En date du 30 mai, au moins 396 millions de Chinois ont quitté le Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations, selon Tuidang.org, le Centre de service mondial pour quitter le PCC.
Selon les témoignages récents de ceux ayant quitté le Parti, la politique zéro Covid de Pékin a entraîné de nombreuses situations tragiques. Malgré cela toujours plus de villes sont soumises à un confinement total ou partiel, ce qui amène les gens à réévaluer leur point de vue sur le régime communiste et les pousse à renoncer au PCC.
En 2004, Epoch Times a publié les Neuf commentaires sur le Parti communiste chinois, une série éditoriale sur l’histoire de la tromperie et de la brutalité du PCC. Cette série a ensuite donné naissance au mouvement de « démission du PCC », ou « tuidang », en chinois.
Voici les déclarations de certains des Chinois ayant rompu leurs liens avec le PCC en mai dernier.
Le PCC ne connaît pas la honte
Luo Qi, Zhang Xintong et Ge Yijie, habitants de Shanghai, ont quitté le PCC par le biais de Tuidang.org.
Dans une déclaration, ils ont expliqué comment ils ont été des victimes de la politique de confinement.
« Nous n’avions rien à manger, mais la machine de propagande de l’État, CCTV, prétend que les réserves de nourriture sont abondantes et que la vie est belle », écrivent‑ils.
Ils ajoutent : « Le PCC pervers ne connaît pas la honte. »
En quittant le PCC grâce à un serment, ils ont senti qu’ils prenaient vraiment de la distance avec les actions horribles du Parti et leur silence complice. Ils se sont promis de tout faire pour se libérer du joug du PCC.
Un sympathisant communiste s’éveille à la vraie nature du PCC
Chu Junwen, de la province côtière de Shandong, était autrefois un sympathisant du PCC. Lors de la pandémie, il s’est éveillé à sa véritable nature.
Dans sa déclaration, il a expliqué le traitement inhumain dont il a été victime après la confirmation de son infection : « Ils ont soudé ma porte, je ne pouvais pas aller à l’épicerie ou travailler, et le personnel du bureau de contrôle de la pandémie n’arrêtait pas de me harceler et d’interférer avec ma vie et mes activités régulières. »
Il est allé jusqu’à les implorer à genoux d’être moins stricts, mais il n’y avait rien à faire et il a finalement perdu son emploi ne pouvant pas s’y rendre.
Il a alors compris que les « traîtres et faiseurs de rumeurs », tels que dénoncés par le PCC et ses médias, étaient en réalité ceux qui disaient la vérité.
Après avoir cherché la vérité en ligne en contournant le pare‑feu du PCC, il a réalisé qu’il avait été « un complice du mal » et s’est senti « honteux de son ignorance ».
Il a écrit : « J’espère que beaucoup plus de Chinois seront lucides quant au PCC, et stopperont ces machinations destructrices. »
Le PCC aura son châtiment
Yin Fan, originaire de Heilongjiang, la province la plus au nord de la Chine, a rejoint les Jeunes Pionniers du PCC il y a plus de 20 ans.
Selon lui, avec les mesures extrêmes du zéro Covid, beaucoup de gens ont pris conscience de la misère que le PCC inflige au peuple chinois.
Dans sa déclaration de retrait des Jeunes Pionniers, M. Yin a écrit : « Regardez à Shanghai, les fonctionnaires ont profité des prix élevés des légumes indispensable venant des autres provinces. Certains ont même affirmé que la pandémie devait continuer pour qu’ils puissent faire plus d’argent. »
Il a également révélé l’incident d’un homme de la ville de Harbin qui s’est immolé par le feu parce qu’il s’était lourdement endetté pendant la longue période de confinement. De leur côté, les médias d’État ont affirmé que l’homme avait commis un incendie criminel, et non une auto‑immolation par désespoir.
« Le PCC sans vergogne recevra son châtiment, et je ne me sacrifierais pas pour eux », a‑t‑il écrit.
Il a ajouté : « Je jure de couper les ponts avec le PCC ! »
Voir à travers la propagande du PCC
Fu Gui est un étudiant de la ville de Chongqing.
Il a déclaré qu’en grandissant, il s’est peu à peu rendu compte des manœuvres dévastatrices du PCC. « Le charme du PCC n’est que de la propagande », a‑t‑il écrit.
« Les cas tragiques durant le confinement de Shanghai sont des preuves horribles de la cruauté du PCC et du sang qu’il a sur les mains. »
Fu Gui s’est retiré des Jeunes pionniers de Chine et de la Ligue de la jeunesse communiste.
Il a découvert toute la cruauté et les mensonges du PCC après avoir visité des sites Web étrangers et lu les Neuf Commentaires. Il a désormais honte de son « soutien strict pour cette force du mal dans le passé » et comprend que sa conscience a toujours été torturée par le PCC.
Mais maintenant, a‑t‑il écrit, « je ne me lierai plus jamais à ce Parti maudit ».
La répression au Xinjiang
Lin Haichang et Jin Zhiwei, du Xinjiang, ont quitté les Jeunes Pionniers.
Dans leur déclaration, ils affirment que les habitants du Xinjiang n’ont pas assez à manger. Les soins et le bien‑être que le PCC prétend offrir aux habitants du Xinjiang ne sont que de la propagande.
Ils sont, par ailleurs, fatigués de vivre près de camps de concentration et d’entendre régulièrement d’horribles histoires sur le travail forcé.
« Les passages à tabac, les tortures et même les prélèvements d’organes ont été évoqués ces dernières années. Les minorités ethniques sont contraintes à la stérilisation », expliquent-ils.
« Vaincre le PCC est la responsabilité de chacun ! » insistent-ils.
Victimes
De nombreuses personnes qui se sont retirées du PCC ont décrit le traitement inhumain qu’elles ont subi.
Huang Jingran, de la ville de Shenzhen, a déclaré que la maison de son père a été démolie l’année dernière. Au cours des négociations avec les autorités, son père a été violemment battu par la police locale. La démolition a ensuite été exécutée sans aucune compensation, et la vie est devenue très difficile pour toute la famille.
Zhang Yixuan et Ding Zhaoxing étaient des mineurs du Heilongjiang. Ils ont décrit comment une collègue de travail de la même mine a lancé une pétition pour son fonds de retraite impayé. Finalement, il n’a récolté qu’une condamnation à un an et demi de prison.
Wu Shengnan est originaire de Shijiazhuang. Il gagne l’équivalent de 350 euros par mois. Malgré une vie de misère, on l’oblige à clamer que « le socialisme, c’est bien ». Il doit reconnaître que les gens aux États‑Unis, au Royaume‑Uni ou au Japon sont « en détresse ». Ce qui ne lui convient pas.
« Si le régime est vraiment bon, pourquoi les fonctionnaires envoient‑ils leurs proches à l’Ouest ? » interroge‑t‑il.
Il a le sentiment d’être exploité par le PCC.
« Chaque minute et chaque seconde sous le règne des bandits communistes est impitoyable et sombre ! » ajoute‑t‑il.
Jie‑Si Lee a contribué à cet article.
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