Si le confinement imposé par le gouvernement depuis le 17 mars n’est facile à vivre pour personne, certains, en revanche, font face à la promiscuité, devant cohabiter à plusieurs (dont des enfants) dans des espaces extrêmement exigus.
C’est le cas de cette petite famille parisienne. Ils vivent ensemble en permanence, dans 11 m², rue d’Orsel dans le 18e arrondissement de la ville. La petite famille est composée des 2 parents et de 3 enfants (dont un nouveau-né), ainsi que le relate Le Parisien.
La maman, Maria, vient de sortir de la maternité et la gestion est tellement problématique qu’elle en est démoralisée. « Les enfants commencent à stresser, car ils n’ont pas de place pour jouer ou faire des activités et on ne peut pas sortir acheter un parc », précise Maria. « Mais le pire, c’est que dans ce petit espace, dès qu’un enfant se réveille, il réveille les autres alors on dort à peine quelques heures », ajoute-t-elle avec dépit.
« À l’arrivée de ma petite c’était difficile, au deuxième enfant c’est devenu compliqué, mais là c’est impossible », se désespère Maria. D’autant plus que le petit dernier, Léandre, demande beaucoup d’attention. « C’est normal que le nouveau-né réclame une assistance permanente, mais avec la fermeture des écoles et crèches, les deux plus grands sont aussi là 24 heures sur 24 et nous n’avons plus de temps pour nous reposer », explique Martial, le père de famille.
« Les conditions du confinement, c’est encore plus dur qu’en temps normal », dit Martial, qui précise que l’organisation est « quasi militaire ». « On doit faire attention à tout ce qu’on fait, à n’importe quel moment », cette « vie en collectivité » nécessite « beaucoup d’attention, de compréhension, d’anticipation », dit-il en insistant sur ce dernier mot.
Maria ajoute : « Il n’y a que Martial qui sorte pour acheter les vivres. Il faut gérer les enfants dès 6 heures, éviter qu’ils ne se frappent ou jettent des choses. C’est très difficile lorsqu’il faut aller aux toilettes ou leur donner la douche. De plus, on n’a qu’une seule fenêtre où l’air ne circule pas. On a du mal à respirer. »
Alors Martial ne veut pas en rester là car la situation, qui n’était déjà pas satisfaisante « en temps normal », devient trop complexe. Martial, qui a intégré cette chambre de bonne située au pied de la butte Montmartre en 1998, ne pensait pas y fonder une famille. La petite tribu est en attente d’un logement social qui tarde vraiment à venir.
Martial explique à ce propos : « Cela fait quatre ans que j’ai déposé ma demande. Comme je travaille régulièrement de nuit comme intermittent du spectacle pour des salles parisiennes, je ne peux pas quitter Paris. En mairie, on me répond que mon dossier est bon et pourtant, rien ne bouge. »
« J’ai même engagé un avocat le mois dernier pour saisir de nouveau le préfet d’une demande de droit au logement opposable (Dalo). J’attends, j’attends, j’attends », se désespère le père de famille.
Le cabinet de Ian Brossat, l’adjoint PCF en charge du logement d’Anne Hidalgo (PS), stipule : « La famille a été reconnue par la justice prioritaire Dalo le 11 mai 2017. L’État, comme la loi l’y oblige, s’est engagé à la reloger sur son contingent dans les 6 mois. […] Le relogement n’ayant pas eu lieu, nous avons interpellé à deux reprises le préfet d’Île-de-France, par courrier. »
Mais du fait que sévit actuellement l’épidémie de coronavirus, ou « virus du PCC » ainsi que le nomme Epoch Times, « […] le processus d’attribution est interrompu pour l’ensemble des réservataires. Les candidats ne pourraient pas visiter les logements ou déménager compte tenu des mesures de confinement », conclut le cabinet de l’adjoint.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus de Wuhan, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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