Le 11 février, un homme de 40 ans a été condamné pour des attouchements perpétrés sur quatre jeunes filles dans les transports en commun parisiens. Trois des victimes du prédateur sexuel ont entre 12 et 14 ans.
Âgé de 40 ans et originaire du Bangladesh, Ali MD Fajor vient d’être condamné pour plusieurs agressions sexuelles commises dans le métro parisien entre le 27 juin 2018 et le 14 janvier 2019.
Parmi les quatre victimes ayant déposé plainte, deux sont âgées de 14 ans, la plus jeune a 12 ans, tandis que la quatrième est une jeune femme de 24 ans.
Inconnu des services de police avant son arrestation mi-janvier, Ali MD Fajor a été jugé par le tribunal de Paris ce lundi dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate.
Trois des victimes agressées par le prévenu se sont déplacées au palais de justice, accompagnées de leurs parents. La plus jeune était représentée par son père.
« Elle va bien, elle est très bien entourée. Juste après les faits, elle a appelé en pleurs. Je suis allé la récupérer sur le quai du métro à Gare de l’Est », a-t-il expliqué.
« Les victimes étaient pétrifiées »
Très choquée, la mère de la jeune femme de 24 ans – qui a été agressée à deux reprises par Ali MD Fajor, le 27 juin et le 03 juillet 2018 – a fait part de sa douleur et de son incompréhension :
« Ça me bouleverse quand je vois l’état de ma fille, qui ne s’en remet pas, et quand je vois l’autre victime, si petite avec un visage de poupon… Comment peut-on faire ça ? »
Habitant la ville de Pierrefitte, en Seine-Saint-Denis, le prévenu a adopté un mode opératoire identique pour s’en prendre à chacune de ses victimes.
« Les agressions ont eu lieu le matin toujours à peu près vers 8h35, des heures de pointe, sur la ligne 5 entre les stations Gare du Nord et République. L’homme, qui exerce la profession de cuisinier, repérait ses victimes sur le quai, puis montait avec elles dans le métro et en a même suivi certaines », indique maître Constance Ambroselli – avocate de l’ensemble des victimes.
Profitant des rames bondées, Ali MD Fajor se collait aux jeunes filles sur lesquelles il avait jeté son dévolu et se frottait contre elles, touchant leur poitrine et leur entrejambe.
« Sur l’une des victimes, il y a eu une tentative de pénétration digitale. Les victimes étaient pétrifiées. L’une d’elle a eu le réflexe d’appeler le numéro d’urgence de la RATP, le 3117. Certaines sont arrivées au collège en pleurs et ont été prises en charge à ce moment-là par l’équipe scolaire », explique Me Ambroselli.
Des violences sexuelles qui auraient pu continuer longtemps sans le courage d’une des jeunes filles agressées qui a suivi l’homme originaire du Bangladesh afin de voir son visage le 13 décembre dernier.
Elle a ensuite été capable de fournir une description détaillée du prévenu aux policiers qui n’ont toutefois pas été en mesure d’appréhender M. Fajor avant qu’il ne commette une quatrième agression, le 14 janvier.
« C’est une blague ! Ce n’est pas assez »
Il a finalement été condamné à deux ans de prison – dont un an avec sursis – ce lundi, « une peine moitié moins longue que ce qui avait été requis » précise 20 minutes. La condamnation a été assortie d’une obligation de soins et de l’interdiction de paraître dans le métro ou d’entrer en contact avec les victimes.
Si la présidente du tribunal a déclaré que la peine était plus lourde que celles prononcées d’habitude contre les frotteurs, soulignant que la cour considérait les agissements du prévenu comme « beaucoup plus graves », la sanction n’a pas convaincu les familles des victimes.
« C’est une blague ! Ce n’est pas assez, on parle d’agressions sexuelles dont certaines sur des mineures », s’est indignée la mère d’une des jeunes filles agressées.
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