Ces sous-préfets auront la mission de « remonter tous les blocages administratifs, de procédures, de dispositifs très compliqués », a précisé la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.
Des « sous-préfets à la relance » qui seront « sur le terrain, partout en France », vont être nommés à partir de « début 2021 », a annoncé le 30 août sur France 3 la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin.
« Sur le terrain, partout en France, le Premier ministre a pris la décision d’installer des sous-préfets à la transformation et à la relance », qui devront « nous remonter tous les blocages administratifs, de procédures, de dispositifs très compliqués », a indiqué Mme de Montchalin.
« Nous, on va avoir l’impression depuis Paris d’avoir mis 100 milliards (d’euros) sur la table » avec le plan de relance gouvernemental, qui sera présenté jeudi, « mais certains, peut-être, vont nous dire, ça n’arrive pas chez moi. C’est contre ça qu’il faut qu’on agisse », a expliqué la ministre.
De « jeunes hauts fonctionnaires »
Ce seront « de jeunes hauts fonctionnaires », dont la mission sera « surtout de débloquer, de s’assurer que quand on décide à Paris, il se passe quelque chose sur le terrain », a-t-elle souligné. « Les préfets vont nous dire » s’ils ont « besoin de plus de soutien », a-t-elle ajouté.
« Ces sous-préfets à la relance et à la transformation, leur rôle, c’est de nous dire ce qu’on doit débloquer et s’assurer que ça fonctionne. Ils entreront en fonction en même temps que le plan de relance, début 2021, pour que non seulement on ait mis sur la table les moyens, mais que ce plan d’investissements, de transformation, devienne concret », a-t-elle dit.
Réforme dans l’ENA
Interrogée sur le projet de réforme de l’École nationale d’administration (ENA), Mme de Montchalin a répondu qu’« on aura toujours besoin d’une école des fonctionnaires ». Mais « pour beaucoup de Français, l’ENA, c’est devenu le symbole, le nom de l’entre-soi, d’une caste. Ça, il faut le supprimer », a-t-elle déclaré.
D’ici 2022, « il y aura une réforme de la formation, du recrutement, de la diversité. On ne va pas supprimer l’école des fonctionnaires », mais « on va supprimer l’entre-soi », a-t-elle insisté.
« La haute fonction publique doit plus ressembler à la France. Il faut qu’elle soit plus diverse socialement, territorialement », avec « plus d’équilibre hommes-femmes, des carrières, des parcours plus divers », a-t-elle détaillé.
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