« Les salariés eux ne perdront rien, c’est les employeurs qui vont devoir payer un peu plus », a indiqué le ministre de l’Économie.
Le gouvernement avait prévenu que l’État réduirait sa prise en charge du chômage partiel pour soutenir la reprise : dès le 1er juin, les entreprises devront payer 15% de cette indemnisation mise en place pour éviter une explosion des licenciements. Cette modification ne change rien pour le salarié qui continuera lui à percevoir 70% de sa rémunération brute (soit 84% du net et davantage si l’entreprise complète) et au minimum le Smic net.
Le 25 mai, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a indiqué sur BFM TV-RMC, que le dispositif de soutien au chômage partiel évoluerait de façon « raisonnable » le 1er juin. « Ce sera raisonnable, ce sera progressif, ce sera annoncé le 1er juin », a souligné M. Le Maire.« Les salariés eux ne perdront rien, c’est les employeurs qui vont devoir payer un peu plus », a-t-il indiqué.
Des « propositions chiffrées »
« Il y aura une évolution des règles » de la prise en charge du chômage partiel par l’État, a précisé M. Le Maire. « On sera à moins de 100% mais, ne vous inquiétez pas, on ne va pas passer à 50 ou 70%« , a détaillé le ministre de l’Économie, qui fera des « propositions chiffrées » dans « les prochains jours » avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. En revanche, pour les secteurs qui ne reprendront pas leur activité au 1er juin, « l’intégralité du chômage partiel sera maintenu », a également déclaré le ministre.
Le cumul des demandes d’autorisation de chômage partiel depuis le 1er mars a atteint 12,7 millions, tandis que 8,6 millions de salariés auraient effectivement bénéficié en avril du dispositif selon une estimation du ministère du Travail.
« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
Crainte d’une explosion de chômage
Le Medef s’oppose à la décision du gouvernement de réduire progressivement à partir de juin ce dispositif de soutien au chômage partiel qui a permis d’éviter une explosion du chômage en France, dont l’économie a été frappée de plein fouet par le virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus est responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19.
De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande d’attendre septembre avant une réduction « sensible » de la prise en charge. Elle s’attend à ce qu’une telle mesure se traduise par des licenciements.
— Epoch Times est un média indépendant. Il est différent des autres organisations médiatiques car nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsable envers notre public. Nous n’avons pas d’autres agendas que d’informer nos lecteurs et les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant nos principes de vérité et de tradition comme guide dans notre travail.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.