Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a mis en garde vendredi 11 février contre la « tentative d’instrumentalisation » politique de la « lassitude des Français » vis-à-vis de la pandémie que constituent selon lui les « convois de la liberté ».
Partis en « convoi » sur les routes de France, quelques milliers d’opposants au pass vaccinal veulent rallier ce vendredi soir les abords de la capitale, malgré l’interdiction de la préfecture, laissant planer le doute sur leurs intentions pour la suite.
« Il y a une instrumentalisation d’une fatigue, une lassitude des Français, en tout cas une tentative d’instrumentalisation », a dénoncé M. Attal sur Europe 1.
« Vous avez des responsables politiques – je ne sais pas si je peux employer ce terme – qui cherchent à capitaliser politiquement sur cette lassitude et cette fatigue en essayant de lancer des mouvements », a-t-il accusé en citant nommément Florian Philippot.
Les écologistes condamnent la situation à Ottawa
« Je ne soutiens pas cette manifestation, en revanche, je soutiens le droit à manifester mais je comprends parfaitement l’État de ne pas vouloir que Paris soit bloqué », a réagi sur BFMTV le candidat écologiste Yannick Jadot.
« Quand on voit la situation à Ottawa, au Canada, c’est une situation inacceptable du point de vue démocratique », a-t-il ajouté.
Jeudi 10 février au soir, le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon avait lui estimé sur France 2 qu’il pourrait « soutenir » les « convois de la liberté », décelant des convergences avec ses propres combats pour le pouvoir d’achat ou contre le pass vaccinal.
« Je pourrais les soutenir, oui bien sûr, je vais voir comment tout cela se met en place », a-t-il expliqué.
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