Les curiosités architecturales chinoises « avant-gardistes » ont été considérablement suscités la consternation. Plus récemment, elles ont été sujettes à des indications du gouvernement comme n’étant plus les bienvenues dans l’Empire du Milieu.
Il reste toujours à voir quelle sera la suite des directives des autorités. Pour l’instant, ces étranges bâtiments – le résultat combiné de la montée soudaine de l’économie chinoise et des goûts de l’art moderne étranger – restent là où ils ont été érigés.
La « Botte » de Louis Vuitton à Shanghai
Ce bâtiment de 500 millions de dollars nommé « L’Avenue » et construit pour évoquer la forme d’une botte d’équitation, a été ouvert en 2013 dans la zone économique de Hongqiao à Shanghai. Sa construction a commencé en 2007 comme projet de collaboration entre LVMH, le conglomérat français de produits de luxe et un magnat de Hong Kong et Macao. Malgré le parrainage de plus de 20 marques de LVMH, dont Dior et Fendi, le projet de 4,5 millions de mètres carrés a été un échec commercial. En 2015, L’Avenue a été vendue à Blackstone Group L.P., une société multinationale d’investissement privé basée à New York.
Gratte-ciels ou appareils ménagers ?
Shanghai, parfois connue comme le « Paris de l’Orient », ne manque pas de créations architecturales bizarres. En 2013, avec l’achèvement de la Tour Shanghai haute de 632 mètres, les internautes chinois se sont moqués d’elle et des deux gratte-ciel à coté les comparant à un trio « d’appareils électroménagers ». La Tour Shanghai, le troisième plus grand bâtiment du monde, a été comparé à un batteur à œufs.
Le Shanghai World Financial Center de 492 mètres, avec son large toit taillé en cône avec une ouverture rectangulaire, a été ouvert en 2008. Ce gratte-ciel et son voisin la Tour Jin Mao ont respectivement reçu des internautes les sobriquets de « décapsuleur » et « seringue hypodermique ».
De « Bouddha riant » au Dragon d’eau
À première vue, cette statue de Bouddha, érigée dans le Parc thermal de Longhua à Luoyang, province du Henan, a l’air de représenter le moine Budai, aussi connu comme le Bouddha riant. Mais un regard plus averti permet de comprendre ce qui a fait de cette ressemblance un objet de controverse. Son visage est en fait celui du fondateur du parc.
L’indignation et le dégout du public exprimés en ligne et hors ligne envers cette statue ont obligé le parc à lui enlever la tête, ajouter des dragons et transformer le corps du Bouddha en une gourde.
Un tas de bâtons en métal
Est-ce un nid d’oiseau ? Un barrage de castors ? Un feu de camping ? Avec près de 200 millions de yuans (27 millions d’euros) investis dans sa construction, cette image extérieure de la Galerie d’art de Hefei dans la province d’Anhui mérite d’être contemplé.
En fait, en traçant les plans de la galerie, l’architecte Meng Jianmin a été inspiré par un jeu d’enfants populaire en Chine appelé « tire-bâtons » – une poignée de bâtons droits sont entassés sur une table et les joueurs marquent des points en les retirant sans bouger les autres.
Une théière flottante géante
Une théière géante suspendue en air par l’écoulement du thé annonce la présence de la fabrique de thé de la ville de Chongqing dans le sud-ouest de la Chine.
Cette sculpture d’apparence assez innocente a été malheureusement sujette à la dérision suite à l’usure de sa surface blanche qui a pris une dégoutante couleur verte à cause de la mousse. Certains l’ont associé à des excréments, d’autres, plus gentils, à du thé vert.
Version anglaise: 5 Examples of China’s ‘Weird Architecture’
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.