Le pilote et unique rescapé de l’avion qui s’est écrasé mercredi à Katmandou faisant 18 morts est toujours hospitalisé mais se remet progressivement de ses blessures, ont indiqué jeudi les autorités.
« Le pilote a survécu car au moment de l’impact, il est tombé dans un conteneur où il n’y avait pas de flammes », a expliqué à l’AFP Gyanendra Bhul, de l’Autorité de l’aviation civile.
L’homme, grièvement blessé selon l’aéroport de Katmandou, est toujours hospitalisé mais son état s’améliore, a-t-il précisé.
Selon un communiqué de l’armée publié mercredi soir, le pilote a été retrouvé en sang mais conscient, par des soldats qui l’ont extrait des restes de l’avion.
Le Bombardier CRJ 200 exploité par la compagnie népalaise Saurya Airlines s’est écrasé mercredi à l’aéroport de Katmandou alors qu’il entamait un vol de 20 minutes à destination de Pokhara, un haut lieu touristique.
BREAKING 🔴
Saurya Airlines aircraft crashes during takeoff at Tribhuvan International Airport in #Kathmandu Nepal
The Pokhara-bound plane, carrying 19 people including the crew, met with the accident around 11 am#NepalPlaneCrash #Nepal #planecrash #nepalcrash #Saurya #plane pic.twitter.com/z6y9SbjGzt
— Sheikh Nabeel (@SheikhSpeaks786) July 24, 2024
L’avion transportait une équipe technique et devait être soumis à une maintenance approfondie à Pokhara, a indiqué à l’AFP le porte-parole de Saurya Airlines, Mukesh Khanal.
Deux membres d’équipages étaient à bord et 17 autres personnes parmi lesquelles le jeune enfant d’un employé de la compagnie aérienne, a-t-il précisé.
L’appareil se trouvait à 400 pieds (122 mètres) du sol lorsqu’il s’est soudainement déporté vers la droite avant de s’écraser près de la piste, a précisé M. Bhul.
Le gouvernement népalais a nommé une équipe de cinq personnes pour enquêter sur l’accident. « Nous allons maintenant remettre la boîte noire et les restes de l’avion au comité pour enquête », a poursuivi M. Bhul.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
