Si le moniteur a reconnu qu’il conduisait sous l’emprise de l’alcool, il a toutefois affirmé ignorer que son permis avait été annulé par l’administration.
Les faits se sont déroulés dans l’après-midi du lundi 9 mars. Vers 16 heures, des policiers avisent un véhicule d’auto-école en train de zigzaguer dans la rue Ladhof.
Les agents décident alors de l’arrêter pour un contrôle. Âgé d’une cinquantaine d’années, l’automobiliste est un moniteur d’auto-école qui venait à peine de déposer l’un de ses élèves après une leçon.
Le conducteur empeste l’alcool et les policiers procèdent aussitôt à un dépistage afin de vérifier qu’il ne dépasse pas la limite légale autorisée de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.
Selon les journalistes des Dernières Nouvelles d’Alsace, le quinquagénaire présentait un taux de 1,26 gramme d’alcool par litre de sang. Les policiers ont également découvert que son permis de conduire avait été annulé il y a plusieurs mois.
Le suspect déjà connu de la justice pour conduite en état d’ivresse
Placé en cellule de dégrisement, le moniteur d’auto-école finira par admettre qu’il avait consommé une trop grande quantité d’alcool le jour des faits.
Il affirmera en revanche ne pas être au courant du fait que son permis avait été annulé administrativement pour ne pas s’être présenté à une visite médicale obligatoire.
Déjà connu de la police pour quelques délits, dont des faits de conduite en état d’ivresse, le quinquagénaire a été déféré au parquet de Colmar le mardi 10 mars en vue d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
D’après le quotidien régional, le parquet avait déjà été saisi il y a plusieurs jours en raison de la situation financière précaire de l’auto-école.
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