En novembre, un jeune Orléanais confiné dans son appartement a vu sa voiture se faire remorquer jusqu’à la fourrière après être restée stationnée à la même place plus de sept jours consécutifs. Le maire ayant refusé de faire un geste, le jeune homme a donc dû payer la fourrière et l’amende pour récupérer son véhicule.
Les histoires ubuesques se suivent et ne se ressemblent pas pendant le confinement. Thomas Bigot, un pâtissier salarié de 23 ans, a ainsi dû payer 335 euros – 300 euros à la fourrière et 35 euros d’amende – pour avoir laissé sa voiture plus de sept jours à la même place, alors qu’il s’était enfermé dans son appartement pour respecter le confinement.
« Je me suis garé sur une place blanche, rue Albert Barbier, à quelques encablures de chez moi. Je respecte scrupuleusement les consignes sanitaires en ne sortant pas de mon appartement, parce que j’espère que le confinement prendra fin le plus tôt possible afin que je puisse retravailler », a raconté le jeune homme, sans-emploi à cause de la fermeture de son entreprise, à France Bleu.
Sa voiture s’est fait remorquer jusqu’à la fourrière pour être restée plus de sept jours d’affilée à la même place. Indigné par cette situation et la grosse somme à payer pour récupérer son véhicule, le pâtissier a écrit au maire d’Orléans, Serge Grouard, le 20 novembre. Il espérait plus de compréhension de la part de l’édile ainsi que de la part des forces de l’ordre.
La réponse de l’élu, qui vient d’arriver, est la même que celle de la police municipale : le jeune homme doit s’acquitter à la fois des frais de fourrière et de ceux de la contravention, indique France Bleu dans un nouvel article.
« En évitant de sortir, j’estime avoir eu un comportement civique, et me voilà sanctionné… Lourdement même, parce que les frais de gardiennage à la fourrière sont élevés », remarque le pâtissier.
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