Il n’a « jamais » été question de confier à Alexandre Benalla la direction d’une nouvelle entité chargée de la sécurité de l’Élysée qui est actuellement à l’étude », a affirmé lundi le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb lors d’une audition par la commission des Lois de l’Assemblée nationale.
L’ancien collaborateur du président Emmanuel Macron, qui est mis en cause pour des violences sur des manifestants le 1er mai, n’a « aucune capacité » pour diriger cette nouvelle Direction de la sécurité de la présidence de la République (DSPR), a expliqué le ministre lors de cette audition consacrée à l’affaire Benalla.
À l’heure actuelle, le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), une structure du Service de la protection (SDLP), dépendant de la Police nationale, est chargé de la sécurité du président de la République pendant les visites officielles, le GSPR étant dirigé par un colonel de gendarmerie.
Le commandement militaire assure cette fonction à l’intérieur de l’Élysée avec la préfecture de police.
Cela crée « des situations compliquées », a jugé M. Collomb citant, entre autres, « des systèmes de communication incompatibles entre eux » et des « doctrines d’actions » différentes.
Un travail de réflexion en vue de la « réorganisation » de la sécurité a donc été lancé « il y a plusieurs mois », a ajouté le ministre, confirmant des informations de sources policières, syndicales et internes au ministère de l’Intérieur.
Ce travail devrait aboutir à la création de cette Direction de la sécurité de la présidence de la République, « il s’agit donc purement d’un enjeu de rationalisation des sources et des emplois, pas de la création d’un quelconque service ».
Et il n’a « évidemment » jamais été question qu’Alexandre Benalla, réserviste de la gendarmerie qui semblait régenter la sécurité à l’Élysée, en prenne la direction, a affirmé Gérard Collomb, démentant ce qu’il a « entendu dire dans la presse au cours des derniers jours ».
D. S. avec AFP
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