La seconde vague de coronavirus, tant redoutée, ne s’est pour le moment pas manifestée. Depuis le 11 mai, soit au douzième jour du déconfinement, « le coronavirus circule peu », rapporte Europe 1.
Même si le ministre de la Santé Olivier Véran préfère rester prudent et estime qu’il est « encore trop tôt pour tirer des conclusions », le constat est là.
Tout d’abord, les appels aux urgences sont en diminution. « On observe tous une nette diminution des symptômes grippaux qui peuvent correspondre à un Covid », explique Jacques Battistoni, le président du syndicat des médecins généralistes (MG) en France.
Les tests PCR sont effectués chaque fois qu’une personne est suspectée, ainsi que le recommandent les autorités sanitaires. Les tests s’avèrent « presque toujours négatifs », précise encore Jacques Battistoni, qui remarque que « le virus circule peu ». Sur la totalité des personnes testées, 4 % sont positives au coronavirus, révèlent les données recueillis par le syndicat MG France.
SOS Médecins fait également le même constat et déclare recenser « dix fois moins de suspicions Covid-19 qu’au pic de l’épidémie », ainsi que le révèle Europe 1.
Patrick Pelloux, président de l’Asociation des médecins urgentistes, observe par ailleurs « une baisse de la fréquentation des urgences, des appels aux pompiers et au Samu pour le coronavirus ». De même, dans les Ehpad, « il y a par exemple de moins en moins d’appels […] même si quelques foyers se créent encore ».
De plus, depuis fin avril, le gouvernement avait prévu 700 000 tests sérologiques par semaine. Cette quantité de tests s’avère amplement suffisante pour couvrir les besoins actuels en France.
Même si une trentaine de clusters sont apparus depuis la date du déconfinement, Elisabeth Bouvet, infectiologue à l’hôpital parisien Bichat, estime que « sur un territoire comme la France avec 67,8 millions d’habitants, ça ne paraît pas énorme ».
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