Lundi 1 avril, Gabriella Bruno, une habitante de Bois-l’Évêque (près de Rouen), a été verbalisée alors qu’elle allait acheter un paquet de couches pour son bébé. Choquée, elle dénonce des abus dans les verbalisations.
Plusieurs témoignages laissent entendre des erreurs ou des abus de verbalisation, et c’est ce que revendique une habitante de Bois-l’Évêque, dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
« Je suis sortie pour acheter un paquet de couches à mon bébé de 1 mois. Né prématuré, il ne pesait encore que 3,4 kg, j’avais donc besoin de couches en taille 1. Habitant Bois-L’Évêque, je suis d’abord allée à l’Intermarché d’Isneauville, puis au Carrefour de Mont-Saint-Aignan, en vain. À 1 km de chez moi, je me fais contrôler par une patrouille de gendarmerie », décrit-elle à Paris-Normandie.
Gabriella présente alors son autorisation de sortie, ayant coché la case « déplacement pour effectuer des achats de première nécessité ». Mais pour le gendarme en face d’elle, ça ne passe pas : « Il m’a répondu que les couches n’étaient pas un achat de première nécessité et que je n’avais qu’à utiliser des torchons pour mon bébé ! » dénonce-t-elle, choquée.
Cette jeune maman de 29 ans a ensuite essayé de se justifier, en vain, et a reçu en retour une amende de 135 € et un discours moralisateur « comme quoi j’étais irresponsable, que je mettais en danger la vie de ma famille et que je n’avais aucune considération pour les infirmières ».
« Je suis totalement sous le choc, et je ne suis pas la seule. Ma belle-mère a appelé le numéro vert national spécial coronavirus, et ils lui ont dit que je n’aurais jamais dû avoir de contravention », conclut-elle.
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