L’espagnole Banco Santander, première banque de la zone euro par la capitalisation boursière, s’est engagée lundi à éviter tout licenciement ou mesure de chômage partiel en Espagne en raison de la crise liée au nouveau coronavirus.
« Santander s’engage à maintenir l’emploi en Espagne et à ne pas recourir à des plans de suspension temporaire de l’emploi durant l’épidémie de coronavirus », indique la banque dans un communiqué.
Le même jour, les hauts dirigeants de la banque ont annoncé qu’ils réduiraient leurs rétributions, pour financer un fond visant à « soutenir la lutte contre le coronavirus ». La présidente de la banque, Ana Botín, a notamment renoncé à « 50% de sa rétribution, fixe et variable, de 2020 ».
La banque emploie 29.000 personnes en Espagne, deuxième pays le plus touché d’Europe par la pandémie du Virus du PCC(*), avec plus de 33.000 cas recensés et 2.182 morts selon le dernier bilan.
« Il est crucial de minimiser la fermeture d’entreprises et les licenciements », afin d’éviter qu’ils ne constituent ensuite « un handicap pour la reprise économique », a souligné la ministre de l’Economie Nadia Calviño lundi lors d’une conférence de presse.
Banco Santander ne mentionne pas ses projets pour ses filiales à l’étranger, dont les principales se trouvent au Brésil, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
La banque est engagée dans de grandes restructurations au Royaume-Uni et en Espagne, où le groupe est en train de supprimer 3.200 emplois en raison du rachat de Banco Popular en 2017.
Au total, le groupe présidé par Ana Botin a réduit de près de 10% le nombre de ses agences dans le monde en 2019 et d’environ 3% ses effectifs.
(*) Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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