Le gouvernement a demandé la « déprogrammation immédiate des interventions chirurgicales non urgentes », afin de libérer des lits de réanimation.
Le ministère de la Santé et l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France ont demandé jeudi 12 mars, la « déprogrammation immédiate des interventions chirurgicales non urgentes avec réanimations post-opératoires », c’est-à-dire sous anesthésie générale, afin de libérer des lits de réanimation.
Le ministère a précisé avoir adressé un courrier à toutes les ARS jeudi, précisant qu’il s’agit de « l’activation du niveau 2 du plan blanc » qui avait été « préparée avec tous les hôpitaux et cliniques » et qui vise à « libérer des salles de réveil, des lits de réanimation et le personnel » correspondant, a expliqué l’ARS Île-de-France.
Des mesures anticipées
« La déprogrammation est en cours partout sur le territoire de la région », a assuré son directeur général, Aurélien Rousseau, qui en a « donné l’instruction » dès jeudi matin à « tous les hôpitaux et cliniques ».
« On avait préparé cette opération avec tous les établissements, en particulier ceux qui ont des réanimations qui vont accueillir des patients positifs » au Covid-19, a-t-il ajouté.
Les autres devront aussi faire de la place, ce qui suppose « une fluidité totale », d’où « une mécanique de dominos que nous avons organisée depuis plusieurs semaines et qui va mobiliser toutes les équipes », a-t-il prévenu.
5 000 lits en France
La France dispose de 5 000 lits en réanimation et doit les réserver pour les AVC, les infarctus, les accidentés de la route ainsi que pour la chirurgie des cancers, les ablations de tumeurs qui ne peuvent pas attendre.
Par contre toutes les interventions lourdes qui sont sous anesthésie générale et qui vont demander une réanimation post opératoire et qui n’exigent pas une prise en charge immédiate vont être déprogrammées.
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