Un gros soupir de soulagement se fait sentir à la SPA et chez les amoureux des animaux : le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé ce samedi 11 avril que les personnes désirant adopter un animal dans un refuge pourront le faire sous certaines conditions, afin que nos amis à quatre pattes ne se transforment pas en « victimes collatérales » du virus de Wuhan.
La SPA avait alerté les pouvoirs publics et la population sur les risques de devoir euthanasier des milliers d’animaux si aucune adoption n’était possible pendant la période de confinement, et ce dès le début de la crise sanitaire liée au virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus.
Il y a quelques jours, cette alerte s’est transformée en cri d’alarme. « On va être à saturation alors que j’ai des centaines de demandes d’adoption sur Internet et des milliers d’animaux à proposer à l’adoption », avait alors expliqué Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA. L’association a également lancé une pétition.
Le ministre de l’Intérieur a finalement entendu l’appel désespéré de la SPA. « Il a été décidé qu’une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge » à partir du 16 avril, soit près d’un mois jour pour jour après le début du confinement, indique-t-il, rapporte Ouest-France.
« Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le gouvernement a entendu l’appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable. Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux », a déclaré Christophe Castaner, selon France Bleu.
« Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des ‘victimes collatérales’ du #COVID19 », a twitté le ministre.
Côté pratique, certaines règles seront appliquées afin de limiter les risques lors du déplacement en vue de l’adoption. L’animal doit d’abord être choisi sur le site Internet de l’association et une attestation sera fournie par la SPA, indiquant les détails du rendez-vous. Au moment du déplacement vers le refuge, l’adoptant devra s’y rendre seul avec une attestation dérogatoire en plus de celle fournie par l’association.
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