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«Le ciel détruira le PCC», une conviction qui effraie le Parti communiste chinois

novembre 20, 2022 14:42, Last Updated: novembre 22, 2022 21:27
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Il y a de cela 21 ans, le 20 novembre 2001, 36 ressortissants occidentaux venant de 12 pays ont fait les gros titres des journaux. Ils venaient d’être arrêtés sur la place Tiananmen à Pékin, en Chine, pour avoir déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire ces trois mots simples : « Vérité Compassion Tolérance ».

Ces trois mots sont les principes moraux fondamentaux du Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa), une ancienne discipline spirituelle enracinée dans la tradition bouddhiste et actuellement pratiquée par 100 millions de personnes dans le monde. Ses pratiquants s’efforcent d’être de bonnes personnes et de diffuser le message qu’il est avantageux de vivre une vie droite et vertueuse.

Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) a lancé en juillet 1999 une persécution avec pour objectif d’éradiquer cette discipline. Les pratiquants de Falun Gong, en Chine, tout comme ceux à l’étranger, ont essayé par divers moyens, toujours pacifiques, de sensibiliser le public. Leur objectif est de mettre fin à cette brutalité sans précédent qui entraîne un nombre incalculable de victimes.

Les 36 ressortissants occidentaux ont pour leur part osé se rendre en Chine communiste dans ce contexte. Ils étaient décidés à faire savoir au PCC et au monde entier que le Falun Gong est bon, à faire savoir que la pratique et ses enseignements moraux leur avaient été bénéfiques. Cependant, leur protestation pacifique a été stoppée rapidement et violemment.

Trente-six pratiquants de Falun Gong, originaires de 12 pays, assis en méditation sur la place Tiananmen, pour protester contre la persécution  de leur discipline spirituelle, avec une bannière portant l’inscription « Vérité Compassion Tolérance », le 20 novembre 2001. (Image de The Journey To Tiananmen)

Les policiers qui étaient déjà présents sur la place pour surveiller les passants sont arrivés pour les passer à tabac. Certains ont reçu des coups, d’autres ont été étranglés. Un des ressortissants a eu la main cassée, un autre a reçu un coup‑de‑poing et a eu le nez fracturé. Un autre encore gisait sur le sol, inconscient.

La police arrive pour les arrêter. (Avec l’aimable autorisation de fr.Minghui.org)

Tous ont été traînés loin de la place et emmenés au poste de police avant d’être transférés dans un hôtel qui ressemblait davantage à un établissement de sécurité publique. On leur a intimé l’ordre de signer une déclaration écrite en chinois. Lorsqu’ils ont refusé, les policiers ont frappé certains d’entre eux au visage et leur ont piétiné le ventre. Après 24 à 28 heures de détention, le groupe a été libéré. Un documentaire primé, The Journey to Tiananmen, retrace l’acte audacieux de ces pratiquants.

Si ces banderoles dénonçant la persécution qui frappe le Falun Gong ne sont pas autorisées en Chine, on les voit fréquemment dans les pays du monde libre. Les pratiquants les utilisent non seulement pour sensibiliser le public à la persécution en cours, mais aussi pour faire connaître au monde entier les principes moraux universels de vérité, compassion et tolérance.

Rassemblement pour célébrer les 400 millions de Chinois qui ont quitté les organisations du PCC, devant l’ambassade de Chine à Vancouver, au Canada, le 21 août 2022. (Avec l’aimable autorisation de fr.Minghui.org)
Défilé de pratiquants de Falun Gong le 20 juin 2021, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. (Avec l’aimable autorisation de fr.Minghui.org)
Défilé de pratiquants de Falun Gong sur le Capitole à Washington, le 17 juillet 2014. (Jim Watson/AFP via Getty Images)

Les pratiquants de Falun Gong qui vivent hors de Chine ont la chance de pouvoir assumer leurs croyances et de défendre les droits de l’homme. Ceux qui sont en Chine continuent de faire l’objet de brutalités, de harcèlements, d’incarcérations et de violences inimaginables.

Voici quelques histoires choisies de ces pratiquants persécutés pour leur foi.

Déploiement d’une bannière de 100 mètres de long

Le 31 décembre 2000, la place Tiananmen et ses environs a été déclarée zone d’accès restreint en vertu de la loi martiale. Afin d’identifier les pratiquants du Falun Gong, la police de Pékin a demandé à toute personne rencontrée de blasphémer le fondateur du Falun Gong et la pratique, toute personne qui refusait était immédiatement arrêtée.

Ce jour‑là, un groupe de 25 pratiquants de Falun Gong ont réussi à se rendre sur la place et à déployer une bannière de 100 mètres de long pour demander pacifiquement la fin des persécutions. La bannière disait « Le Falun Gong est bon ». Ils ont été arrêtés et battus par la police.

La 7e division du ministère de la Sécurité publique les a torturés et a utilisé de nombreuses méthodes cruelles pour les interroger, selon le site Minghui, une organisation à but non lucratif basée aux États‑Unis qui rend compte de la persécution subie par les pratiquants de Falun Gong. Plus tard, ils ont tous été reconnus coupables par le tribunal du district de Dongcheng à Pékin et ont été condamnés à des peines de prison allant de trois à dix ans. Ces pratiquants ont été torturés et battus de manière inhumaine, ont été isolés et ont subi des agressions sexuelles et des abus physiques. (Suivre la persécution sur faluninfo.net)

Un homme âgé et sa bannière de plus de 100 mètres

Le 29 décembre 2000, un pratiquant de Falun Gong âgé de 78 ans s’est rendu sur la place Tiananmen avec d’autres pratiquants pour dénoncer la persécution de la foi par le PCC.

Dès qu’ils ont brandi la banderole « Le Falun Gong est bon », les policiers présents sur la place se sont précipités pour les frapper et les arrêter. Ils ont reçu des coups‑de‑poing, des coups de pied, ont été embarqués puis emmenés au poste de police de Tiananmen. Arrivés au poste de police, ils ont vu plusieurs autres de leurs compagnons arrêtés antérieurement qui avait déployé des bannières similaires.

L’homme de 78 ans a ensuite été emmené au poste de police de Shijingshan et renvoyé dans sa ville natale où il a été persécuté davantage.

Une fillette courageuse de 9 ans et sa mère

Le site Minghui a rapporté qu’une ressortissante canadienne d’origine chinoise et sa fille de neuf ans s’étaient rendues en Chine pour expliquer à leurs compatriotes que la persécution du Falun Gong était injuste.

Le 18 avril 2002, elles ont pris un taxi pour se rendre sur la place Tiananmen, en y glissant une énorme bannière pour dénoncer la persécution. Sur la place, de nombreux policiers en civil surveillaient toute activité « indésirable » car, à cette époque, les pratiquants de Falun Gong déployaient fréquemment des banderoles pour attirer l’attention sur leur persécution.

Après avoir parcouru une courte distance et trouvé un endroit avec beaucoup de monde, la petite fille a dit à sa mère avec confiance : « Maman, déployons‑la ici ! » Elles ont ouvert la bannière et ont dit à haute voix : « Le Falun Gong est bon !… Le Ciel ne tolérera pas la persécution du Falun Gong ! Le bien est rétribué par le bien, et le mal par le mal ! »

Immédiatement, la police a saisi la bannière et les a emmenés au poste. Mais les agents ne pouvaient pas les battre ni les torturer en raison de leur citoyenneté canadienne. La mère a toutefois été détenue et interrogée pendant environ quatre jours. Plus tard, elles ont été « escortées » à l’aéroport dans trois véhicules de police et par plus de 20 policiers et ont été rapidement renvoyées au Canada.

Le ciel détruira le PCC

Minghui a rapporté un autre cas. Xu Hui et son fils, Cai Chao, de la ville de Jinzhou, dans la province du Liaoning, se sont rendus sur la place Tiananmen le 20 juillet 2007 pour lancer un appel en faveur du Falun Gong. Ils ont déployé une bannière sur laquelle on pouvait lire : « Le ciel détruira le PCC » et « Arrêtez de prélever des organes sur les pratiquants de Falun Gong encore vivants ».

Mme Xu Hui témoigne avoir été persécutée lors d’un rassemblement sur la Potsdamer Platz, dans le centre de Berlin, le 13 juillet 2016. (Avec l’aimable autorisation de fr.Minghui.org)

Ils ont eux aussi été arrêtés par la police du commissariat de Tiananmen et condamnés aux travaux forcés pendant deux ans. Des suites des tortures subies dans le camp de travail, Xu a perdu l’usage de ses mains, elle a également perdu trois dents.

La mère et le fils ont depuis fui la Chine et vivent désormais en Allemagne.

Arshdeep Sarao a contribué à cet article.

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