Confiné à Paris, l’auteur-compositeur s’est laissé aller à une violente charge contre le gouvernement dans une tirade inspirée de Ruy Blas.
Dans un billet publié sur Facebook ce lundi et intitulé Tirade aux incompétents, Didier Barbelivien a fustigé l’impéritie du gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire liée au virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus.
Adaptés de la fameuse tirade de Ruy Blas de Victor Hugo qui visait les ministres corrompus du royaume d’Espagne, les vers écrits par Didier Barbelivien blâment les gouvernants actuels auxquels il reproche notamment leurs « errances » et leur « comédie ».
Un pamphlet particulièrement acide très éloigné des ritournelles auxquelles l’auteur-compositeur nous avait habitués.
« Bon appétit messieurs, ô ministres intègres/Qui confinez la France comme on fait du vinaigre/Depuis bientôt deux mois de confinement/À Défaut d’être là, vous savez faire semblant », commence Didier Barbelivien.
« Nous, on manque de masques, mais pas vous quand j’y songe/Qui avancez fièrement sous celui du mensonge/Puisqu’il y a trois semaines vous affirmiez crétins/Qu’en porter par prudence n’était pas opportun », ajoute-t-il.
« Et voilà qu’ils arrivent comme par enchantement/Deviennent obligatoires même aux petits enfants/Comme dit la cuisinière en préparant une omelette/Si j’avais eu des œufs, elle serait déjà prête », poursuit le sexagénaire.
Une idée surgie d’un film de Gérard Oury
Confiné dans son appartement parisien, Didier Barbelivien s’est expliqué sur ces propos auprès des journalistes du Figaro.
« J’ai entendu le président dire à six reprises: ‘C’est la guerre !’. Soit, alors faisons-la. […] Il aurait dû compter ses divisions, c’est-à-dire, ici, les lits, les masques et tout ce qui est utile aux soins. Et enfin mobiliser les entreprises capables de réagir. Faire la guerre, c’est ça. Ce n’est pas changer d’avis au gré de je ne sais quoi », a déclaré l’artiste.
C’est en regardant La Folie des Grandeurs de Gérard Oury en compagnie de ses deux filles que Didier Barbelivien s’est souvenu de la fameuse tirade de l’impertinent valet Ruy Blas.
« Tout était là : le génie de Louis de Funès, le talent de scénariste de Gérard Oury et de Danièle Thompson, l’œil aigu de Victor Hugo qui même pastiché à l’extrême ne perd absolument rien de son acuité. Avec ça, j’avais la matière pour écrit ce pamphlet ouvert aux gouvernants », conclut le parolier.
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC » car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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