Ce mois-ci, l’administration Biden a pris des mesures contre 34 entités chinoises ayant des liens étroits avec l’Armée populaire de libération chinoise.
Ces 12 instituts de recherche et 22 sociétés technologiques chinoises utilisent la biotechnologie comme arme et favorisent les violations des droits de l’homme au Xinjiang. Selon Gina Raimondo, la secrétaire au Commerce américaine, bien que « la recherche scientifique dans la biotechnologie et l’innovation médicale puisse sauver des vies », le régime du Parti communiste chinois choisit plutôt « d’utiliser ces technologies pour contrôler son propre peuple et mener la répression des représentants des groupes ethniques et religieux minoritaires. Nous ne pouvons pas permettre que les marchandises, les technologies et les logiciels américains qui servent la science médicale et l’innovation biotechnique soient détournés vers l’utilisation contraire à la sécurité nationale des États-Unis ».
Plus inquiétant encore, certaines de ces entités chinoises « utilisent des processus biotechnologiques pour servir les utilisations et les utilisateurs finaux dans l’armée chinoise, notamment pour les présumées armes de contrôle mental », a-t-elle ajouté.
Parler d’armes de « contrôle mental » peut sembler irréaliste, voire ridicule, mais cela ne devrait pas être considéré de cette façon. Ce type de technologie est tout à fait réel. On nous met en garde qu’elle existe déjà en Chine.
Aujourd’hui, la guerre est moins une question du nombre de soldats qu’une question de réussites technologiques. Dans un avenir pas si lointain, alors que la technologie dominera de plus en plus notre vie, les ordinateurs ne seront pas les seules choses à être piratés. Nos esprits le seront aussi. Il y a de bonnes raisons de penser que la Chine, qui abrite déjà plusieurs pirates informatiques les plus malins du monde, sera à l’origine de la majorité de ces piratages.
Bien sûr, la Chine n’est pas le seul pays à explorer des armes à consonance futuriste. Par exemple, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) américaine développe également des machines permettant de lire dans les pensées des soldats. Son objectif final, selon le magazine Live Science, est de développer des armes contrôlées par la pensée, « telles que des essaims de drones qu’on envoie dans le ciel avec une seule pensée ou la possibilité de téléporter des images d’un cerveau à un autre ».
Mark Hunt, le célèbre kick-boxeur et pratiquant néo-zélandais d’arts martiaux, a qualifié l’esprit d’arme la plus puissante que nous ayons. On peut supposer qu’il ne parlait pas d’arme dans le sens littéral de ce mot. Comme vous pouvez le constater, l’utilisation de l’esprit humain en tant qu’arme devient rapidement une réalité, et le monde est mal préparé aux menaces qui nous attendent.
Pirater le cerveau humain
L’auteur, chercheur et futurologue américain Ray Kurzweil imagine un avenir où les humains fusionnent avec les ordinateurs, les nanotechnologies, la robotique et l’intelligence artificielle. C’est ce qu’il appelle « l’unicité » (Singularity) – la situation où les machines et les humains forment un lien symbiotique. D’ici 2045, selon lui, « l’unicité » sera là.
Si vous vous demandez à quoi ressemblera exactement un monde kurzweilien, il ne faut pas chercher plus loin que Neuralink, une société fondée par Elon Musk en 2016. Selon son site, Neuralink « développe le premier implant neural qui vous permettra de contrôler un ordinateur ou un appareil mobile partout où vous allez. Des fils de la dimension du micron sont insérés dans les zones du cerveau qui contrôlent les mouvements. Chaque fil contient de nombreuses électrodes et les connecte à un implant, le Link » – un dispositif implanté qui « traite, stimule et transmet les signaux neuronaux ».
Par exemple, ce dispositif pourrait s’avérer salvateur pour une personne souffrant de paralysie. Cependant, il y a un problème, et il est important. Ce dispositif peut être piraté. Et, comme nous le savons maintenant, tout ce qui peut être piraté le sera.
Geneva Center for Security Policy met en garde que les dispositifs de type Neuralink ouvrent la porte (ou l’esprit) à la menace du « piratage malveillant du cerveau ». Cela inclut « la possibilité de contrôler des interfaces cerveau-ordinateur et d’autres dispositifs d’ingénierie neuronale pour accéder aux informations neuronales du cerveau des utilisateurs ou les manipuler ».
Ce ne sont pas seulement nos esprits qui seront vulnérables au piratage ; nos voitures seront également à risque. D’ici 2030, un véhicule sur dix sera un véhicule autonome. Il est important de le noter que les véhicules autonomes peuvent être piratés. Vous savez ce qui peut aussi être piraté ? Votre maison. Plus précisément, les maisons intelligentes.
Ces maisons sont des endroits débordants de technologie – pensez aux réfrigérateurs intelligents, aux caméras de vidéosurveillance, aux portes de garage informatisées, aux sonnettes parlantes, etc. Tous ces appareils peuvent être contrôlés à distance par des dispositifs comme les smartphones, par exemple.
En 2019, la maison intelligente d’un couple américain a été piratée par des intrus inconnus. D’après le couple, les pirates « ont diffusé de la musique perturbante à haut volume par le biais du système vidéo tout en leur parlant via une caméra dans la cuisine, et ont également augmenté la température de la pièce à 90 °F (32 °C) en manipulant le thermostat ».
Dans trois ans, selon les auteurs de Digital Market Outlook, seuls les États-Unis compteront plus de 77 millions de maisons intelligentes. Si nos esprits, nos voitures et nos maisons peuvent être piratés, où pouvons-nous espérer trouver refuge ?
Bien que les analyses et les débats sur l’avenir de la guerre, y compris sur les armes de contrôle mental, soient de la plus grande importance, les analyses et les débats sur notre existence même ne doivent pas être ignorés. Les champs de bataille de demain seront placés dans nos esprits et dans nos foyers. Comment pourrons-nous nous protéger des menaces qui nous attendent ? C’est une question à laquelle il y a très peu de réponses évidentes.
John Mac Ghlionn est un chercheur et un essayiste. Ses écrits ont été publiés dans des journaux comme le New York Post, Sydney Morning Herald, Newsweek, National Review, The Spectator US et d’autres médias respectables. Il est également un spécialiste des questions psychosociales, ayant un intérêt particulier dans les domaines des dysfonctionnements sociaux et la manipulation des médias.
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