L’initiative n’a pas fait rire les fonctionnaires de police mobilisés pour faire respecter les mesures sanitaires en vigueur.
Les faits ont eu lieu le dimanche 5 avril à Cherbourg-en-Cotentin. Vers 15 h 30, alertée par des riverains qui se trouvaient importunés par le tapage, la police verbalise plusieurs personnes en train de boire de l’alcool sur des pelouses dans le quartier du Maupas.
Deux heures plus tard, la scène se répète et la police est contrainte d’intervenir à nouveau afin de faire respecter les mesures de confinement édictées pour enrayer la propagation du virus du PCC (Parti communiste chinois), connu sous le nom de nouveau coronavirus.
L’un des protagonistes présente alors aux fonctionnaires une attestation de déplacement dérogatoire pour le moins singulière.
Le contrevenant n’avait en effet pas hésité à rajouter une case « apéro » sur le document officiel. Une initiative loufoque qui ne l’a pas empêché d’écoper d’une amende de 135 euros.
Coronavirus. À Cherbourg-en-Cotentin, verbalisé pour avoir créé une case Apéro sur son attestation https://t.co/mno7K7Csef
— Ouest-France (@OuestFrance) April 7, 2020
Une trentaine d’individus verbalisés pour non-respect du confinement
Selon Ouest-France, trois autres individus – deux hommes et une jeune femme – ont rapidement rejoint un appartement à la vue des forces de l’ordre. Ils ont ensuite copieusement injurié les policiers depuis leur logement.
La jeune femme n’en était pas à son coup d’essai, puisqu’elle avait déjà été placée en garde à vue pour outrage un peu plus tôt ce jour-là.
L’un de ses comparses bravait pour sa part le confinement pour la quatrième fois en moins d’un mois. « Une première à Cherbourg, depuis le début du confinement », confie le commandant de police Grégoire Becks-Fuchs.
Placés en garde à vue, les trois contrevenants ont fini par être remis en liberté avec une convocation devant le tribunal fixée au mois de décembre 2020.
Le 5 avril, « la police de Cherbourg-en-Cotentin a verbalisé une trentaine de personnes pour non-respect des règles liées au confinement », souligne le commandant Becks-Fuchs.
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