Plus de 500 000 lycéens étaient convoqués jeudi en Corée du Sud pour l’examen crucial d’entrée à l’université qui, comme chaque année, a entraîné des fermetures de l’espace aérien pour assurer le silence et mobilisé la police pour escorter les retardataires.
Selon le ministère de l’Éducation, 508 030 candidats étaient inscrits pour cet examen de neuf heures dont les résultats sont cruciaux pour obtenir une place dans les meilleures universités du pays.
Comme à l’accoutumée, des foules de parents anxieux accompagnant leurs enfants jusqu’aux centres d’examen avant de se rendre dans les temples pour prier à leur réussite illustraient l’importance beaucoup plus large de cette épreuve, dont la réussite scelle aussi les perspectives de carrière, voire de mariage.
La pression énorme qui pèse sur les étudiants dans le système éducatif ultra-compétitif de la Corée du Sud est considérée comme responsable d’un des taux de dépression et de suicide chez les adolescents parmi les plus élevés au monde.
Pour la troisième année de suite, le « Suneung » (une abréviation pour « Examen d’aptitude scolaire ») se déroulait sous de strictes mesures pour limiter la propagation du Covid-19. Le port du masque est obligatoire pour les candidats qui, entre les épreuves, n’ont pas le droit de manger ensemble ni de bavarder.
Le pays s’organise autour de cet examen
Les quelque 2400 candidats testés positifs avant l’examen planchaient dans des salles dédiées ou dans des établissements de santé.
La police a été mobilisée pour conduire en moto ou en voiture de patrouille les retardataires jusqu’aux centres d’examen avant l’heure limite de 08h10, trente minutes avant le début des épreuves. La Bourse de Séoul, les banques et les administrations ont ouvert une heure plus tard pour limiter les embouteillages susceptibles de bloquer les jeunes candidats.
Pour limiter le bruit, tout atterrissage ou décollage était interdit dans l’ensemble des aéroports du pays pendant 35 minutes à partir de 13h05, heure du début d’une épreuve de compréhension de langue anglaise, et tout avion devait voler à une altitude d’au moins 3000 mètres durant ce temps.
Un total de 77 vols ont été reprogrammés en raison de l’examen, a indiqué le ministère des Transports.
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