COVID-19

Coronavirus : dans les Alpes-Maritimes, « la situation est sous contrôle », assure le délégué de l’ARS

mars 13, 2020 7:57, Last Updated: mars 13, 2020 7:57
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Romain Alexandre, délégué départemental de l’ARS, s’est exprimé au micro de France Bleu ce jeudi 12 mars afin de faire le point sur la situation de l’épidémie du coronavirus dans les Alpes-Maritimes, une situation qu’il assure être « sous contrôle ».

Avec sept nouveaux patients, dont deux militaires, le département compte désormais plus de 30 patients infectés en date du 12 mars. Cependant, M. Alexandre précise que « la situation est sous contrôle », et qu’il n’y a aucun « cluster » (ou cas regroupés) dans les Alpes-Maritimes.

« Je tenais à dire qu’à ce jour, nous pouvons remonter la chaîne de transmission », a-t-il assuré. M. Alexandre a expliqué par exemple que grâce à ces enquêtes, l’ARS a su que l’enfant de 8 ans hospitalisé n’avait pas repris la rentrée scolaire, ce qui a donc limité les risques de contamination auprès de ses camarades de classe et du personnel enseignant.

« Dès lors qu’on a un cas positif, nous menons des enquêtes, des investigations pour repérer tous les cas contacts et remonter toute l’histoire du patient », a expliqué le délégué départemental de l’ARS.

« L’état de santé des patients n’inspire pas d’inquiétude d’après les informations dont je dispose, excepté pour une personne de nationalité italienne ayant séjourné à Nice, qui est actuellement en réanimation », a indiqué Romain Alexandre. Il s’est réjouit que la petite fille de 3 ans qui était hospitalisée a pu rentrer chez elle et va très bien, de même que le jeune Monégasque qui était hospitalisé.

D’un autre côté, les hôpitaux du département ne sont pas surchargés, contrairement à ceux qui se trouvent de l’autre côté de la frontière italienne.

Romain Alexandre invite la population à rester calme et à ne pas surcharger le Samu d’appels : ce lundi, le service d’aide médicale urgente a reçu 1 500 appels, soit le double du nombre reçu habituellement.

Au niveau des tests, « on n’est pas sur un dépistage systématique », indique le délégué qui précise que seul un infectiologue peut décider qui doit passer le test, et pas le patient lui-même.

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