Confiné à son domicile parisien, le compositeur est revenu sur la façon dont il a vécu les trois dernières semaines après avoir contracté le virus.
Contaminé par le virus de Wuhan, Patrick Bruel s’est confié auprès des journalistes de franceinfo le jeudi 2 avril. S’il a admis avoir vécu des moments difficiles, le chanteur, qui est confiné à son domicile parisien, semble être désormais sur la voie de la guérison et s’est voulu rassurant quant à son état de santé.
« Je suis tout seul à Paris. Mes enfants sont descendus dans le Sud, dans ma maison, avec leur maman. Et moi, j’ai préféré rester ici. J’ai senti des symptômes du coronavirus un peu forts, dès le départ. Les choses ont un peu évolué, à un moment donné. J’ai tout fait pour me soigner, pour me protéger, pour avancer sans paniquer. Avec l’aide des médecins, au téléphone, j’ai pu régler la chose. Mais ce n’est vraiment pas une mince affaire. J’en suis au vingtième jour, mais j’ai vraiment passé un sale moment », a expliqué Patrick Bruel.
« […] La grande particularité de cette saleté, c’est qu’elle ne touche pas les gens de la même façon. Les symptômes ne sont pas les mêmes pour tout le monde. […] Il faut essayer de remettre les choses en place et d’avoir un interlocuteur. C’est très important d’avoir un interlocuteur dans le corps médical », poursuit le compositeur.
« Bon, évidemment, j’ai eu un peu peur à un moment donné. Mais ça va », ajoute-t-il.
Malgré la maladie, Patrick Bruel a décidé de se produire en direct depuis chez lui à plusieurs reprises depuis le début du confinement. Des concerts improvisés pendant lesquels il interprète notamment la chanson Héros afin de soutenir le personnel soignant et « tous les gens qui participent ».
« […] C’était important de montrer une solidarité, de montrer qu’on est là et que chacun, à sa manière, à son humble mesure, peut participer à cet élan. C’est sûr que mon vecteur, la musique, le fait de jouer du piano, de la guitare et d’avoir des éléments de communication comme les réseaux sociaux, me permettent de faire un petit spectacle, un petit live sur Facebook deux ou trois fois par semaine. C’est un rendez-vous qui est agréable et touchant, qui est relayé et qui peut être parfois utile », précise le sexagénaire.
« Mais il n’y a pas que les aides-soignants sur lesquels on est concentrés. On est concentrés sur tous ces héros du quotidien. Tous les gens qui participent, que ce soit à la chaîne alimentaire, que ce soit à la manière d’acheminer, que ce soit les forces de l’ordre, les pompiers, les gens qui, tout simplement, ont mis une ficelle au bout d’un panier-repas pour l’envoyer à l’étage en dessous, quelqu’un qui aide une autre personne à monter un escalier… Ils commettent des actes absolument admirables », observe Patrick Bruel.
Si certains Français éprouvent parfois quelques difficultés à rester cloîtrés chez eux afin de tenter d’enrayer la propagation du virus du PCC, le chanteur prend les choses avec légèreté et profite de cette période particulière pour réfléchir et regarder à l’intérieur.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
« On ne sort pas indemne d’une telle histoire, d’une telle aventure, d’une telle tragédie. Ça amène forcément à beaucoup de réflexions, à titre global, mais aussi à titre personnel. Bien sûr, il y a forcément une remise en question, une manière de rétablir les priorités, d’envisager les choses peut-être différemment. En tout cas, on a envie de se retrouver avec soi-même et de se retrouver avec une vie quotidienne dénuée de scories, si j’ose dire », souligne l’auteur du morceau Place des grands hommes.
« Là, on est vraiment dans l’essentiel. On ne fait que l’essentiel. On ne pense qu’à l’essentiel et on va à l’essentiel. Et on constate évidemment le nombre de futilités qui nous entourent. C’est peut-être là leçon à tirer de tout ce qui se passe, c’est le regard que l’on peut porter sur les autres, sur sa liberté », conclut Patrick Bruel.
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