Depuis plusieurs mois, des lieux de culte catholiques sont la cible d’actes de vandalisme à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée. Samedi dernier, une statue du Christ a même été décapitée.
Le 22 février, la statue du Christ au milieu des apôtres dressée sur le maître-autel de l’église Saint-Gilles a été décapitée.
« La tête de la statue a été retrouvée dans l’église Sainte-Croix », indique François Blanchet – maire de Saint-Gilles.
Une profanation qui s’ajoute aux multiples actes de vandalisme commis dans différents édifices du doyenné de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : les deux églises de la ville de Saint-Gilles, le presbytère, la maison paroissiale ou la chapelle de l’hôpital depuis plus de 6 mois.
Vitraux brisés, jets de pierre sur les statues, santons de crèche fracassés, bénitiers renversés, extincteurs vidés à même le sol, ou tabernacles forcés, la liste des dégradations perpétrées est longue.
« Comme pour chaque fait constaté, la commune et la paroisse ont déposé plainte », a souligné l’édile en précisant qu’une enquête de gendarmerie placée sous l’autorité du procureur de la République des Sables-d’Olonne était en cours.
« Ces faits ne doivent ni rester impunis, ni passés sous silence »
Sénateur de Vendée, Bruno Retailleau (LR) a fait part de son émotion dans un communiqué :
« L’émotion suscitée par ces violences est grande, chez les chrétiens comme chez tous ceux qui sont attachés à notre patrimoine religieux et historique. Pas plus que les actes antisémites, les actes antichrétiens ne sont tolérables. Ces faits ne doivent ni rester impunis, ni passés sous silence. »
« Des mesures doivent être prises pour protéger ces édifices, notamment grâce à la vidéo surveillance sur l’espace public, mais également interpeller et sanctionner les auteurs de ces actes scandaleux », conclut le sénateur.
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