Dans la nuit de jeudi à vendredi 7 mai, à Paris, un chiot de 8 mois a été battu à mort par son propriétaire pour « avoir mâchouillé la batterie de sa cigarette électronique ». Interpellé, l’homme a été placé en garde à vue.
L’alerte a été donné par un habitant de la rue Oscar-Roty dans le 15e arrondissement de Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi vers 00 h 30. Alors qu’il était à son balcon, ce dernier venait de voir, non loin, un homme en train de frapper très violemment un petit chiot. Une fois sur place, les policiers n’ont rien pu faire, si ce n’est constater les faits et alerter un vétérinaire, a rapporté Le Parisien.
Le pauvre chiot, un beagle de 8 mois, avait été attaché à un grillage de la descente du parking de l’immeuble, alors qu’il agonisait. Il est mort quelques instants plus tard des suites de ses blessures. Quant à son propriétaire, qui avait disparu, il a finalement été retrouvé et interpellé avant d’être placé en garde à vue.
Battu à mort pour «avoir mâchouillé la batterie de sa cigarette électronique». Un homme de 22 ans a été placé en garde à vue à Paris pour avoir tué son chiot de 8 mois ➡️ https://t.co/LJj34dlpd0 pic.twitter.com/zDDmhHUn0r
— Le Parisien (@le_Parisien) May 7, 2021
Que s’est-il passé ? Sur place, un habitant a expliqué aux enquêteurs qu’il avait « entendu le chiot aboyer à la mort pendant 20 minutes ». Un autre voisin, choqué, a quant à lui enregistré avec son téléphone les hurlements du propriétaire de l’animal. Selon les forces de l’ordre, une autopsie va être réalisée. En attendant, le vétérinaire a déterminé que le chiot avait eu les cervicales brisées, a rapporté Actu17.
En garde à vue, le propriétaire, âgé de 22 ans, « a essayé de se dédouaner » en déclarant aux enquêteurs qu’il venait d’acheter ce chiot « et que l’animal l’avait énervé à mâchouiller la batterie de sa cigarette électronique ». Poursuivi pour « actes de cruauté et sévices graves envers un animal de compagnie ayant entraîné la mort », le jeune homme risque jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
De son côté, l’association Stéphane Lamart, qui défend le droit des animaux, a déclaré qu’elle allait se se constituer partie civile. Une pétition a également été ouverte, nommée « Justice pour le chiot beagle battu à mort à Paris » :
— Association Stéphane Lamart (@StephaneLAMART) May 8, 2021
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.