Un haut gradé a prévenu que ses hommes n’hésiteraient pas à se montrer fermes pour faire appliquer les mesures de confinement destinées à endiguer la propagation de l’épidémie de coronavirus.
Alors que des mesures de confinement renforcées ont été mises en place sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars, le colonel Yves Marzin, qui commande le groupement de gendarmerie de l’Isère, est revenu sur le dispositif de contrôle prévu pour les faire respecter dans les colonnes du Dauphiné Libéré.
« Un contrôle de zone massif va être mis en place : nos unités vont se positionner sur des points stratégiques et des points de passages importants, pour s’assurer que ces mesures seront bien appliquées. Si les personnes contrôlées ne sont pas en conformité avec les nouvelles règles, les gendarmes seront très fermes. Parce que, comme le président l’a dit, nous sommes en guerre », a expliqué le haut gradé.
En #Isère, «Les gendarmes n’auront aucun état d’âme à verbaliser ! »: le colonel Yves Marzin enjoint ses hommes à la fermeté via @LeDL_Grenoble https://t.co/XcSCtO9v86
— Benjamin Boutier (@BenjaminBoutier) March 17, 2020
« Nous devons donc être extrêmement vigilants et rigoureux. Nous allons quadriller le terrain jusque dans les villages reculés pour faire appliquer les consignes. En postes fixes ou mobiles. Et on arrêtera les gens de façon aléatoire pour s’assurer qu’ils ont des raisons valables d’être à l’extérieur de chez eux », ajoute-t-il.
« Nous serons très fermes dans cette période de crise majeure, dès le début et très rapidement, parce que si nous ne le sommes pas, les gens ne vont pas prendre le bon pli ! Les gendarmes n’auront aucun d’état d’âme et nous n’hésiterons pas à verbaliser », poursuit le colonel Marzin.
Concernant le nombre de gendarmes ayant contracté le virus, le haut gradé s’est voulu rassurant. « L’ensemble de nos missions continuent à être exercées par nos effectifs dans les rangs desquels on observe, à ce stade, très peu d’absences ».
Si l’amende forfaitaire initialement prévue pour non-respect des mesures de confinement édictées par le gouvernement était de 38 euros, elle a été portée à 135 euros le mercredi 18 mars. En cas de majoration, elle pourra même atteindre 375 euros.
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