La Suède est un très beau pays avec une longue histoire et de grandes réalisations de ses ressortissants – du prix Nobel à Ikea en passant par la fermeture éclair, Spotify et Skype. Le pays compte 10,5 millions d’habitants qui jouissent d’une très bonne qualité de vie, comme vous le savez si vous l’avez visité.
C’est d’autant plus agréable de le constater aujourd’hui, car la Suède est l’un des rares pays au monde à ne pas s’être confinée lors du Covid-19 et donc à ne pas avoir en été traumatisé. Bien que les Suédois aient été cloués au pilori dans le monde entier, ils ont obtenu de meilleurs résultats en matière de surmortalité ajustée à l’âge que la plupart des pays d’Europe.
On pourrait penser que l’étude de ce cas serait profondément intéressante pour les personnes qui écrivent sur le sujet. Et non, bien au contraire, je viens de lire un livre parmi tant d’autres qui ne mentionne nulle part l’expérience de la Suède lors du Covid-19. C’est comme si ce pays n’existait tout simplement pas.
Dans la plupart de cas, l’expérience suédoise par rapport au Covid a été rayée des livres d’histoire. Pourquoi ? Parce qu’elle ne correspond pas à une certaine narration. On pourrait penser que les tenants d’une version des événements seraient prêts à confronter leur propre version à des cas contraires, à titre de test de vérité. Mais non : il est choquant de constater à quel point même des universitaires et des écrivains célèbres ne le font pas.
C’est presque comme si ces universitaires et auteurs croyaient qu’en n’abordant pas un sujet ils peuvent le faire disparaître, tout cela au service de leur narration préférée.
Je comprends. Les humains ont une remarquable capacité à sélectionner ce qu’ils décident de savoir avec certitude et ce qu’ils ignorent. En étant entourés d’innombrables bits d’information dans le présent et d’un nombre infini dans le passé, nous avons tous le luxe de raconter notre propre version des événements. C’est encore plus facile à l’ère numérique. Nous pouvons fabriquer n’importe quelle histoire à propos de n’importe quoi. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais je suis entré dans l’ère numérique en espérant qu’il serait plus difficile de mentir et que les mensonges seraient moins répandus. J’ai été déçu.
Le problème, c’est que les histoires que les gens se racontent n’ont pas forcément de rapport avec la réalité. Puis, avec l’intelligence artificielle, le mensonge devient canonique, simplement parce qu’il s’agit d’une machine et qu’elle est instantanément accessible. Le problème s’aggrave, il ne s’améliore pas.
J’ai été fasciné par le brouillage délibéré des cerveaux et la réécriture de l’histoire de ces quatre dernières années. J’ai passé quatre ans à être obsédé par tous les détails de différentes réactions au Covid-19, simplement parce qu’il s’agissait d’une immense catastrophe pour la civilisation.
Aujourd’hui, je connais les événements jour par jour, voire heure par heure dans certains cas. Je connais les acteurs, les liens, les noms, etc., ainsi que tous les documents qui sont disponibles.
Et pourtant, presque chaque jour, je vois des gens qui se trompent lourdement et qui s’en moquent. Les mémoires sont si sélectives et si faciles à reconstituer à l’envers avec le temps. Une fois que c’est le cas, les vrais faits ne semblent plus avoir d’importance.
Vous pouvez citer ces faits autant que vous voulez, mais une fois qu’une personne a une version de l’histoire en tête, il peut être impossible de la déloger.
Ce que j’ai appris et observé m’a profondément alarmé. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire du monde que la fiction l’emporte sur la réalité. Cela nous amène à nous demander dans quelle mesure ce que nous croyons savoir de l’histoire de l’humanité est tout simplement erroné. Combien de choses sont entièrement inventées au service de la fantaisie et de l’intérêt politique ?
Je ne connais pas la réponse à cette question.
Une chose que j’ai apprise en cours de route est qu’il ne faut jamais se fier entièrement à la version des événements ou des idées de quelqu’un d’autre. Si possible, il faut toujours lire le texte ou le document original. Cela vaut pour tout : les affaires judiciaires, les idées des philosophes, les événements économiques, les controverses politiques, les guerres, etc.
Plus vous vous rapprochez des textes sources, plus vous vous rapprochez de la vérité.
Cela inclut nos journaux qui sont censés être la première ébauche de l’histoire. Oui, ils mentent aussi, mais si vous comparez suffisamment leurs récits et que vous les comparez à d’autres livres et à d’autres informations, vous êtes assuré de trouver des informations cruciales que les historiens ne rapportent pas. En effet, chaque historien a une histoire à raconter et ne veut pas inclure les aspects de l’histoire réelle qui contredisent sa version.
Revenons sur les dernières années. Elles ont été extrêmement déstabilisantes pour les peuples du monde entier. Toutes les habitudes ont été bouleversées. Tout le monde semblait devenir fou. C’était d’autant plus étrange que nous entendions toujours les mêmes affirmations invraisemblables de la part des médias grand public, des gouvernements et des grandes sociétés technologiques. Ils disaient tous qu’un grand nombre de personnes de tous âges allaient mourir si nous nous comportions normalement.
Cela n’a jamais été vrai, mais tout le monde semblait être d’accord. Si l’on réfléchissait de manière rationnelle à cette époque ou si l’on examinait les données réelles, on pouvait constater que tout cela n’était qu’absurdité, scénarisée pour obtenir des clics, du pouvoir, de l’argent ou quelque chose de ce genre. Il s’agissait essentiellement d’un racket. À la dissimulation au sujet du masquage se sont ajoutées les folles exagérations concernant les injections, qui ne sont même pas des vaccins, comme cela s’est avéré.
Depuis lors, nous sommes inondés par des affirmations d’élites que tout s’est bien passé, comme prévu. Tout était justifié. Mais les personnes bien informées savent que ce n’est pas vrai. Il s’agit probablement de l’action gouvernementale la plus grave et la plus préjudiciable à l’échelle mondiale des temps modernes, y compris les guerres et autres catastrophes. Et pourtant, nous ne connaissons toujours pas la vérité.
C’est extrêmement désorientant. Un peuple désorienté est évidemment beaucoup plus enclin à croire des histoires à dormir debout qui correspondent à ses préjugés. Nous le constatons tous les jours autour de nous. La narration dominante sur cette période est tellement invraisemblable à ce stade que certaines personnes préfèrent ne pas y penser du tout plutôt que de changer d’avis.
Comment sortir de ce piège ? Je ne vois pas d’autre moyen que de continuer à écrire et à publier des choses vraies dans la mesure de mes moyens. Cela implique également une recherche sérieuse. Nous devons examiner autant de sources originales que possible et insister auprès des gouvernements pour qu’ils publient toutes les informations qu’ils cachent, y compris celles concernant les dommages causés par les vaccins et ce qui a été découvert dans ce domaine. De vastes quantités de documents concernant une véritable stratégie derrière la réaction à la pandémie sont encore gardés secrets.
À noter que nous ne parlons que d’événements récents, survenus au cours des trois ou quatre dernières années. Et pourtant, il existe des versions radicalement différentes de ce qui s’est exactement passé. Si cela est ainsi pour la période toute récente, qu’en est-il du passé ? Que s’est-il réellement passé pendant la Seconde Guerre mondiale, la Révolution française, le siècle des Lumières, la peste noire, la chute de Rome, etc. Que savons-nous vraiment ?
Ce sont des questions effrayantes, peut-être, mais que nous devons poser à la lumière de l’expérience de notre époque. C’est la première grande crise de l’histoire où une grande partie de l’humanité a eu accès à une myriade de sources d’information, y compris celles qui n’étaient pas d’accord avec la ligne de l’Establishment de l’époque. Cet accès a permis de lever le voile sur les élites d’une manière qui n’avait jamais été possible auparavant.
En fin de compte, nous sommes poussés à dépendre de l’intégrité de nos narrateurs et ce n’est pas une base très solide sur laquelle nous pouvons fonder nos convictions. Nous devrions avoir le courage et l’intégrité nécessaires pour trouver la vérité par nous-mêmes. Il n’y a vraiment pas de substitut.
De plus, aujourd’hui, nous avons les moyens de le faire, contrairement au passé.
Si nous avons appris quelque chose de notre époque, c’est bien cela. Vous pouvez trouver vous-même l’information sur ce que la Suède a fait et être bien surpris. Vous pouvez faire de même avec tous les sujets d’actualité. Découvrir ce qui est vrai est une merveilleuse aventure. Elle vous attend, vous et tout le monde.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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