Le maire de Lyon et ex-ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a estimé mercredi sur BFM TV qu’il est « de l’intérêt du président de la République » de lui dire « ce qui va et ce qui ne va pas ».
« Simplement, je pense qu’il est de l’intérêt du président de la République qu’on lui dise un certain nombre de choses. Qu’on lui dise ce qui va, ce qui ne va pas, quelles sont les bonnes mesures et celles qu’on pourrait prendre demain », a déclaré M. Collomb, assurant « essayer de développer (s)a propre ligne », comme à l’époque de la campagne présidentielle de M. Macron.
Interrogé sur le fait de savoir si Emmanuel Macron pourrait changer, et notamment déléguer, Gérard Collomb a répondu: « Je ne crois pas (…). Il ne changera pas. S’il peut plus déléguer, tant mieux, mais il va falloir qu’il lutte contre sa propre nature », a-t-il souri.
Rappelant qu’il avait été l’un de ceux qui s’était « le plus engagé » auprès d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, il a affirmé « je ne renie rien mais il faut indiquer une voie pour l’avenir et c’est celle que je veux aider à prendre ».
Départ de Collomb: « La situation est très dégradée. Et le terme de reconquête républicaine prend dans les quartiers tout son sens. Car c’est la loi du plus fort qui s’impose » pic.twitter.com/o4SrTXkPcL
— BFMTV (@BFMTV) 3 octobre 2018
Enfin, abordant le sujet des municipales, M. Collomb a clairement laissé entendre qu’il préférerait diriger la métropole lyonnaise, convoitée également par l’actuel président David Kimelfeld, son ancien lieutenant, plutôt que la mairie de Lyon.
« C’est à la métropole qu’on fait bouger les choses, dans la ville centre et dans la périphérie. Ce qui m’intéresse, c’est de construire une métropole équilibrée », a-t-il affirmé.
Il a par ailleurs précisé que seront sur sa liste « des gens qui sont restés au parti socialiste, des gens bien sûr de la République en Marche, des gens du centre-droit, du Modem, des gens de la société civile ».
Epochtimes.fr avec AFP
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