La maladie de Parkinson affecte les cellules du cerveau qui produisent la dopamine, entraînant des troubles du mouvement comme des tremblements, de la lenteur, de la rigidité et des problèmes d’équilibre. Il s’agit d’une maladie évolutive qui dure toute la vie et qui peut également entraîner une constipation, une dépression et des troubles de la mémoire. Les symptômes varient d’une personne à l’autre et il n’y a aucun moyen de prédire quand et à quel point ils seront graves.
Bien que la cause exacte de la maladie de Parkinson soit encore inconnue, les scientifiques pensent qu’il s’agit d’un mélange de facteurs génétiques et environnementaux. La présence d’au moins deux de ces quatre symptômes significatifs est le principal moyen utilisé par les médecins pour diagnostiquer la maladie de Parkinson :
• Instabilité posturale : difficulté à se tenir en équilibre, ce qui peut augmenter le risque de chute.
• Bradykinésie : lenteur des mouvements spontanés et automatiques, ce qui rend les activités quotidiennes difficiles.
• Tremblements : mouvements rythmiques de va-et-vient, souvent dans les mains.
• Rigidité : résistance aux mouvements due à la contraction et à la rigidité des muscles.
Compte tenu de ces facteurs, l’exercice physique peut être bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, mais il doit être soigneusement adapté. Il est important d’éviter les mouvements rapides et réciproques, les sauts ou les changements de direction rapides, et il faut tenir compte de la dépense d’énergie supplémentaire associée à la rigidité.
Bien qu’il n’existe pas de programme d’exercices adapté à toutes les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, les exercices suivants ont aidé un grand nombre de patients.
Cinq exercices pour la maladie de Parkinson
Le type d’exercice qui convient le mieux dépend des symptômes et des difficultés rencontrées. Si on a mené une vie sédentaire, il est recommandé de commencer par des exercices de faible intensité, comme la marche. Au fur et à mesure que l’on acquiert de l’endurance et de la force, on peut progressivement augmenter l’intensité et la fréquence des séances d’entraînement. Être toujours à l’écoute du corps et s’arrêter en cas de douleur ou d’inconfort.
1. Marche avant/arrière
La marche peut représenter un défi important pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à un stade avancé. Cette technique peut améliorer la qualité de la démarche et réduire le risque de chute.
Étape 1 : commencer par se tenir debout dans une pièce ou un couloir qui permet de marcher le plus loin possible. On peut aussi faire cet exercice à l’extérieur.
Étape 2 : avancer lentement à un rythme normal jusqu’à une cinquantaine de mètres, si l’espace le permet.
Étape 3 : revenir prudemment au point de départ en marchant à reculons. Avancer lentement pour éviter les chutes, car marcher à reculons demande beaucoup plus d’attention et ne semble pas naturel.
Étape 4 : essayer d’avancer et de reculer trois fois avant de se reposer, et le faire trois fois si possible.
Il est essentiel de maintenir un rythme de marche contrôlé et d’éviter d’accélérer pour éviter les chutes.
2. Squats sur chaise

Ils peuvent être effectués lentement, ce qui en fait une excellente option pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Passer d’une position assise à une position debout peut être difficile, mais avec une pratique régulière, cet exercice peut aider à atténuer les difficultés.
Étape 1 : s’asseoir bien droit, près de l’avant d’une chaise.
Étape 2 : les bras tendus devant soi, se lever lentement, en 2 à 3 secondes. En se levant, laisser tomber les mains sur les côtés.
Étape 3 : s’asseoir lentement en évitant d’exercer une pression sur la colonne vertébrale. En s’asseyant, tendre les bras devant soi. Ce mouvement deviendra naturel avec la pratique.
Étape 4 : ce mouvement compte pour une répétition. Essayer d’effectuer 3 séries de 15 répétitions, en faisant des ajustements si nécessaire.
Les positions assises peuvent être difficiles au début, mais en continuant, le corps s’adaptera.
3. Marches debout
Les marches debout sont simples mais très efficaces. Les pas élevés contribuent au renforcement du tronc et à la stabilisation de la posture et produisent des mouvements subtils dans toute la moelle épinière qui aident à combattre la raideur.

Étape 1 : se tenir debout, les bras le long du corps et les pieds écartés de la largeur des épaules.
Étape 2 : marcher sur place en levant les genoux aussi hauts que possible. Se déplacer lentement, en prenant 1 à 2 secondes pour effectuer chaque pas tout en se concentrant sur la précision du mouvement.
Étape 3 : effectuer cet exercice pendant 2 minutes par série et tenter 3 séries, en apportant des modifications si nécessaire.
Cet exercice peut être considérablement ralenti pour tenir compte de la rigidité et de la bradykinésie.
4. Élévation latérale des jambes
Les élévations latérales des jambes constituent un excellent exercice pour les abducteurs de la hanche et renforcent également les muscles du tronc. Ce sont des exercices stables qui peuvent être exécutés lentement, ce qui les rend bénéfiques pour la rééducation de la maladie de Parkinson.

Étape 1 : se tenir debout et s’agripper à une chaise ou à un comptoir pour maximiser sa sécurité.
Étape 2 : lever lentement une jambe droite sur le côté sans plier le genou. Déplacer la jambe aussi loin que possible, puis la ramener. Répéter le mouvement avec l’autre jambe.
Étape 3 : cela compte comme une répétition. Essayer d’effectuer 3 séries de 30 répétitions au total.
5. Kickbacks debout
Les kickbacks debout sont un excellent moyen de renforcer les muscles du dos. La clé de ces exercices est de ne pas forcer et de progresser en douceur.

Étape 1 : se tenir debout et s’appuyer contre un mur, une chaise ou un comptoir pour maximiser la sécurité et l’équilibre.
Étape 2 : lever lentement une jambe droite derrière soi, en allant aussi loin que possible tout en gardant le genou tendu. Puis, ramener la jambe au point de départ.
Étape 3 : répéter le mouvement avec l’autre jambe.
Étape 4 : cela compte comme une répétition. Essayer d’effectuer 3 séries de 30 répétitions.
Au début, on peut trouver ces exercices difficiles et fatigants pour le bas du dos, mais il faut persévérer et on se fortifie rapidement. Ne pas hésiter à faire des ajustements si nécessaire.
Cette série se concentre intentionnellement sur les jambes. Au fur et à mesure que la maladie de Parkinson progresse, la mobilité peut devenir beaucoup plus difficile. Du point de vue de la rééducation, il peut être difficile de rétablir ces capacités une fois qu’elles ont été perdues. En étant proactif, on peut aider à prévenir la progression de la maladie.
« Le meilleur exercice est celui que l’équipe soignante approuve et qui nous plaît, parce qu’on s’y tient. »
Le niveau de condition physique déterminera le programme d’exercices à suivre, mais une bonne première étape avant de commencer une activité est de discuter avec un médecin de ce qui convient le mieux. Il peut s’agir de travailler avec un kinésithérapeute pour obtenir une « prescription d’exercice » d’un expert après avoir évalué ce que l’on peut faire en toute sécurité.
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