Un couple de Français a été interpellé en Sardaigne et sera poursuivi pour vol pour avoir tenté de rapporter chez eux 40 kilos de sable blanc, selon la Corriere della Sera.
Les 40 kilos de sable étaient répartis dans quatorze bouteilles. Le sable blanc avait été ramassé sur la plage de Chia, au sud de la Sardaigne.
Le couple raconte avoir voulu emporter un souvenir. Ils risquent entre un et six ans de prison, selon des médias italiens, qui rappellent que le sable est considéré comme un « bien d’utilité publique ».
L’article L321-8 du Code de l’environnement réglemente la collecte de sable ou de coquillages. Pour ce type d’infraction, les amendes peuvent grimper jusqu’à 1 500 euros.
En France aussi la collecte de sable sur la plage est strictement réglementée.
La loi précise que « les extractions de matériaux sont limitées ou interdites lorsqu’elles risquent de compromettre directement ou indirectement l’intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais ». Le prélèvement de sable est considéré comme une atteinte au domaine public maritime.
S’il est interdit de ramasser du sable sur la plage, on peut en revanche collecter le « sable éolien » (celui qui a été déplacé par le vent hors de la plage) et qu’on trouve sur la chaussée.
Dans les faits, les autorités tolèrent le ramassage, tant qu’il se fait en petite quantité.
Le glanage de galets peut également coûter une amende de 1 500 euros.
Certaines fleurs des littoraux marins sont protégées. En cas d’infraction, l’amende peut aller jusqu’à 9 000 euros pour « altération, dégradation ou destruction du milieu d’une espèce végétale dans un site protégé ».
Il n’existe aucune réglementation officielle concernant le ramassage du bois poli par l’eau et ramené sur les plages. Mais leur collecte doit rester raisonnable.
Le bois flotté fait partie de la « laisse de mer », ces débris naturels d’origine végétale ou animale ramenés par les marées qui constituent un écosystème utile à la vie du littoral.
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