzoor prend l’exemple du film Transformers : l’Age de l’Extinction (2014). Dans ce film d’action, on compte pas moins de dix produits chinois apparaissant au gré des scènes, allant des entreprises immobilières aux ordinateurs ou au vin. « Du point de vue médiatique, les autorités chinoises étaient à la recherche d’une présence chinoise dans l’industrie cinématographique américaine, car les films américains leur garantissent une bien meilleure pénétration que les seuls films chinois », souligne Amar Manzoor. D’après l’analyste, si vous parvenez à infiltrer une culture de premier ordre, et que vous vous y placez dans une position perçue comme favorable à côté d’elle, c’est votre propre image qui en bénéficie et s’améliore.

L’image qui colle au PCC est celle des violations des droits de l’homme, de la censure, des produits de mauvaise qualité, d’espionnage et d’un régime autoritaire. À travers la censure cinématographique, le Parti entend transformer la perception de la communauté internationale en sa faveur. Hollywood se voit ainsi forcé à dissimuler tous ces traits négatifs et à donner de la Chine une image fausse mais positive. Au passage, notons qu’il est également interdit aux films d’Hollywood de présenter une image positive des États-Unis, principal concurrent du régime chinois.

Ronald J. Rychlak, professeur de droit à l’université du Mississippi, depuis le début du XXe siècle, possède une bonne maîtrise du sujet des films propagandistes. Il a co-écrit l’ouvrage Disinformation avec le lieutenant-général Ion Mihai Pacepa, auteur de la plus haute défection connue d’un haut fonctionnaire des renseignements du bloc soviétique en faveur de l’Ouest.

D’après lui, les régimes autoritaires ont toujours utilisé les films à des fins politiques. « L’industrie du divertissement est extrêmement influente rappelez-vous comment à leur époque les Soviétiques contrôlaient les salles de cinéma et de ballet. Les nazis ont agi à l’identique », analyse-t-il. Dans son livre, il détaille les tactiques utilisées par les régimes communistes pour créer de faux récits et biaiser les points de vue.

« Les plus grands arts nous poussent au questionnement, à la réflexion. Ils nous incitent à envisager de nouvelles perspectives. Or, les communistes sont opposés à cet élan. Les artistes parlent du pouvoir de l’art, mais ce sont les régimes totalitaires qui comprennent réellement la puissance de l’art, parce qu’ils en abusent », explique-t-il.

Un système de contrôle

Si Hollywood se soumet à la censure du PCC, c’est parce qu’il semble persuadé que le marché chinois est une opportunité en or. Le PCC manipule le désir des studios américains de vouloir coopérer, en limitant le nombre de films étrangers autorisés à être diffusés grâce à un système de quotas – un procédé à l’encontre des règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Chaque année, seuls 34 films occidentaux ont accès aux salles obscures chinoises, contraignant les studios occidentaux à la compétition pour s’octroyer les faveurs d’une diffusion.

Les conditions d’entrée sont strictes : soit Hollywood concède à la Chine une coupe de 25% de ses recettes d’entrées au box-office, soit il lui vend ses films directement à un prix non négociable. Les films sont choisis par l’agence d’État chinois en charge de la censure des films connue sous le nom de l’Administration d’État de la Presse, des Publications, de la Radio, des Films et de la Télévision (SAPPRFT).

« Alors que le pouvoir de la SAPPRFT est intentionnellement large, son mandat comprend des dispositions spécifiques protégeant les intérêts du PCC », affirme le rapport, faisant remarquer que le directeur de l’agence, « comme tous les fonctionnaires de la SAPPRFT », est un membre du PCC « avec à son actif une longue carrière de propagandiste ».

Et quand bien même un film américain remplirait les exigences chinoises, cela ne lui garantit pas d’être retenu. Le PCC se montre inconstant quant au contenu qu’il accepte ou rejette dans les films, ainsi, difficile de prévoir les 34 films élus. L’objectif de cette « roulette russe » : pousser les cinéastes à aller plus loin dans la ligne directrice suggérée par le PCC et faire des tentatives plus franches afin de s’adjurer les faveurs des censeurs chinois.

Les fuites des emails de Sony Pictures Entertainment ont révélé en partie certaines accomodations des studios américains. Selon un rapport de juillet 2015 de Reuters, les dirigeants de Sony ont procédé à des coupes sur le film Pixels (2015) pour ne pas gêner son entrée en Chine. Le personnage d’un hacker de « la conspiration de la fraternité-communiste » a été retiré du scénario et une scène montrant la Grande Muraille endommagée a été coupée. Les scènes montrant la destruction du Monument de Washington, du Taj Mahal et d’une partie de Manhattan ont été conservées.

« Même s’il n’y a aucun problème à montrer une scène qui brise la Grande Muraille tant que cela fait partie d’un phénomène mondial, c’est inutile parce que cela n’apportera rien à la Chine. Je vous déconseille donc de produire de telles scènes », a averti Li Chow, le principal représentant de Sony Pictures en Chine, dans un e-mail daté de décembre 2013 et adressé aux cadres supérieurs de Sony, révèle Reuters.

D’autres films ont pris des mesures similaires. Le film Red Dawn (L’Aube rouge, 2012) prévoyait initialement que des communistes chinois envahiraient les États-Unis, mais au final, ils se sont transformés en Nord-Coréens.

Outre l’autocensure, Hollywood doit se soumettre à d’autres exigences pour prétendre au marché chinois : travailler directement avec des entreprises chinoises sur les films et accepter que les fonctionnaires du PCC, par le biais de la SAPPRFT, puissent surveiller plus étroitement le processus de réalisation. Sous ces conditions, le film ne sera plus classé dans la catégorie des films étrangers.

Toutefois, les partenariats de coproduction se font au prix de nouvelles exigences. Selon le rapport USCC, ceux-ci peuvent imposer aux films américains « le tournage d’au moins une scène du film en Chine, le recrutement d’au moins un acteur chinois et la provenance d’au moins un tiers de l’investissement total du film d’entreprises chinoises ». Il faut également « montrer une image positive de la Chine ».

Le film Iron Man 3 (2013) pour lequel Disney s’était associé au groupe chinois DMG Entertainment, a adopté cette approche. Les cinéastes ont pris d’énormes pincettes pour amadouer le PCC, telle la création de scènes et d’emplacements supplémentaires dans la version chinoise, tournées avec des acteurs chinois et dans des lieux chinois. Ils ont également retiré l’acteur britannique Ben Kingsley qui interprétait le méchant sous le nom du « Mandarin », conformément au personnage chinois de la bande dessinée dont le film est tiré.

La frénésie d’achat de la Chine

Alors qu’Hollywood peinait à trouver des entreprises chinoises pour des partenariats lui ouvrant plus facilement les portes de la Chine, les entreprises chinoises ont jeté leur dévolu sur les actifs cinématographiques à l’étranger, approfondissant l’influence du PCC sur l’industrie mondiale du film.

Dalian Wanda Group est devenue la première entreprise chinoise propriétaire d’un grand studio d’Hollywood en janvier dernier, en rachetant Legendary Entertainment pour 3,5 milliards de dollars payés cash. Cette acquisition venait après celle d’AMC Entertainment Holdings, qui exploite AMC Theaters – la deuxième plus grande chaîne de cinéma des États-Unis – en 2012 pour 2,6 milliards de dollars.

Le groupe possède également dans son escarcelle la société australienne de cinéma Hoyts Group, le premier opérateur de cinéma européen Odeon & UCI Cinemas Group, ainsi que Wanda Cinema Line, installée en Chine. Selon certaines confidences, le groupe essaierait d’acheter une participation de 49% de Paramount Pictures.

Parmi les autres grandes entreprises chinoises impliquées dans le ciblage des actifs occidentaux, on compte Tencent, DMG Entertainment (DMG Yinji), Baidu et la télévision d’État CCTV.

Une salle de cinéma AMC près de Times Square le 23 août 2016. Le groupe chinois Dalian Wanda a acheté AMC Entertainment Holdings en 2012 pour 2,6 milliards de dollars.(Samira Bouaou/Epoch Times)

Ces entreprises ont généralement des liens opaques avec le PCC, mais peu importe leur désir d’adhésion, la plupart des entreprises chinoises sont tenues de se lier au PCC. Xinhua, l’organe de presse contrôlé par l’État chinois, a récemment publié un article confirmant cette exigence, précisant que « la constitution du Parti stipule que toute organisation comptant plus de trois membres » doit disposer d’une branche du PCC. Cette exigence s’impose aussi aux entreprises étrangères dont le siège social est en Chine.

Peu importe que ces entreprises elles-mêmes soient motivées pour promouvoir les intérêts du PCC, du simple fait qu’elles siègent en Chine, elles sont tenues par les lois du PCC – dont celles imposant la censure du Parti communiste. Et au sommet du régime chinois, le PCC a clairement exprimé sa volonté d’utiliser les films et les médias, ainsi que les autres formes de divertissement pour promouvoir stratégiquement ses ambitions.

La guerre culturelle

Asia Times rappelle qu’en octobre 2012, Hu Jintao avait prononcé un discours lors d’une réunion plénière du Parti évoquant « une déclaration de guerre contre la culture occidentale ». L’ancien chef du PCC avait déclaré qu’en matière de stratégie, de nombreux pays « renforçaient leur soft power culturel ». « Les forces hostiles internationales intensifient leurs tentatives stratégiques pour occidentaliser et diviser notre pays, et les champs idéologiques et culturels sont la cible de leur infiltration sur le long terme », clamait-il.

L’ancien Premier secrétaire a poursuivi sa rhétorique en dénonçant une « pollution spirituelle » occidentale et une « libéralisation bourgeoise » comme étant à l’origine des mouvements pro-démocratie. Il a finalement conclu que le PCC devait « renforcer sa vigilance » et « prendre des contre-mesures efficaces ».

Le discours a été prononcé lors de l’achat d’AMC Theaters par Dalian Wanda Group en 2012. « Nous pouvons être sûrs du renouvellement des efforts de censure, d’une surveillance à la Big Brother et au contrôle des pensées. Cela peut sembler exagéré, mais ce n’est pas le cas ; le président Hu Jintao a été très clair sur ces points », notait un mois plus tard le Huffington Post. Liant les paroles aux actes, les autorités chinoises auraient ainsi posé la première pierre de leur stratégie pour influencer le cinéma hollywoodien.

David Major est fondateur et président du CI Centre, une société basée aux États-Unis et spécialisée dans les formations de contre-espionnage. Un peu plus tôt cette année, au cours d’un témoignage à l’USCC, il a expliqué la nature des idées derrière cette « guerre culturelle », synonyme pour lui « de l’influence des préjugés culturels d’un pays ciblé en imposant ses propres points de vue culturels ».

David Major a démontré que les caractéristique du soft power chinois proviennent d’une guerre non-conventionnelle connue sous le nom de Guerre Totale, détaillée en 1999 par deux colonels des forces aériennes et des officiers politiques de l’Armée Populaire de Libération. Ces derniers ont qualifié cette guerre de « sans limite » et « sans morale », une doctrine ayant par la suite abouti aux trois guerres (la guerre psychologique, la guerre médiatique et la guerre juridique), un dispositif mis en application par le Comité central en 2003 et qui se concentre particulièrement sur la gestion de la perception.

Un rapport de mars 2015, du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, s’est penché sur l’utilisation par le PCC de ces concepts de guerre –proches des terminologies utilisés par l’Iran et la Russie – et a appelé les États-Unis à les contrer.

Selon l’article, la guerre psychologique « cherche à saper la capacité opérationnelle d’un ennemi en démoralisant son armée et ses populations civiles » par le truchement de systèmes, comme la télévision, la radio, les rumeurs et d’autres moyens. La guerre médiatique « cherche à influencer l’opinion publique nationale et internationale pour renforcer le soutien aux actions militaires [de la Chine] et dissuader les adversaires d’entreprendre des actions contraires à ses intérêts ».

La guerre juridique, troisième et dernier niveau du système, est utilisée à des fins de manipulation du droit international en limitant les importations des films, en violation des règles de l’OMC. De nombreuses déclarations publiques des dirigeants du PCC et des officiers militaires exposent la vision de l’utilisation stratégique du divertissement dans la doctrine de la guerre culturelle comme envisagée par le régime chinois.

En décembre 2013, le journal militaire chinois Zhongguo Guofangbao a fustigé le jeu vidéo « Battlefield 4 » pour avoir choisi comme méchant un général chinois. Il a accusé le jeu d’être « une nouvelle forme d’infiltration culturelle et d’agression » visant « à discréditer l’image d’un pays aux yeux des autres pays ». Le journal a également affirmé qu’avoir un général chinois comme ennemi dans le jeu pousserait le public occidental à voir dans la Chine « l’ennemi commun ».

Dans le contexte de l’interdiction par le PCC des films comme Captain Phillips et la version 3-D de Top Gun parce qu’il montrent l’armée américaine sous un beau jour, ces déclarations mettent en lumière la stratégie chinoise.

En août 2014, le PCC a lancé la restauration des films des années 1930 pour ce que le South China Morning Post appelle une « guerre de la culture » et « une poussée de son soft power ». Le journal rappelle également qu’en juin 2014, le PCC comptait investir 100 millions de yuans (environ 15 millions de dollars) pour financer 5 à 10 « films influents ».

Le South China Morning Post a cité les propos de Zhang Hongsen, le directeur de la SAPPRFT  : « Il faut le reconnaître, nous sommes en pleine concurrence avec les films américains… il s’agit de défendre et de lutter pour notre territoire culturel ».

Ainsi, s’il vous vient à l’avenir l’idée que les films d’Hollywood présentent de plus en plus négativement les États-Unis et les religions mais qu’en revanche, ils louent davantage le régime chinois, cela pourrait ne pas être qu’une impression. Et au regard de la frénésie d’achat ou de partenariat des entreprises chinoises avec les actifs de films étrangers, ces nouvelles formes de censure et d’autocensure pourraient bientôt devenir la norme.

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