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Collaborateur d’Emmanuel Macron : sanction « la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission »

juillet 19, 2018 14:34, Last Updated: avril 30, 2021 15:01
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Alexandre Benalla, le collaborateur d’Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant lors du 1er-Mai, a reçu « la sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l’Élysée », a souligné jeudi Bruno Roger-Petit, le porte-parole de l’Élysée.

M. Benalla a été « mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du président. Cette sanction vient punir un comportement inacceptable et lui a été notifiée comme un dernier avertissement avant licenciement », a précisé Bruno Roger-Petit.

 

Le porte-parole de l’Élysée est revenu sur les raisons pour lesquelles M. Benalla, chargé de mission auprès du chef de cabinet de la présidence de la République, se trouvait place de la Contrescarpe à Paris.

Il avait « demandé l’autorisation d’observer les opérations de maintien de l’ordre pour le 1er Mai », autorisation qui lui avait été donnée car « il agissait dans le cadre d’un jour de congé et ne devait avoir qu’un rôle d’observateur ».

« Il a largement outrepassé cette autorisation », a souligné M. Roger-Petit, alors que les images le montrent « intervenir physiquement pour participer aux opérations de maintien de l’ordre ».

 

Manifestation du 1er mai à Paris. (Alerte Violences policières tabassage gazage Quartier latin).

 

« Sa hiérarchie n’a eu connaissance des faits qu’a posteriori. Il a été immédiatement convoqué par le directeur de cabinet du président qui lui a notifié une sanction disciplinaire ».

M. Roger-Petit a précisé qu’Alexandre Benalla était « accompagné ce jour-là et dans les mêmes conditions de M. Vincent Crase », « gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche ». M. Crase « était très ponctuellement mobilisé, comme d’autres réservistes, par le commandement militaire de la présidence de la République », a-t-il indiqué.

« Ayant outrepassé son autorisation, de la même manière qu’Alexandre Benalla, il a été sanctionné, comme lui, par une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire. Il a été mis également fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a conclu le porte-parole de l’Élysée.

Interrogé sur cette affaire jeudi au cours de sa visite de la plateforme de courrier de Marsac-sur-l’Isle (Dordogne), près de Périgueux, Emmanuel Macron a refusé de répondre. « Je suis là avec les gens », a-t-il simplement dit au milieu des employés et de facteurs avec lesquels il a discuté des nouveaux métiers de La Poste.

I.M. avec AFP

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