Que contenait le mystérieux coffre-fort qu’une dame a légué à son village de la Nièvre, en plus des 4,5 millions d’euros qu’elle lui avait déjà légués?

23 février 2019 17:56 Mis à jour: 10 juillet 2019 11:43

Une ancienne habitante de la commune de Mesves-sur-Loire dans la Nièvre a décidé de léguer tous ses biens à son village d’enfance. Ainsi, la commune de 707 habitants a hérité de 4,5 millions d’euros, mais aussi d’un mystérieux coffre-fort que le maire de la commune nivernaise a finalement ouvert le 21 février 2019.

Simone Daignais est décédée à l’âge de 94 ans en mars 2018 dans une maison de retraite de La Baule (Loire-Atlantique). Comme elle n’avait pas d’héritiers, elle a décidé de faire don de sa petite fortune à Mesves-sur-Loire – 3 millions d’euros en numéraire ainsi que 1,5 million en assurance-vie.

L’annonce de la bonne nouvelle avait été faite par le premier magistrat de la commune, Bernard Gilot, lors des traditionnels vœux du maire en janvier 2019.

Le maire espérait, en ouvrant le coffre-fort en présence de deux adjoints et d’un notaire, y trouver une lettre expliquant le geste de la dame, un espoir déçu. « Je m’attendais au moins à trouver un petit mot nous expliquant sa raison », a-t-il déclaré, à France Bleu. « Elle avait insisté auprès du notaire pour que ce soit la commune de Mesves-sur-Loire qui hérite. C’est sa décision et ça restera mystérieux. »

Image d’illustration – Crédit : Pixabay

À défaut d’une lettre, le coffre-fort contenait une petite boîte rouge dans laquelle se trouvaient des alliances, une montre et des pièces d’or, le tout pour un montant estimé par un huissier à 4 400 euros, ainsi que des documents administratifs.

Des indices à la maison de retraite ?

Le maire a profité de son passage à La Baule pour visiter la maison de retraite où la défunte a fini ses jours. Même s’il y a passé environ deux heures, il n’a pas découvert là non plus les raisons du geste généreux de Mme Daignais.

La directrice de l’établissement lui a expliqué que la dame était « quelqu’un de très réservé, qui ne racontait pas sa vie », selon le Journal du Centre.

Bien que détenant une belle fortune, Simone Daignais habitait une maison de retraite « qui est loin d’être de luxe mais au contraire simple », selon M. Gilot. Après le décès de son mari en 2016, elle ne désirait plus qu’une chose : aller le rejoindre.

« Le personnel lui demandait de temps en temps si elle voulait acheter des habits. Elle leur répondait qu’elle souhaitait rester comme elle était. Elle ne voulait pas dépenser son argent », a précisé le maire.

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