Zhang Jiuhai, un habitant de Pékin, est mort au début de l’année 2023, environ un an et demi après avoir été libéré d’une peine de quatre ans d’emprisonnement pour avoir pratiqué le Falun Gong.
Selon un rapport de Minghui.org, après avoir été libéré en mai 2021, Zhang Jiuhai était en mauvaise santé en raison des tortures qu’il avait subies pendant sa détention.Il avait 56 ans. Minghui est une plateforme en ligne basée aux États-Unis qui rend compte de la persécution du Falun Gong par le PCC en Chine.
Lorsqu’il a été arrêté pour la première fois en 2000 pour avoir pratiqué le Falun Gong, il n’avait que 33 ans.
Ses deux parents sont décédés avant lui. Selon Minghui, ils ont été arrêtés à de nombreuses reprises après le début de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en 1999.
Une persécution brutale
Le Falun Gong est une pratique de l’esprit et du corps fondée sur les principes universels de vérité, de compassion et de tolérance. Depuis son introduction en 1992, cette pratique de culture a bénéficié à plus de cent millions de pratiquants dans le monde.
Mais le régime a sévèrement persécuté les pratiquants de Falun Gong.
Le 20 juillet 1999, l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a commencé à persécuter le Falun Gong alors que le nombre de Chinois pratiquants était devenu plus important que celui des membres du PCC et que la population l’adoptait avec enthousiasme dans toute la Chine.
Après plus de deux décennies de persécution brutale, un nombre indéterminé de pratiquants ont été persécutés à mort.
Arrestations et tortures
Selon le rapport de Minghui, avant d’être emprisonné pendant quatre ans, Zhang Jiuhai avait été détenu dans des camps de travail à quatre reprises, pour une durée totale de sept ans.
Pendant plus de 20 ans, Zhang Jiuhai et ses parents ont subi des persécutions brutales. Leur maison a été saccagée et leurs biens personnels volés. Ils ont été battus.
En 2002, Zhang Jiuhai a été condamné à deux ans de travaux forcés. À un moment donné, il a été attaché pendant 40 jours. Il a entamé une grève de la faim et les gardiens ont prolongé cette période de 32 jours, selon le rapport.
Les gardiens reçoivent des récompenses s’ils parviennent à faire renoncer un pratiquant de Falun Gong à ses convictions. Ils offrent parfois aux prisonniers des réductions de peine s’ils surveillent ou battent les pratiquants.
En 2003, Zhang Jiuhai a été placé dans une section spéciale pour les pratiquants du Falun Gong qui refusaient de renoncer à leur foi, selon le rapport. Il y a été soumis à des tortures intensifiées. L’objectif était de le forcer à renoncer au Falun Gong et à suivre le communisme.
Dans la section spéciale, il a été privé de sommeil et n’a pas été autorisé à boire de l’eau. Pour ses repas, il recevait la moitié d’un petit pain à la vapeur et deux cornichons, selon Minghui.
Zhang Jiuhai était contraint de s’asseoir sur une petite chaise. Il était battu s’il bougeait un peu. Quatre côtes ont été cassées et son os zygomatique droit a été brisé. Lorsqu’il a refusé de renoncer au Falun Gong, la durée d’assise a été portée à 20 heures par jour.
En 2008, Zhang Jiuhai a été de nouveau arrêté et placé dans un autre camp de travail pendant deux ans.
Le 29 mars 2012, la police l’a de nouveau arrêté alors qu’il distribuait dans un bus des informations sur le Falun Gong et les persécutions du PCC. Il a été condamné à deux ans de travaux forcés au camp de travail forcé de Xin’an, où il a été nourri de force avec des drogues inconnues, selon le rapport.
Zhang Jiuhai a de nouveau été arrêté le 8 mai 2017, selon le rapport. La police l’a arrêté alors qu’il sortait. Ils ont saccagé son domicile et confisqué son ordinateur portable, son imprimante et ses livres sur le Falun Gong.
Sa mère est décédée le 6 novembre 2014, selon Minghui.
Après sa dernière arrestation en mai 2017, son père est tombé et s’est cassé la hanche. Il n’était plus en mesure de s’occuper de lui-même. Pendant ce temps, les demandes de Zhang Jiuhai d’être libéré pour s’occuper de son père ont été rejetées.
Le vieil homme est mort sept mois plus tard à son domicile, selon le rapport.
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